Le nombre des auteurs de l'assassinat du procureur Sioblo s'agrandit : la police criminelle vient de mettre la main sur les six membres du gang encore en cavale depuis la nuit de leur forfait.
Suite à l'assassinat du procureur Sioblo, dans le quartier de Niangon caféier, au mois de mai dernier, la police de lutte contre la criminalité a ouvert une enquête. Le 13 mai, une information bien exploitée a permis aux agents de la police criminelle de mettre la main sur Bamba, le chauffeur du gang. Conduit à leur base, il n'a fait aucune difficulté à citer Gnali Ouraga Parfait alias Sam Couk. A partir de ce dernier, Sangaré Baba et Kambiré ont été appréhendés. Passés à table à leur tour, ils ont cité certains de leurs acolytes. Le dimanche 5 juillet, Baba et Jean-Louis Ouraga ont été pris. Ces deux individus venaient de perpétrer un braquage et se sont évanouis dans la nature à la faveur de la pénombre, alors que la police était à leur trousse. Ils ont eu pour point de chute Kouté village, dans la commune de Yopougon. Des jeunes qui ont trouvé l'attitude de ces individus suspects, les ont coincés. Fouillés au corps, l'un
d'eux était porteur d'une arme à feu, un fusil à canon scié. Les éléments du CeCOS alertés sont descendus sur les lieux pour appréhender les malfrats qu'ils ont conduits à leur base avant de les remettre à la police de lutte contre la criminalité qui a identifié Kambiré Sié Tiéry dit «Cabri vert», propriétaire du fusil à canon scié. Il a présenté les autres comme ses nouvelles recrues pour quitter le groupe de Gnaly, son ex-chef. Avec sa nouvelle équipe, ils attaquent les mardis et vendredis les commerçants et autres visiteurs du marché aux friperies de Kouté. D'autres informations ont permis aux agents de la police d'appréhender le parrain du gang, Amani N' Guessan à Yopougon dans les environs du collège Singa. Ce dernier a reconnu être «le vieux père» du gang. Les bandits lui donnaient des objets et de l'argent qui lui permettent de subvenir à ses besoins de famille.
Rappelons que ce gang a plusieurs attaques à main armée et des viols à son actif. Depuis dimanche 5 juillet, ils sont en observation dans les locaux de la police judiciaire au Plateau.
Par Honoré Banhi
Suite à l'assassinat du procureur Sioblo, dans le quartier de Niangon caféier, au mois de mai dernier, la police de lutte contre la criminalité a ouvert une enquête. Le 13 mai, une information bien exploitée a permis aux agents de la police criminelle de mettre la main sur Bamba, le chauffeur du gang. Conduit à leur base, il n'a fait aucune difficulté à citer Gnali Ouraga Parfait alias Sam Couk. A partir de ce dernier, Sangaré Baba et Kambiré ont été appréhendés. Passés à table à leur tour, ils ont cité certains de leurs acolytes. Le dimanche 5 juillet, Baba et Jean-Louis Ouraga ont été pris. Ces deux individus venaient de perpétrer un braquage et se sont évanouis dans la nature à la faveur de la pénombre, alors que la police était à leur trousse. Ils ont eu pour point de chute Kouté village, dans la commune de Yopougon. Des jeunes qui ont trouvé l'attitude de ces individus suspects, les ont coincés. Fouillés au corps, l'un
d'eux était porteur d'une arme à feu, un fusil à canon scié. Les éléments du CeCOS alertés sont descendus sur les lieux pour appréhender les malfrats qu'ils ont conduits à leur base avant de les remettre à la police de lutte contre la criminalité qui a identifié Kambiré Sié Tiéry dit «Cabri vert», propriétaire du fusil à canon scié. Il a présenté les autres comme ses nouvelles recrues pour quitter le groupe de Gnaly, son ex-chef. Avec sa nouvelle équipe, ils attaquent les mardis et vendredis les commerçants et autres visiteurs du marché aux friperies de Kouté. D'autres informations ont permis aux agents de la police d'appréhender le parrain du gang, Amani N' Guessan à Yopougon dans les environs du collège Singa. Ce dernier a reconnu être «le vieux père» du gang. Les bandits lui donnaient des objets et de l'argent qui lui permettent de subvenir à ses besoins de famille.
Rappelons que ce gang a plusieurs attaques à main armée et des viols à son actif. Depuis dimanche 5 juillet, ils sont en observation dans les locaux de la police judiciaire au Plateau.
Par Honoré Banhi
