Après deux années d’Administration provisoire ponctuée de succès, le technocrate a exprimé sa gratitude à la presse.
Après deux années passées à la tête de l’Administration provisoire du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), Armand Gérard Obou a fait ses adieux, jeudi dernier au Plateau, aux journalistes culturels. Il a profité de l’occasion du cocktail pour offrir un téléviseur grand écran plasma à l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire (Ujocci) et de nombreux présents dont des dictaphones numériques de dernière génération.
Ayant déjà remis les conclusions de sa mission au directeur général du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), Ahoua Don Mello, qui l’a coopté pour conduire la réforme du Burida après saisine du ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé, le technocrate bénéficie, actuellement, de trois mois de vacances. Pendant ce temps, le renouvellement des instances du Burida tire à sa fin avec l’élection du Conseil d’administration dans 72h.
C’est pourquoi, il a tenu à faire remarquer que ces résultats positifs qui devraient déboucher sur la rétrocession de la structure de gestion du droit d’auteur aux créateurs d’œuvres de l’esprit, conformément à la volonté exprimée par le Chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo, sont le fruit d’une saine collaboration avec toute l’équipe du Burida. Mais aussi le fait du soutien de son épouse et de ses enfants.
Toutefois, se démarquant des rumeurs qui le verraient postuler au poste de directeur général, Armand Obou affirme que «tout est accompli». Et de reconnaître, un brin moraliste, que «la victoire a de nombreux pères». Au-delà, il lève le voile sur son futur itinéraire personnel sans entrer dans les détails. «La culture apparaît comme un des derniers vecteurs d’influence (…) Consciente de nouvel enjeu de géopolitique de la culture, la Côte d’Ivoire devrait, désormais, mettre en œuvre une politique culturelle internationale adaptée afin de soutenir son poids politique sous-régional à travers le monde, c’est cela la diplomatie culturelle. Tel est l’enjeu nouveau pour le repositionnement de la Côte d’Ivoire d’après-guerre». Armand Obou impute à la diplomatie culturelle dans laquelle il s’inscrit résolument les vertus d’une Afrique conquérante. A juste titre, il prend les journalistes à témoin pour «ouvrir ensemble le chantier d’un bon terrain d’expérimentation de notre diplomatie culturelle au départ de l’Afrique du Sud, pays organisateur de la Coupe du monde 2010». Un rendez-vous qui devrait permettre de savoir les nouvelles attributions professionnelles de celui qui redonna au Burida ses lettres de noblesse.
Selon certaines indiscrétions, l’homme aurait été coopté par une institution internationale pour conduire un projet d’envergure sur l’Afrique, l’Europe et l’Amérique latine dans la mouvance du 1er Mondial sur le continent africain. Nous y reviendrons.
Rémi Coulibaly
Après deux années passées à la tête de l’Administration provisoire du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), Armand Gérard Obou a fait ses adieux, jeudi dernier au Plateau, aux journalistes culturels. Il a profité de l’occasion du cocktail pour offrir un téléviseur grand écran plasma à l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire (Ujocci) et de nombreux présents dont des dictaphones numériques de dernière génération.
Ayant déjà remis les conclusions de sa mission au directeur général du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), Ahoua Don Mello, qui l’a coopté pour conduire la réforme du Burida après saisine du ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé, le technocrate bénéficie, actuellement, de trois mois de vacances. Pendant ce temps, le renouvellement des instances du Burida tire à sa fin avec l’élection du Conseil d’administration dans 72h.
C’est pourquoi, il a tenu à faire remarquer que ces résultats positifs qui devraient déboucher sur la rétrocession de la structure de gestion du droit d’auteur aux créateurs d’œuvres de l’esprit, conformément à la volonté exprimée par le Chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo, sont le fruit d’une saine collaboration avec toute l’équipe du Burida. Mais aussi le fait du soutien de son épouse et de ses enfants.
Toutefois, se démarquant des rumeurs qui le verraient postuler au poste de directeur général, Armand Obou affirme que «tout est accompli». Et de reconnaître, un brin moraliste, que «la victoire a de nombreux pères». Au-delà, il lève le voile sur son futur itinéraire personnel sans entrer dans les détails. «La culture apparaît comme un des derniers vecteurs d’influence (…) Consciente de nouvel enjeu de géopolitique de la culture, la Côte d’Ivoire devrait, désormais, mettre en œuvre une politique culturelle internationale adaptée afin de soutenir son poids politique sous-régional à travers le monde, c’est cela la diplomatie culturelle. Tel est l’enjeu nouveau pour le repositionnement de la Côte d’Ivoire d’après-guerre». Armand Obou impute à la diplomatie culturelle dans laquelle il s’inscrit résolument les vertus d’une Afrique conquérante. A juste titre, il prend les journalistes à témoin pour «ouvrir ensemble le chantier d’un bon terrain d’expérimentation de notre diplomatie culturelle au départ de l’Afrique du Sud, pays organisateur de la Coupe du monde 2010». Un rendez-vous qui devrait permettre de savoir les nouvelles attributions professionnelles de celui qui redonna au Burida ses lettres de noblesse.
Selon certaines indiscrétions, l’homme aurait été coopté par une institution internationale pour conduire un projet d’envergure sur l’Afrique, l’Europe et l’Amérique latine dans la mouvance du 1er Mondial sur le continent africain. Nous y reviendrons.
Rémi Coulibaly