Les acteurs de la filière café-cacao sont depuis hier, en conclave à Abidjan, pour dessiner l'avenir de ce secteur en proie à des difficultés.
Chargé de la réforme café- cacao, afin de proposer des solutions idoines aux difficultés qui minent le secteur, le comité que dirige Mme Géraldine Odéhouri-Brou a décidé de passer à la vitesse supérieure. Il inaugure depuis hier à Abidjan, une série de rencontres avec tous les acteurs du secteur. A l'ouverture, la présidente du comité a fait savoir à l'ensemble de tous les acteurs, dont les producteurs, responsables de coopératives, ministère de l'agriculture, exportateurs, industriels et autres chocolatiers qu'il s'agit de donner des éléments novateurs pour l'avenir de la filière. Avant de les inviter à un ferme engagement pour un lendemain meilleur de la filière café-cacao. Ainsi, tout au long de ces différents ateliers qui prennent fin le 23 juillet prochain, six principaux thèmes seront débattus. Il s'agit entre autres de la production, de la commercialisation intérieure et financement, de la commercialisation extérieure et financement, de la valorisation et la transformation, l'économie caféière et cacaoyère durable et le cadre légal et réglementaire. Certes, le mandat de trois mois du comité est très court, mais, Mme Géraldine Odéhouri-Brou pense que l'engagement des uns et des autres apportera une réponse claire et nette à la filière. Crées par décret n° 2009-54 du 27 février, le comité a pour mission entre autres, de redéfinir le cadre organique de la filière, y compris une description complète des opérateurs par type d'activité. Il doit également proposer des mesuresd'amélioration du système de commercialisation en interne et externe, tout en élaborant un système de gestions rigoureuses et proposer un système d'évaluation périodique des performances de la filière et d'évaluer l'impact des mesures issues des ordonnances n° 2008-259 du 19 septembre 2008, modifiant et complétant l'ordonnance n°2000-583 du 17 août 2000 fixant les objectifs de l'action économique de l'Etat en matière de commercialisation du café et du cacao. Pour cette première journée, les séminaristes ont fait le diagnostic de la production des deux produits, en faisant l'état des lieux de la production mondiale et au plan national, l'accès au foncier rural, la recherche, la vulgarisation agricole et l'encadrement, les ressources humaine et sociologique, la disponibilité et l'accès au matériel végétal de qualité, le financement des intrants et de l'exploitation, le système de culture, l'entretien des parcelles et méthodes de lutte contre les maladies du cacao, les activités de récolte et post-récolte, l'économie de l'exploitation, les producteurs et leurs organisations et les questions spécifiques, telles les subventions aux planteurs, les prévisions des récoltes et l'assurance maladie. Des points forts et les faiblesses ont été dégagés. Si les acteurs reconnaissent la première place qu'occupe la Côte d'Ivoire au niveau du cacao avec 1,4 million de tonnes et 3e producteur africain au niveau du café robusta et de plusieurs autres atouts, tels que : l'extension des terres cultivables et d'une loi relative au foncier rural, ainsi que l'existence d'une structure d'encadrement (Anader), des centres de formation des agents et des paysans, d'un potentiel humain estimé à plus de un million d'individus ; Cependant, ils reconnaissent plusieurs faiblesses. Qui sont entre autres, le vieillissement du verger où 69% ont plus de 25 ans, le faible rendement de ces deux récoltes, la concurrence d'autres cultures telles que l'hévéa, le palmier à huile, l'anacarde…Sans oublier la grande lenteur dans l'application de la loi foncière, l'existence de nombreux conflits fonciers, le manque de moyens de la politique de l'Anader…En tout cas, avec ce premier round, des espoirs novateurs semblent pointer à l'horizon pour la filière en général et pour tous les acteurs en particulier.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Chargé de la réforme café- cacao, afin de proposer des solutions idoines aux difficultés qui minent le secteur, le comité que dirige Mme Géraldine Odéhouri-Brou a décidé de passer à la vitesse supérieure. Il inaugure depuis hier à Abidjan, une série de rencontres avec tous les acteurs du secteur. A l'ouverture, la présidente du comité a fait savoir à l'ensemble de tous les acteurs, dont les producteurs, responsables de coopératives, ministère de l'agriculture, exportateurs, industriels et autres chocolatiers qu'il s'agit de donner des éléments novateurs pour l'avenir de la filière. Avant de les inviter à un ferme engagement pour un lendemain meilleur de la filière café-cacao. Ainsi, tout au long de ces différents ateliers qui prennent fin le 23 juillet prochain, six principaux thèmes seront débattus. Il s'agit entre autres de la production, de la commercialisation intérieure et financement, de la commercialisation extérieure et financement, de la valorisation et la transformation, l'économie caféière et cacaoyère durable et le cadre légal et réglementaire. Certes, le mandat de trois mois du comité est très court, mais, Mme Géraldine Odéhouri-Brou pense que l'engagement des uns et des autres apportera une réponse claire et nette à la filière. Crées par décret n° 2009-54 du 27 février, le comité a pour mission entre autres, de redéfinir le cadre organique de la filière, y compris une description complète des opérateurs par type d'activité. Il doit également proposer des mesuresd'amélioration du système de commercialisation en interne et externe, tout en élaborant un système de gestions rigoureuses et proposer un système d'évaluation périodique des performances de la filière et d'évaluer l'impact des mesures issues des ordonnances n° 2008-259 du 19 septembre 2008, modifiant et complétant l'ordonnance n°2000-583 du 17 août 2000 fixant les objectifs de l'action économique de l'Etat en matière de commercialisation du café et du cacao. Pour cette première journée, les séminaristes ont fait le diagnostic de la production des deux produits, en faisant l'état des lieux de la production mondiale et au plan national, l'accès au foncier rural, la recherche, la vulgarisation agricole et l'encadrement, les ressources humaine et sociologique, la disponibilité et l'accès au matériel végétal de qualité, le financement des intrants et de l'exploitation, le système de culture, l'entretien des parcelles et méthodes de lutte contre les maladies du cacao, les activités de récolte et post-récolte, l'économie de l'exploitation, les producteurs et leurs organisations et les questions spécifiques, telles les subventions aux planteurs, les prévisions des récoltes et l'assurance maladie. Des points forts et les faiblesses ont été dégagés. Si les acteurs reconnaissent la première place qu'occupe la Côte d'Ivoire au niveau du cacao avec 1,4 million de tonnes et 3e producteur africain au niveau du café robusta et de plusieurs autres atouts, tels que : l'extension des terres cultivables et d'une loi relative au foncier rural, ainsi que l'existence d'une structure d'encadrement (Anader), des centres de formation des agents et des paysans, d'un potentiel humain estimé à plus de un million d'individus ; Cependant, ils reconnaissent plusieurs faiblesses. Qui sont entre autres, le vieillissement du verger où 69% ont plus de 25 ans, le faible rendement de ces deux récoltes, la concurrence d'autres cultures telles que l'hévéa, le palmier à huile, l'anacarde…Sans oublier la grande lenteur dans l'application de la loi foncière, l'existence de nombreux conflits fonciers, le manque de moyens de la politique de l'Anader…En tout cas, avec ce premier round, des espoirs novateurs semblent pointer à l'horizon pour la filière en général et pour tous les acteurs en particulier.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr