Le Tour cycliste la Route de l’Est International (REI) s’est achevé, samedi dernier, avec le succès de Lokossué Kouamé Eugène de l’ASFA Moossou. Initiée par la Route de l’Est Organisation présidée par Georges Adou, la REI, épreuve par étapes, a débuté le 26 juin 2009 à Bondoukou (416 km d’Abidjan à l’Est de la Côte d’Ivoire). Pendant dix jours, les coureurs venus de la Côte d’Ivoire (3 équipes), du Bénin, du Togo, du Burkina Faso et du Cameroun ont parcouru 846,800 km repartis en 11 étapes. Bondoukou, Tanda, Koun-Fao, Agnibilékrou, Akoupé, Adzopé, Affery, Arrah, Daoukro, M’Batto, Bongouanou, Dimbokro, Toumodi, Yamoussoukro et Abidjan ont assisté à la rude bataille livrée par les 42 cyclistes. Une compétition très enlevée et disputée, aux dires du commissaire de course, Grah Laurent. «Nous avons assisté à une belle compétition. Contrairement aux autres années, je trouve que la 23e édition est d’un très bon niveau», reconnaît-il. Avec une vitesse moyenne avoisinant les 40 km/h, la REI dévient au fil des éditions une compétition aux normes internationales.
Le sacre de Lokossué
Deux victoires d’étapes avec à la clé le maillot de leader. Lokossué Kouamé Eugène, resté constant depuis le premier coup de pédales à Bondoukou, a su attendre le moment pour s’affirmer. Deuxième au classement au terme de la 7e étape (49s de retard), le coureur de l’ASFA Moossou commence à croire à son étoile dans sa ville natale, Dimbokro où il signe sa première victoire d’étape. Accusant un retard de 38s au coup d’envoi de la 10e étape à Yamoussoukro, il coiffe à l’arrivée le porteur du maillot de leader, Fofana Issiaka. Une belle course qui lui permet de s’approprier la tunique mise en jeu par la REO. Leader dès lors, il ne lâche plus prise et réalise sa seconde consécration sur cette compétition après 2007. «Une belle victoire pour la Côte d’Ivoire. C’est toute la Côte d’Ivoire qui gagne. Le trophée de leader porte le nom du président de la Côte d’Ivoire, on ne peut le laisser partir deux années consécutivement. Je remercie toutes les équipes ivoiriennes qui ont travaillé ensemble pour faciliter ce succès», a lâché Lokossué Eugène.
La victoire de la solidarité
«C’est sur le terrain que nous avons été obligés de constituer des équipes nationales. Chaque équipe voulait courir pour son compte. Et les Camerounais nous causaient des problèmes. Pour pouvoir les contrer, nous avons constitué des équipes nationales avec pour objectif, la défense des couleurs nationales». Des propos pleins de sens prononcés par l’entraîneur national, Drissa Fofana au moment de la consécration de Lokossué Kouamé Eugène. En effet, il a fallu que le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (FIC), Eugène Dié Kacou rappelle à l’ordre les responsables de l’ASFA Moossou, de l’AS Cavel de Koumassi et de la SOA. A ces derniers, il a demandé de privilégier l’intérêt national. Un message fort réussi 5 sur 5 par les équipes ivoiriennes qui ont décidé de travailler en équipe. Cette solidarité a permis aux Ivoiriens d’occuper constamment la place de leader au classement. Les Camerounais, véritables adversaires des Ivoiriens, peinent dès cet instant, à revenir au premier plan. Et quand Konté Bassirou devait laisser le maillot de leader, il tombait sur les épaules de Fofana Issiaka, champion de Côte d’Ivoire 2009. Ce dernier le cédait à son tour à Lokossué qui le garda jusqu’au finish. Un bel exemple de solidarité à saluer.
La poisse camerounaise
Vainqueur de l’édition 2008 (leader et meilleure équipe), la SNH n’a pas connu le même rayonnement cette année. Une 23e édition qui ne restera pas longtemps dans la mémoire du capitaine Tega Martinien et ses équipiers. Devant l’esprit de solidarité affichée par les Ivoiriens à l’entame de la 3e étape Bondoukou-Agnibilékrou, les Camerounais n’ont plus jamais vu le bout du tunnel jusqu’au sacre final de l’Ivoirien Lokossué.
Petroci, Lonaci, CNE, ces sauveurs
La REO, abandonnée dans les ultimes instants précédant le lancement de la 23e édition de la REI par son sponsor et parrain habituel du maillot de leader, a tenu son pari. Celui d’organiser sans accrocs la compétition. Devant le manque de preneur du maillot de leader, Georges Adou et son équipe ont pris leurs responsabilités en se l’appropriant. Mais cela ne suffisait pas pour organiser une telle compétition nécessitant assez de moyens financiers. C’est à ce niveau que la partition de certains partenaires a été primordiale. La société d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Lonaci), la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci), la Caisse nationale d’Epargne (CNE) ont apporté une note positive à la réalisation et à l’organisation de cette compétition.
