Le prix du transport a connu encore une nouvelle hausse. Cette décision a été prise de façon cavalière par les transporteurs qui, eux, se sont appuyés sur une augmentation du prix du carburant. Ce fait a, évidemment, fâché les usagers qui ont murmuré dans leurs salons avant d'avaler la pilule. Et parce qu'en face, il se trouve qu'il n'y a personne pour défendre les consommateurs. La preuve, lorsque le prix du baril à l'international monte, rapidement, celui du transport suit. Mais quand il baisse, c'est là qu'on se joue de la population. Puisque la nouvelle situation n'entraîne aucune modification. On fait comme si rien n'était et le consommateur continue de payer cher pour se déplacer. Ce qui est d'ailleurs écœurant dans cette relation est que les associations et les syndicats qui prétendent défendre la population du coup disparaissent. On ne les voit pas au moment où l'on a besoin d'eux pour dénoncer les injustices et amener à les réparer. Le consommateur reste sans défense, orphelin et seul face à ses ennuis. C'est d'ailleurs le constat que fait tout le monde aujourd'hui. Mais quand il s'agit de faire les grands discours, de développer les grandes analyses à la télévision comme à la radio, ces syndicats sont les premiers à se faire voir. Mais tout cela n'est que du bruit, du vent juste pour faire le "m'as-tu vu". Car en réalité, ces géants au pied d'argile ne recherchent que des postes et rien d'autre. A la limite, ils ne représentent pas la population pour laquelle ils prétendent défendre les intérêts. Autrement dit, on les aurait entendus quand la décision d'augmenter les prix du transport et du carburant a été prise de façon unilatérale.
DJE KM
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