Le prix Houphouët comme si vous y étiez, hier à Paris…

Lula, le lauréat était accompagné de
son épouse et des membres de sa famille
Le lauréat du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix, le président brésilien Luiz I. Lula da Silva avait, hier, à ses côtés, son épouse Marina Laetitia da Silva et d'autres membres de sa famille. Lula a été fortement ovationné à son entrée et à sa sortie de la salle 1 de la maison l'Unesco. Son ministre des relations extérieures et celui de la Culture étaient également là.

Le dernier prix Houphouët de l'actuel DG de l'Unesco
Elu pour 10 ans, le mandat du Japonais Koïchiro Matsuura, directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) prend fin dans quelques mois. C'est donc sa dernière cérémonie du prix Houphouët qu'il venait de présider hier. Le Président Bédié (protecteur du prix) lui a rendu un vibrant hommage, hier, et lui a exprimé sa profonde gratitude pour avoir contribué à pérenniser ce prix qui porte l'illustre nom du bâtisseur de la Côte d'Ivoire.

En novembre prochain, le prix Houphouët aura 20 ans
Les années passent si vite! En novembre prochain, le prix Houphouët-Boigny aura 20 ans d'existence et le 1/3 de ses lauréats a été prix Nobel. D'où toute sa notoriété.

Le président du jury, Dr Henri Kissinger, absent pour la première fois
Dr Henri Kissinger, président du jury du prix Houphouët-Boigny, était le grand absent à la cérémonie d'hier. Aucune raison officielle n'a été donnée, mais il serait tout simplement indisponible à la date d'hier. Toutefois, il a présidé les séances de délibération. C'est son vice-président, Mario Suarez, qui a proclamé les résultats et expliqué pourquoi le choix de Lula.

Joe Biden,
le vice-président américain, représentait Obama
En visite officielle en Russie, le président américain Obama s'est fait dignement représenter par son vice-président Joe Biden dont la présence a rehaussé une fois de plus ce prix. Le vice-président américain était venu apporter son soutien à Lula de l'Amérique latine.

Wade en manager et
en D. J, hier à l'Unesco
"Wade et Lula, même combat", c'était le titre qui barrait la "une" hier d'un périodique spécialement édité pour cette cérémonie. Le président sénégalais Abdoulaye Wade, présent personnellement à cette cérémonie et accompagné du président Cap verdien, a longuement chanté les louanges du président brésilien, son ami. Imaginez l'avocat devenu président au crachoir en train de vanter les mérites de son idole ! Wade a promis parler en 5 mn, mais il est resté au micro pendant 15 mn. A la fois comme un grand manager qui invitait Lula à un festival mondial des arts nègres en novembre prochain à Dakar et aussi comme un D. J dans le sens plein du terme. Sacré Wade "Sopi" qui a mobilisé des Sénégalais venus l'acclamer, hier fortement et vigoureusement.

Bédié crée l'émeute à sa sortie
Pendant plus de 30 mn, hier, le Président Bédié, à sa sortie de la salle 1 de la maison de l'Unesco où a eu lieu la cérémonie, a été ovationné par des centaines d'Ivoiriens, militants du Pdci, qui avaient à leurs côtés tous les autres du Rhdp. Le Président Bédié et son épouse Bomo Henriette ont eu du mal à rejoindre leur véhicule de commandement. Là où ils devraient mettre 5 mn, ils y ont passé plus de 20. L'ambiance était bonne et très festive.

Le Président du Rdr
était bel et bien là
Le Président du Rdr, accompagné de Cissé Bacongo, de Amadou Soumahoro, d'Ali Kéïta et de Sanogo "Monsieur élections du Rdr", était, comme les autres années, bel et bien, présent à cette cérémonie. Il a été applaudi à son arrivée par les militants du Rhdp.

Les artistes sénégalais sur scène et les artistes ivoiriens dehors
Meway, John Jongoss, Assifirix et bien d'autres artistes ivoiriens n'ont non seulement pas eu droit à la salle hier (ils ont suivi la cérémonie sur écran géant), mais ils se sont plus sentis frustrés de voir des artistes sénégalais occuper seuls la scène pendant 20 mn. Alors qu'il s'agit du prix qui porte le nom du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny. Cela a été mal apprécié par beaucoup d'Ivoiriens hier à l'Unesco. Il faut que le secrétaire exécutif, Alioune Traoré, remédie à cela.

