La décision de la CEI de ne plus reprendre l’opération d’enrôlement n’est pas aussi catégorique qu’on pourrait le croire. Selon une source proche du cabinet de Robert Mambé, président de cette institution électorale, cette décision d’arrêter l’enrôlement répond à une certaine logique. C’est que, dans le programme établi par la CEI, l’enrôlement est terminé depuis le 5 juin. La dernière prolongation qui vient de s’achever n’est que le produit de la réunion du CPC tenue le mois dernier à Ouagadougou, la capitale burkinabè. C’est dire, selon les membres de la Commission électorale, que le report ne dépend plus d’eux, mais bien d’une décision politique. Par ailleurs, ils estiment que, s’ils sont saisis par un individu, un groupe d’individus, un groupement politique ou autres, ils examineront la requête et décideront en toute souveraineté.
Les derniers pétitionnaires sortis des registres d’Etat-civil fraîchement renouvelés étant encore très nombreux à vouloir être enrôlés, le CPC devrait, de notre point de vue, se pencher sur leur cas pour demander encore la prolongation de l’enrôlement sur toute l’étendue du territoire.
AVS
Les derniers pétitionnaires sortis des registres d’Etat-civil fraîchement renouvelés étant encore très nombreux à vouloir être enrôlés, le CPC devrait, de notre point de vue, se pencher sur leur cas pour demander encore la prolongation de l’enrôlement sur toute l’étendue du territoire.
AVS