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Art et Culture Publié le mardi 30 juin 2009 | Le Nouveau Navire

Fonds de soutien à la presse - Le GEPCI demande à l’Etat d’honorer ses engagements

Le groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) a organisé une conférence de presse le vendredi 26 juin dernier dans ces locaux sis à Adjamé. Cette conférence de presse a porté essentiellement sur les fonds alloués par le gouvernement aux entreprises de presse et à l’application de la convention collective. Elle a été précédée d’une réunion de l’ensemble des éditeurs de presse pour analyser la situation. Le conférencier, le président Denis Kah Zion a informé les journalistes sur les négociations qui ont été menées par son groupement auprès des autorités pour l’amélioration des conditions de travail et de survie des entreprises de presse. A ce titre, il a indiqué qu’après plusieurs réunions avec les autorités gouvernementales, une subvention et des dons avaient été promis aux entreprises de presse. Cette subvention qui devrait s’éléver à un peu plus de 3 milliards de fcfa devrait être mise à la disposition des entreprises avant l’année 2009. Selon Denis Kah Zion, un communiqué du fonds de soutien et de développement de la presse, dirigé par Madame Bernise N’Guessan fait état de ce que depuis le 30 juin 2009, un arrêté du ministre de l’Economie et des Finances a mis à la disposition du FSD, un budget d’un montant de 542 millions de fcfa. Celui-ci comprend selon les termes des documents joints à l’arrêté 50 millions de Francs cfa de subventions et de dons aux entreprises de presse, 75 millions pour le fonds de garantie des emprunts. Pour le président du GEPCI, les 50 millions octroyés par le gouvernement pour l’ensemble des entreprises de presse en Côte d’Ivoire sont insignifiants vu le nombre des entreprises de presse et les charges y afférentes. C’est pourquoi, au nom du Gespci, le président Kah Zion a annoncé que son groupement n’est pas à mesure de respecter et d’appliquer la convention collective signée en 2003. Selon le conférencier, il n’y a pas de visibilité à l’horizon. C’est pourquoi, il appelle le gouvernement à la table de négociations pour l’adoption d’un nouveau moratoire. Avant d’indiquer que de 1996 à 2009, l’Etat a prélevé plusieurs milliards aux organes de presse. Et l’on ne sait où sont logés ces fonds.

Edmond Kouadio gnakouadjokouame@yahoo.fr
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