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Faits Divers Publié le jeudi 2 juillet 2009 | Nord-Sud

Télex

Il enfarine une chinoise

Karamoko Fofana, 30 ans, chauffeur de taxi, a disparu dans la nature avec 78.000 Fcfa représentant la recette de quatre jours. Karamoko est employé chez P.P., une Chinoise qui a investi dans le transport interurbain. Mais, Karamoko n’est pas à son premier forfait du genre. En avril, il avait déjà fui avec une recette mais son employeur l’a gracié. « Ce n’est pas sérieux ce que vous faites. Elle vous a compris pour la première faute. Mais, vous êtes revenu à la charge en disparaissant avec la recette de quatre jours. Vous êtes quel genre de personne ! », s’est indignée la juge. Aux flagrants délits de Yopougon, le 22 juin, Karamoko ne fait aucune difficulté pour reconnaître les faits d’abus de confiance. « Mme, je vous demande pardon », plaide-t-il. Un plaidoyer qui lui porte chance car le tribunal le condamne à trois mois de prison avec sursis le temps de rembourser à sa patronne les 78.000 Fcfa.


La ceinture était trop grosse

Traoré Alassane, 19 ans, a été jugé et reconnu coupable de vol d’une ceinture. En répression, le tribunal de Yopougon, l’a condamnée le 29 juin à trois mois fermes. Le prévenu est un récidiviste. En avril il s’était rendu coupable de vol d’une cartouche de cigarette. La victime avait retiré sa plainte. Alassane a fait surface le 16 juin à Yopougon, au quartier « Groupement des sapeurs pompiers ». Selon ses explications à la barre, il a retrouvé la ceinture sur un pantalon abandonné dans un jardin. « Je l’ai ramassé puis j’ai retiré la ceinture », affirme-t-il. La présidente du tribunal demande au prévenu : « Qu’est-ce qu’on fait quand on ramasse un objet ? ». On demande à qui cela appartient, répond Alassane au juge qui lui fait remarquer que les ceintures ne se promènent pas dans la rue. « La réalité c’est que vous avez volé la ceinture de votre voisin. Il l’avait mise sur le séchoir et vous êtes passé derrière la fenêtre pour la prendre. C’est tout ! », conclut la magistrate.


Jaurès disparaît avec 223.000 Fcfa

Amessan Jean Jaurès, 27 ans, s’est octroyé 223.000 Fcfa. Cet argent représente la vente des bouteilles de gaz. Jaurès travaillait dans le dépôt de gaz de Edouard A. en tant que gérant. «Je reconnais avoir vendu les bouteilles de gaz pour un montant global de 400.000 Fcfa. Il me reste 223.000 Fcfa que je dois lui rembourser », soutient Jaurès à la barre du tribunal de Yopougon le 29 juin, où il est poursuivi par son employeur pour abus de confiance. Vous avez pris l’argent, affirme la juge, est-ce qu’il vous appartenait ? Le prévenu indique au magistrat que son patron lui avait demandé de garder l’argent sur lui. Mais, il ne vous a pas dit de l’utiliser à d’autres fins, fait remarquer le tribunal. « Mme le juge, j’ai pris l’engagement de lui rembourser les 223.000 Fcfa », assure le prévenu. Cependant, il a été reconnu coupable. 15 jours fermes. Jaurès devra rembourser les 223.000 Fcfa à son employeur.


Profession : Casseur de pare-brises

Adjabo Rémi, 37 ans, s’est spécialisé dans le bris de pare-brise. Le 8 juin, à Yopougon-Siporex, il s’est illustré une fois de plus en cassant le pare-brise avant de X. «Il a foncé sur moi. C’est ainsi que j’ai sauté pour taper le pare-brise qui s’est brisé », déclare Rémi, le 29 juin à la barre. Vous-là, réplique le procureur ce n’est pas la première fois que vous cassez un pare-brise. Selon le parquet, le prévenu avait déjà été condamné pour les mêmes faits de destruction de biens d’autrui. Rémi a pris un mois avec sursis.



Le maçon se sert

Touré Mathieu, 34 ans, maçon, n’a pas le temps. Il s’est servi en serre-joints sur le chantier de son collègue à son insu. Les serre-joints sont des matériaux de construction. «J’avais besoin de serre-joints. C’est ainsi que je suis allé voir mon ami qui travaillait sur un chantier. Il m’a dit d’attendre l’arrivée du propriétaire. Mais, j’ai outre passé ces conseils pour prendre les matériaux », avoue Mathieu. Mais, vous êtes opiniâtre hein !, ironise la juge. «C’est parce que votre ami n’a pas reçu l’autorisation de vous donner les serre-joints qu’il ne l’a pas fait. Et vous le contournez pour voler le matériel. Voilà où cela vous a amené », indique le procureur. Le 22 juin, le tribunal de Yopougon a donc condamné Mathieu à deux mois de prison fermes.

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