Siki Blon Blaise a parlé. Il a fait des révélations sur la gestion de Mabri et les militants ne décolèrent pas. Cette colère annonce-t-elle le déclin politique du président de l`Udpici ?
La case de l`Union pour la démocratie et la paix en Côte d`Ivoire (Udpci) construite par feu l`ancien chef d`Etat, le Général robert Guéi, brûle et se vide de ses occupants. Même si le gros calibre, l`honorable Siki Blon Blaise, Superviseur de la région des Montagnes et du Bafing, ne s`avoue pas partant, pour l`instant, il est à observer que cette sortie du " bulldozer ", sonne comme le début de la fin de la carrière politique de Mabri Toikeusse; en tant que président de l`Udpci. L`homme ne " gère pas bien " et ne se gère pas bien non plus. Parce que lorsqu`on est à la tête d`un parti politique, on a le souci permanent de l`implanter partout dans le pays. Et cela passe nécessairement par des hommes et des femmes à qui l`on donne les moyens. C`est, en tout cas, de cette façon que le Pdci-Rda, le Fpi, ou encore le Pit ont pu étendre leurs bases jusque dans les hameaux les plus reculés. Une pratique adoptée d`ailleurs par l`instigateur de l`Udpci, le Général Robert Guéi. Qui a pu ainsi, avoir quatorze (14) députés à la dernière élection législative. Un résultat qui a propulsé l`Udpci au rang des formations politiques les plus significatives de Côte d`Ivoire. N`est-ce pas qu`on cite l`Udpci au nombre des quatre (4) grands partis (Pdci, Fpi, Rdr, Udpci)? C`était à l`époque de son ascendance avec le Général Guéi. Qui a su ménager les hommes, femmes et jeunes, membres de sa famille politique. D`où qu`ils viennent. Le Général décède en 2002. El Hadj Abdallah Mabri Toikeusse est porté aux affaires du parti. La suite, on la connait. Plusieurs cadres démissionnent, à la suite de dissensions internes. Dix (10) des quatorze (14) députés capitulent. Ils rejoignent leurs anciennes familles politiques ou créent les leurs. C`est le cas par exemple des anciens ministres, Paul Akoto Yao, Eric Kahé Kplohourou (pdt-Aird), Danielle Boni Claverie (pdte-Urd), Mme Tia Monnet, actuelle présidente du Conseil général de Biankouma, pour ne citer que ceux-là. Des hommes représentatifs que Mabri n`a pas su maintenir à l`Udpci. Si des piliers du parti comme Siki Blon Blaise, Woï Messé, Dié Mamdou et Noutoua Youdé le soutiennent. Ce ne pas pour longtemps. Le dernier cité claque la porte et rejoint le Rpp de Dona Fologo. Les trois autres et d`autres poids lourds lui restent fidèles. Malheureusement, Mabri ne changera pas sa manière de gérer le parti. Son implantation. Si l`on s`en tient aux révélations du Superviseur, Blon Blaise : "j`ai dit qu`il faut qu`on donne au moins 100 000Fcfa par trimestre aux oordonnateurs, secrétaires de section, pour faire le travail sur le terrain. Mais Mabri a refusé". Déçu, de son président Mabri Toikeusse, Siki Blon Blaise n`ira cependant pas du parti arc-en-ciel. Bien au contraire, "on va tout faire pour laver cette maison sale", promet-il. Le principal visé n`est personne d`autre, que le même Mabri. Que deviendra-t-il sur la scène politique, si tous les militants emboîtent le pas à Blon Blaise et lui retirent leur soutien ? En attendant, les Coordonateurs et les secrétaires de section convoquent les Albert (Mabri et Flindé), pour qu`ils s`expliquent sur la gestion du parti. Auront-ils les arguments solides, à même de contrebalancer toutes les révélations du " bulldozer ", sur leur gestion ? Toujours est-il qu`à l`issue de cette explication, le sort politique de Mabri Toikeusse sera connu. Et l`héritier de la case arc-en-ciel risque de se retrouver isolé par tous. Tant cette invitation résonne comme une sentence qui va refermer une autre page de la vie de l`Udpci.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
