La 2e édition de la rencontre de concertation entre la Bceao et les directeurs généraux a eu lieu les 1er et 2 juillet.
Le gouverneur de la Bceao, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, exhorte les banques et établissements financiers de la zone Uemoa à baisser le coût du crédit. Il le leur a demandé lors de la rencontre de concertation qu’il a eue avec leurs directeurs généraux, les 1er et 2 juillet derniers à Bamako.
On se souvient qu’il avait annoncé récemment des mesures dans le sens de la baisse des taux directeurs de l’institution d’émission et des coefficients de réserves obligatoires applicables aux banques et établissements financiers. Ce sont ces mesures qu’il veut voir répercuter sur les taux d’intérêt pratiqués par les banques. D’où son invite aux responsables des banques et établissements financiers «à faire preuve d’initiatives plus hardies en vue de procéder à une baisse effective du coût du crédit conforme aux signaux donnés par la Banque centrale».
En fait, il s’agit, selon le gouverneur, pour les opérateurs du secteur financiers de répondre à l’attente des gouvernements de l’Union qui est «de développer l’offre et un accès plus large de la population aux services financiers, condition essentielle pour une valorisation optimale du potentiel de croissance de la zone». Il faut donc, dit-il, des concertations entre les acteurs du secteur bancaire et financier en vue de trouver des réponses appropriées pour la relance économique de l’Union. Raison pour laquelle il leur demande d’ailleurs d’accroître les financements nouveaux en faveur des Etats, des entreprises et des particuliers.
Pour que cela soit, il faut régler les contraintes qui pèsent de manière structurelle sur le financement des économies. Le gouverneur de la Bceao et les patrons de banque se sont penchés sur cette question au cours des travaux. L’environnement juridique et judiciaire, les problèmes de garantie, l’inadéquation des ressources par rapport aux emplois et l’absence d’états financiers ou leur manque de fiabilité ont été soulevés.
A titre des propositions, en ce qui concerne la facilitation de l’accès au crédit des Pme, il a été décidé «la mise en place et le fonctionnement efficace de structures d’encadrement».
La rencontre de Bamako qui était à sa deuxième édition, avait pour thème la crise économique mondiale. Elle s’inscrit dans le cadre des concertations régulières établies, à l’échelle régionale, entre la Bceao et la profession bancaire.
Alakagni Hala
Le gouverneur de la Bceao, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, exhorte les banques et établissements financiers de la zone Uemoa à baisser le coût du crédit. Il le leur a demandé lors de la rencontre de concertation qu’il a eue avec leurs directeurs généraux, les 1er et 2 juillet derniers à Bamako.
On se souvient qu’il avait annoncé récemment des mesures dans le sens de la baisse des taux directeurs de l’institution d’émission et des coefficients de réserves obligatoires applicables aux banques et établissements financiers. Ce sont ces mesures qu’il veut voir répercuter sur les taux d’intérêt pratiqués par les banques. D’où son invite aux responsables des banques et établissements financiers «à faire preuve d’initiatives plus hardies en vue de procéder à une baisse effective du coût du crédit conforme aux signaux donnés par la Banque centrale».
En fait, il s’agit, selon le gouverneur, pour les opérateurs du secteur financiers de répondre à l’attente des gouvernements de l’Union qui est «de développer l’offre et un accès plus large de la population aux services financiers, condition essentielle pour une valorisation optimale du potentiel de croissance de la zone». Il faut donc, dit-il, des concertations entre les acteurs du secteur bancaire et financier en vue de trouver des réponses appropriées pour la relance économique de l’Union. Raison pour laquelle il leur demande d’ailleurs d’accroître les financements nouveaux en faveur des Etats, des entreprises et des particuliers.
Pour que cela soit, il faut régler les contraintes qui pèsent de manière structurelle sur le financement des économies. Le gouverneur de la Bceao et les patrons de banque se sont penchés sur cette question au cours des travaux. L’environnement juridique et judiciaire, les problèmes de garantie, l’inadéquation des ressources par rapport aux emplois et l’absence d’états financiers ou leur manque de fiabilité ont été soulevés.
A titre des propositions, en ce qui concerne la facilitation de l’accès au crédit des Pme, il a été décidé «la mise en place et le fonctionnement efficace de structures d’encadrement».
La rencontre de Bamako qui était à sa deuxième édition, avait pour thème la crise économique mondiale. Elle s’inscrit dans le cadre des concertations régulières établies, à l’échelle régionale, entre la Bceao et la profession bancaire.
Alakagni Hala