La bonne réussite de cette 23e édition de la REI a eu également l’apport de l’UCI représentée par des experts de GSO.
Au total, la REO a organisé la 23e édition de la REI malgré le désistement de son partenaire capital. Toutefois, on ne peut occulter quelques frémissements constatés au niveau de l’hébergement et de la restauration. Et surtout la grosse colère manifestée par les Camerounais qui ont dénoncé une organisation et un traitement partisan qui, selon eux, sont de nature à favoriser le succès final de la Côte d’Ivoire.
OUATTARA Gaoussou
Le sacre de Lokossué
Deux victoires d’étapes avec à la clé le maillot de leader. Lokossué Kouamé Eugène, resté constant depuis le premier coup de pédales à Bondoukou, a su attendre le moment pour s’affirmer. Deuxième au classement au terme de la 7e étape (49s de retard), le coureur de l’ASFA Moossou commence à croire à son étoile dans sa ville natale, Dimbokro où il signe sa première victoire d’étape. Accusant un retard de 38s au coup d’envoi de la 10e étape à Yamoussoukro, il coiffe à l’arrivée le porteur du maillot de leader, Fofana Issiaka. Une belle course qui lui permet de s’approprier la tunique mise en jeu par la REO. Leader dès lors, il ne lâche plus prise et réalise sa seconde consécration sur cette compétition après 2007. «Une belle victoire pour la Côte d’Ivoire. C’est toute la Côte d’Ivoire qui gagne. Le trophée de leader porte le nom du président de la Côte d’Ivoire, on ne peut le laisser partir deux années consécutivement. Je remercie toutes les équipes ivoiriennes qui ont travaillé ensemble pour faciliter ce succès», a lâché Lokossué Eugène.
La victoire de la solidarité
«C’est sur le terrain que nous avons été obligés de constituer des équipes nationales. Chaque équipe voulait courir pour son compte. Et les Camerounais nous causaient des problèmes. Pour pouvoir les contrer, nous avons constitué des équipes nationales avec pour objectif, la défense des couleurs nationales». Des propos pleins de sens prononcés par l’entraîneur national, Drissa Fofana au moment de la consécration de Lokossué Kouamé Eugène. En effet, il a fallu que le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (FIC), Eugène Dié Kacou rappelle à l’ordre les responsables de l’ASFA Moossou, de l’AS Cavel de Koumassi et de la SOA. A ces derniers, il a demandé de privilégier l’intérêt national. Un message fort réussi 5 sur 5 par les équipes ivoiriennes qui ont décidé de travailler en équipe. Cette solidarité a permis aux Ivoiriens d’occuper constamment la place de leader au classement. Les Camerounais, véritables adversaires des Ivoiriens, peinent dès cet instant, à revenir au premier plan. Et quand Konté Bassirou devait laisser le maillot de leader, il tombait sur les épaules de Fofana Issiaka, champion de Côte d’Ivoire 2009. Ce dernier le cédait à son tour à Lokossué qui le garda jusqu’au finish. Un bel exemple de solidarité à saluer.
La poisse camerounaise
Vainqueur de l’édition 2008 (leader et meilleure équipe), la SNH n’a pas connu le même rayonnement cette année. Une 23e édition qui ne restera pas longtemps dans la mémoire du capitaine Tega Martinien et ses équipiers. Devant l’esprit de solidarité affichée par les Ivoiriens à l’entame de la 3e étape Bondoukou-Agnibilékrou, les Camerounais n’ont plus jamais vu le bout du tunnel jusqu’au sacre final de l’Ivoirien Lokossué.
Petroci, Lonaci, CNE, ces sauveurs
La REO, abandonnée dans les ultimes instants précédant le lancement de la 23e édition de la REI par son sponsor et parrain habituel du maillot de leader, a tenu son pari. Celui d’organiser sans accrocs la compétition. Devant le manque de preneur du maillot de leader, Georges Adou et son équipe ont pris leurs responsabilités en se l’appropriant. Mais cela ne suffisait pas pour organiser une telle compétition nécessitant assez de moyens financiers. C’est à ce niveau que la partition de certains partenaires a été primordiale. La société d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Lonaci), la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci), la Caisse nationale d’Epargne (CNE) ont apporté une note positive à la réalisation et à l’organisation de cette compétition.
La bonne réussite de cette 23e édition de la REI a eu également l’apport de l’UCI représentée par des experts de GSO.
Au total, la REO a organisé la 23e édition de la REI malgré le désistement de son partenaire capital. Toutefois, on ne peut occulter quelques frémissements constatés au niveau de l’hébergement et de la restauration. Et surtout la grosse colère manifestée par les Camerounais qui ont dénoncé une organisation et un traitement partisan qui, selon eux, sont de nature à favoriser le succès final de la Côte d’Ivoire.
OUATTARA Gaoussou