La FAO (Organisations des Nations Unies pour l’Agriculture) a organisé conjointement avec le ministère de l’Agriculture les 29 et 30 juin à Bouaké, un « atelier en vue de la validation du document de projet sous-régional sur le développement et l’intégration des marchés des intrants et produits agricoles de base». Selon Marie-Noëlle Koyara, représentante de la FAO en Côte d’Ivoire, cet atelier se justifie en ce sens que «le développement du commerce des intrants et produits agricoles joue un rôle crucial dans l’augmentation de la production agricole et dans le renforcement de la sécurité alimentaire des ménages». De fait, le projet a été conçu pour apporter une réponse au faible niveau de développement et d’intégration des marchés d’intrants et de produits alimentaires au sein de la zone ouest africaine et centrale. En conséquence, le projet s’atèle à améliorer le niveau de développement et le degré d’intégration des marchés des intrants et produits alimentaires stratégiques par l’accroissement de la fluidité des échanges intra-communautaires, en vue de la réduction de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté en Afrique de l’Ouest. Les participants, venus de 7 pays de la sous-région (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Togo), ont planché en commissions sur le « secteur agricole dans l’espace Cedeao et les spécificités par pays ». Ils ont aussi abordé « les infrastructures socio-économiques dans l’espace Cedeao et spécificités par pays», mais aussi « les mesures et actions pour une intégration des marchés des produits ». En plénière il était question d’adopter le cadre institutionnel du projet.
Allah Kouamé.
Correspondant régional
Allah Kouamé.
Correspondant régional
