Le président du Rassemblement des republicains (Rdr) Alassane Dramane Ouattara a déclaré récemment à Bouaké que le combat des Forces nouvelles était indispensable. Ces propos ne sont pas du goût de la Coordination des Femmes Patriotes. Elles ont par la voix de leur présidente Mme Geneviève Bro Grébé fustigé cette attitude au cours d’un point de presse à leur siège aux Deux Plateaux.
Selon Mme Bro Grébé, qui avait à ses côtés ses plus proches collaboratrices, les propos tenus par le leader du Rdr relatif à la nécessité du combat mené par les Forces ex-rebelles est en déphasage avec le processus de paix issu de l’Accord de Ouagadougou et est susceptible de ramener des troubles en Côte d’Ivoire. En fait, la déclaration d’Alassane Ouattara constitue une « injure au peuple souverain de Côte d’Ivoire », étant donné que la crise du 19 septembre 2002 a entrainé des milieux de morts, de blessés et plongé les zones Cno dans un état de délabrement avancé. « Au vu des conséquences de ce combat, peut-on vraiment dire qu’il était indispensable ? Et pourtant, il prétend vouloir faire campagne sans heurter ses adversaires ! Pendant combien de temps, chers ivoiriens et ivoiriennes allons nous laisser le loisir à Alassane Dramane Ouattara de perturber notre sommeil et la quiétude de notre beau pays ? Ce monsieur n’est pas à sa première déclaration gravissime. (…) Au moment où la Côte d’Ivoire panse ses plaies, où les fils et les filles de ce pays essaient de se retrouver pour reconstruire leur pays paralysé pendant sept longues années, Alassane Dramane Ouattara demeure dans une logique de belligérance et de violence en invitant les Forces nouvelles à mettre fin aux arrangements politiques », a-t-elle condamné. Face à cette situation, les Femmes Patriotes, tout en mettant en garde le président du Rdr afin qu’il mette définitivement fin aux actions déstabilisatrices, ont invité la communauté internationale et particulièrement le patron de l’Onuci à le rappeler à l’ordre. Le code de bonne conduite oblige. Aussi, ont-elles demandé au président du Faso de « tout mettre en œuvre pour freiner les ardeurs » de l’ex premier ministre et appelé « les ivoiriens et les ivoiriennes à la vigilance afin de barrer le chemin à toute tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire ». En tout état de cause, l’ex ministre des sports s’engage à répondre désormais au président du Rdr par le tic au tac. Alassane Ouattara, dira la conférencière, « a pris des ailes » parce que le président Français Nicolas Sarkozy s’est prononcé récemment sur la crise ivoirienne. « Trop, c’est trop. Si Alassane continue, il nous trouvera sur son chemin. La Côte d’Ivoire est souveraine. La France ne peut rien nous imposer », a t-elle martelé. Tout en invitant le président du Rdr à un débat contradictoire avec elle.
T.A.B
Selon Mme Bro Grébé, qui avait à ses côtés ses plus proches collaboratrices, les propos tenus par le leader du Rdr relatif à la nécessité du combat mené par les Forces ex-rebelles est en déphasage avec le processus de paix issu de l’Accord de Ouagadougou et est susceptible de ramener des troubles en Côte d’Ivoire. En fait, la déclaration d’Alassane Ouattara constitue une « injure au peuple souverain de Côte d’Ivoire », étant donné que la crise du 19 septembre 2002 a entrainé des milieux de morts, de blessés et plongé les zones Cno dans un état de délabrement avancé. « Au vu des conséquences de ce combat, peut-on vraiment dire qu’il était indispensable ? Et pourtant, il prétend vouloir faire campagne sans heurter ses adversaires ! Pendant combien de temps, chers ivoiriens et ivoiriennes allons nous laisser le loisir à Alassane Dramane Ouattara de perturber notre sommeil et la quiétude de notre beau pays ? Ce monsieur n’est pas à sa première déclaration gravissime. (…) Au moment où la Côte d’Ivoire panse ses plaies, où les fils et les filles de ce pays essaient de se retrouver pour reconstruire leur pays paralysé pendant sept longues années, Alassane Dramane Ouattara demeure dans une logique de belligérance et de violence en invitant les Forces nouvelles à mettre fin aux arrangements politiques », a-t-elle condamné. Face à cette situation, les Femmes Patriotes, tout en mettant en garde le président du Rdr afin qu’il mette définitivement fin aux actions déstabilisatrices, ont invité la communauté internationale et particulièrement le patron de l’Onuci à le rappeler à l’ordre. Le code de bonne conduite oblige. Aussi, ont-elles demandé au président du Faso de « tout mettre en œuvre pour freiner les ardeurs » de l’ex premier ministre et appelé « les ivoiriens et les ivoiriennes à la vigilance afin de barrer le chemin à toute tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire ». En tout état de cause, l’ex ministre des sports s’engage à répondre désormais au président du Rdr par le tic au tac. Alassane Ouattara, dira la conférencière, « a pris des ailes » parce que le président Français Nicolas Sarkozy s’est prononcé récemment sur la crise ivoirienne. « Trop, c’est trop. Si Alassane continue, il nous trouvera sur son chemin. La Côte d’Ivoire est souveraine. La France ne peut rien nous imposer », a t-elle martelé. Tout en invitant le président du Rdr à un débat contradictoire avec elle.
T.A.B