Le groupe parlementaire Pdci était là
Ils sont à tous les grands rendez-vous, les députés du Pdci-Rda. Ils étaient là et bien nombreux à la cérémonie d'hier. Nous avons vu leur président Moulod, les députés Brou René, Ahoussou Jeannot (et son épouse) Salé Poli, Gouali Dodo…

Danho Paulin préoccupé par la communication du Pdci-Rda
Il était notre voisin, hier. Le maire d'Attécoubé était visiblement préoccupé par l'épineuse question de la communication du Président Bédié, candidat du Pdci-Rda à la présidentielle. Pour Danho Paulin, la campagne a déjà commencé, il faut déjà engager une politique de communication dynamique. Comme pour dire que les prochaines élections seront gagnées par celui qui aura remporté la bataille de l'opinion. Il n'a pas tort.

Allah, le seul ministre Pdci en fonction, présent
Pour de multiples empêchements, tous les ministres Pdci n'ont pu effectuer le déplacement de Paris cette fois-ci. Ils étaient bien représentés par le ministre Allah Kouadio Rémi à qui, hier, Jules Assa a cédé son siège avec humilité. Merci Assa, le grand combattant.

Mme Dao était là, KKB
n'a pu être présent
Bien que convalescente, la présidente nationale de l'Ufpdci, fille de Mamadou Coulibaly, n'a pas voulu se faire conter cette édition du prix Houphouët. Mme Henriette Dao Coulibaly qui, visiblement, se sent mieux, était dans la loge officielle. Annoncé, KKB, le président de la Jpdci, n'a pu finalement effectuer le déplacement. Il aurait eu un empêchement de dernière heure. Une absence qui donne un sursis au président de la Jpdci France qui danserait le tango politique. Un pied au Pdci, un pied dehors.

Guikahué était arrivé d'Allemagne
Le SGA à la mobilisation et à l'organisation du Pdci-Rda, Maurice Kakou Guikahué, était présent, hier. Arrivé d'Allemagne où il a assisté au mariage de sa fille, Guikahué a tenu à participer à cette cérémonie d'hommage à Houphouët dont il fut l'un de ses derniers médecins.

Ouégnin, Essy Amara, Abdoulaye Diallo, des abonnés permanents
Le doyen Abdoulaye Diallo, Georges Ouégnin et Essy Amara, adonnés permanents à ce prix (fidèles parmi les fidèles d'Houphouët) étaient bien là. Ils ont suivi de bout en bout cette émouvante et belle cérémonie. Tout comme les ministres Jean-Claude Brou et Ahoua N'doly Théophile.

L'incident qui a donné de la frayeur
Au moment où le lauréat Lula recevait son prix, hier, deux membres de l'Ong Greenpeace, on ne sait comment, ont surgi sur le podium avec chacun en main une banderole où l'on pouvait lire "Lula, sauvez l'Amazonie". Ils sont été maîtrisés par le service de sécurité. Mais l'acte était déjà posé et leur message était déjà aussi passé. Bien passé même.

Kossougro s'était quelque peu isolé…
Me Kossougro Séry était hier à la cérémonie. Installé pratiquement à l'arrière de la salle, le délégué Pdci de Daloa a dû sûrement se mettre là parce qu'il était quelque peu en retard. Mais il a assisté à la cérémonie dans la salle, mais pas dehors comme beaucoup d'autres Ivoiriens.

N'zi Paul David n'a pu
assister à la cérémonie
Hier matin, le directeur de cabinet de Gbagbo s'est rendu en personne au bureau du Dg de l'Unesco pour avoir enfin sa carte d'invitation. Koïchiro la lui a refusée non sans lui avoir donné les raisons : le discrédit qu'il a jeté sur le prix Houphouët l'année dernière au cours d'une sortie dans la presse et cela quelques jours seulement après la remise dudit prix à l'ancien président Finlandais qui deviendra prix Nobel trois mois plus tard. N'zi Paul David, venu représenter le Chef de l'Etat ivoirien, était le seul Ivoirien à avoir été refoulé à ce prix. Il doit rendre des comptes à Gbagbo qui, disaient des mauvaises langues, hier, à Paris, l'a fait venir pour l'humilier. Koudou, à sa manière, vient de sacrifier N'Zi Paul David.
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