La case de l`Union pour la démocratie et la paix en Côte d`Ivoire (Udpci) construite par feu l`ancien chef d`Etat, le Général robert Guéi, brûle et se vide de ses occupants. Même si le gros calibre, l`honorable Siki Blon Blaise, Superviseur de la région des Montagnes et du Bafing, ne s`avoue pas partant, pour l`instant, il est à observer que cette sortie du " bulldozer ", sonne comme le début de la fin de la carrière politique de Mabri Toikeusse; en tant que président de l`Udpci. L`homme ne " gère pas bien " et ne se gère pas bien non plus. Parce que lorsqu`on est à la tête d`un parti politique, on a le souci permanent de l`implanter partout dans le pays. Et cela passe nécessairement par des hommes et des femmes à qui l`on donne les moyens. C`est, en tout cas, de cette façon que le Pdci-Rda, le Fpi, ou encore le Pit ont pu étendre leurs bases jusque dans les hameaux les plus reculés. Une pratique adoptée d`ailleurs par l`instigateur de l`Udpci, le Général Robert Guéi. Qui a pu ainsi, avoir quatorze (14) députés à la dernière élection législative. Un résultat qui a propulsé l`Udpci au rang des formations politiques les plus significatives de Côte d`Ivoire. N`est-ce pas qu`on cite l`Udpci au nombre des quatre (4) grands partis (Pdci, Fpi, Rdr, Udpci)? C`était à l`époque de son ascendance avec le Général Guéi. Qui a su ménager les hommes, femmes et jeunes, membres de sa famille politique. D`où qu`ils viennent. Le Général décède en 2002. El Hadj Abdallah Mabri Toikeusse est porté aux affaires du parti. La suite, on la connait. Plusieurs cadres démissionnent, à la suite de dissensions internes. Dix (10) des quatorze (14) députés capitulent. Ils rejoignent leurs anciennes familles politiques ou créent les leurs. C`est le cas par exemple des anciens ministres, Paul Akoto Yao, Eric Kahé Kplohourou (pdt-Aird), Danielle Boni Claverie (pdte-Urd), Mme Tia Monnet, actuelle présidente du Conseil général de Biankouma, pour ne citer que ceux-là. Des hommes représentatifs que Mabri n`a pas su maintenir à l`Udpci. Si des piliers du parti comme Siki Blon Blaise, Woï Messé, Dié Mamdou et Noutoua Youdé le soutiennent. Ce ne pas pour longtemps. Le dernier cité claque la porte et rejoint le Rpp de Dona Fologo. Les trois autres et d`autres poids lourds lui restent fidèles. Malheureusement, Mabri ne changera pas sa manière de gérer le parti. Son implantation. Si l`on s`en tient aux révélations du Superviseur, Blon Blaise : "j`ai dit qu`il faut qu`on donne au moins 100 000Fcfa par trimestre aux oordonnateurs, secrétaires de section, pour faire le travail sur le terrain. Mais Mabri a refusé". Déçu, de son président Mabri Toikeusse, Siki Blon Blaise n`ira cependant pas du parti arc-en-ciel. Bien au contraire, "on va tout faire pour laver cette maison sale", promet-il. Le principal visé n`est personne d`autre, que le même Mabri. Que deviendra-t-il sur la scène politique, si tous les militants emboîtent le pas à Blon Blaise et lui retirent leur soutien ? En attendant, les Coordonateurs et les secrétaires de section convoquent les Albert (Mabri et Flindé), pour qu`ils s`expliquent sur la gestion du parti. Auront-ils les arguments solides, à même de contrebalancer toutes les révélations du " bulldozer ", sur leur gestion ? Toujours est-il qu`à l`issue de cette explication, le sort politique de Mabri Toikeusse sera connu. Et l`héritier de la case arc-en-ciel risque de se retrouver isolé par tous. Tant cette invitation résonne comme une sentence qui va refermer une autre page de la vie de l`Udpci.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
