Après une première expérience réussie l’an dernier, l’association Ciné Connexion (Côte d’Ivoire) et son homologue Semfilms (Burkina Faso) organisent, en partenariat avec le Goethe Institut Côte d’Ivoire, du 9 au 12 juillet prochain, la deuxième édition de Ciné Droit Libre, festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression.
Hier au Goethe Institut à Cocody, les initiateurs de cet événement ont procédé à son lancement. Un rendez-vous qui se veut une plateforme pour les cinéastes dont les œuvres font l’objet de censure ou ont des difficultés de diffusion. Cette édition veut inciter le citoyen lambda et les militants des droits humains à l’action pour plus de droits et de liberté. « La question des droits de l’homme est très importante. C’est pourquoi, nous soutenons cette initiative», a indiqué Mme Verena Passig-Oulaï, Directrice générale du Goethe Institut Côte d’Ivoire. A travers des soirées thématiques, une dizaine de films qui dénoncent les violations graves des droits humains, seront projetés au Goethe Institut et la Cité Universitaire dite Rouge, à Cocody. Entre autres, le film diatribe de l’Ivoirien Serges Bilé, « Une journée dans la vie Marie-Madeleine », une enquête minutieuse sur le racisme au Vatican où l’auteur exhume les secrets des couvents. Ou encore
« Manipulation sous haute tension » de Jean-Paul Billault et Jean Pierre Canet qui retrace le drame du journaliste Jean-Paul Ney arrêté et détenu à la Maison d’arrêt et de Correction d’Abidjan pour une sombre affaire de Coup d’Etat. Autres temps forts du festival : l’atelier de formation sur le film documentaire et le forum, sur le thème, «Afrique : quelles images pour construire l’avenir ? ». « Il est temps de tirer sur la sonnette d’alarme et d’éveiller les consciences sur les violations des droits humains au moment où se profile l’après guerre » a renchéri, M. Yacouba Sangaré, président de Ciné Connexion. MK
Hier au Goethe Institut à Cocody, les initiateurs de cet événement ont procédé à son lancement. Un rendez-vous qui se veut une plateforme pour les cinéastes dont les œuvres font l’objet de censure ou ont des difficultés de diffusion. Cette édition veut inciter le citoyen lambda et les militants des droits humains à l’action pour plus de droits et de liberté. « La question des droits de l’homme est très importante. C’est pourquoi, nous soutenons cette initiative», a indiqué Mme Verena Passig-Oulaï, Directrice générale du Goethe Institut Côte d’Ivoire. A travers des soirées thématiques, une dizaine de films qui dénoncent les violations graves des droits humains, seront projetés au Goethe Institut et la Cité Universitaire dite Rouge, à Cocody. Entre autres, le film diatribe de l’Ivoirien Serges Bilé, « Une journée dans la vie Marie-Madeleine », une enquête minutieuse sur le racisme au Vatican où l’auteur exhume les secrets des couvents. Ou encore
« Manipulation sous haute tension » de Jean-Paul Billault et Jean Pierre Canet qui retrace le drame du journaliste Jean-Paul Ney arrêté et détenu à la Maison d’arrêt et de Correction d’Abidjan pour une sombre affaire de Coup d’Etat. Autres temps forts du festival : l’atelier de formation sur le film documentaire et le forum, sur le thème, «Afrique : quelles images pour construire l’avenir ? ». « Il est temps de tirer sur la sonnette d’alarme et d’éveiller les consciences sur les violations des droits humains au moment où se profile l’après guerre » a renchéri, M. Yacouba Sangaré, président de Ciné Connexion. MK
