Guy Monsio préside, depuis février 1995, aux destinées du comité Fair-play de Côte d'Ivoire. Longtemps actif dans le sport, le comité ivoirien tissera désormais sa toile sur l'échiquier politique. Chose que le président élucide dans cet entretien.
En quoi consistent les activités du comité Fair-play de Côte d'Ivoire ?
Nous sensibilisons les masses sportives et populaires pour instaurer l'esprit fair-play dans les habitudes. Cet esprit se définit comme le respect total et sincère des règles écrites et non écrites. En gros, il s'agit des règles sociales dont l'acceptation s'impose à tous. Le fair-play se fonde sur l'honnêteté, la justice, l'équité, la solidarité, la beauté, la noblesse, etc.
Le domaine d'action est-il seulement sportif ?/Le Fair-play existe dans tous les domaines de la vie. Comme le disait l'Ambassadeur Guirandou N'diaye, premier président du comité ivoirien : "Là où il y a plus d'une personne, il y a matière à fair-play".
Quel rapport le fair-play entretient-il avec l'éthique ?
Il ne s'agit pas de rapport mais on doit considérer que le Fair-play, c'est l'éthique de la vie. Nous faisons la sensibilisation en Côte d'Ivoire depuis le 4 février 1995 dans le sport. A partir de janvier 2009 et suite à l'assemblée générale de 2008, on a autorisé le comité de gestion à passer du sport à la politique.
Comment le comité a-t-il accueilli le drame survenu au stade Houphouët-Boigny?
C'est très malheureux que nous ayons vécu ce drame. Le comité Fair-play a été choqué parce que la violence va contre nos mœurs. Des gens sont morts à cause du sport et dans un endroit qui porte le nom d'un apôtre de la paix, à savoir le président Houphouët-Boigny. Nous avons été très touchés au comité.
Quelle part avez-vous prise dans l'aide aux blessés ?
Nous nous sommes rendus dans les hôpitaux pour soutenir les blessés. A certains parents, nous avons offert quelques sommes d'argent pour payer les médicaments. Nous ne faisons de bruit dans ces cas d'action. Sinon, nous avons réagi pour soulager les victimes.
Quels sont vos objectifs en vue ?
Nous en avons plusieurs. Au plan politique, nous préparons les journées de sensibilisation à la paix. On va procéder par la diffusion de l'idéal en langues nationales. En août prochain, on va réfléchir sur le Frai-play économique. Il s'agira précisément de formation sur la bonne gouvernance en entreprise. C'est une rencontre ouverte aux entreprises de la place.
Entretien réalisé par Marc Koffi
En quoi consistent les activités du comité Fair-play de Côte d'Ivoire ?
Nous sensibilisons les masses sportives et populaires pour instaurer l'esprit fair-play dans les habitudes. Cet esprit se définit comme le respect total et sincère des règles écrites et non écrites. En gros, il s'agit des règles sociales dont l'acceptation s'impose à tous. Le fair-play se fonde sur l'honnêteté, la justice, l'équité, la solidarité, la beauté, la noblesse, etc.
Le domaine d'action est-il seulement sportif ?/Le Fair-play existe dans tous les domaines de la vie. Comme le disait l'Ambassadeur Guirandou N'diaye, premier président du comité ivoirien : "Là où il y a plus d'une personne, il y a matière à fair-play".
Quel rapport le fair-play entretient-il avec l'éthique ?
Il ne s'agit pas de rapport mais on doit considérer que le Fair-play, c'est l'éthique de la vie. Nous faisons la sensibilisation en Côte d'Ivoire depuis le 4 février 1995 dans le sport. A partir de janvier 2009 et suite à l'assemblée générale de 2008, on a autorisé le comité de gestion à passer du sport à la politique.
Comment le comité a-t-il accueilli le drame survenu au stade Houphouët-Boigny?
C'est très malheureux que nous ayons vécu ce drame. Le comité Fair-play a été choqué parce que la violence va contre nos mœurs. Des gens sont morts à cause du sport et dans un endroit qui porte le nom d'un apôtre de la paix, à savoir le président Houphouët-Boigny. Nous avons été très touchés au comité.
Quelle part avez-vous prise dans l'aide aux blessés ?
Nous nous sommes rendus dans les hôpitaux pour soutenir les blessés. A certains parents, nous avons offert quelques sommes d'argent pour payer les médicaments. Nous ne faisons de bruit dans ces cas d'action. Sinon, nous avons réagi pour soulager les victimes.
Quels sont vos objectifs en vue ?
Nous en avons plusieurs. Au plan politique, nous préparons les journées de sensibilisation à la paix. On va procéder par la diffusion de l'idéal en langues nationales. En août prochain, on va réfléchir sur le Frai-play économique. Il s'agira précisément de formation sur la bonne gouvernance en entreprise. C'est une rencontre ouverte aux entreprises de la place.
Entretien réalisé par Marc Koffi
