L’Association ivoirienne pour le bien-être familial (Aibef) abrite, depuis hier, et ce, jusqu`à demain, un atelier d’élaboration de stratégies de dynamisation du projet Santé jeunes. Organisé par le ministère de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs avec l’appui de l’Unfpa, à travers le projet «renforcement de l’offre de services conviviaux en matière de santé sexuelle et reproductive pour les adolescents et jeunes», cet atelier, au dire du coordonnateur technique national, M. Akely Gnagne, vise à «mettre en place un plan stratégique de renforcement des capacités de mobilisation des ressources en vue de la pérennisation des centres d’écoute et de conseils (Cec)». En effet, selon lui, les rapports sexuels chez les jeunes de moins de 16 ans sont souvent effectués sans moyens de prévention. Et de préciser que 44% des garçons et 75% des filles n’utilisent pas de préservatifs. C’est cette précocité des rapports sexuels qui favorise la prolifération des grossesses non désirées, avec comme corollaires l’abandon scolaire, le recours à l’avortement. Le gouvernement a mis en place un projet de promotion de la santé sexuelle et de la reproduction chez les jeunes dans 13 localités de la Côte d’Ivoire. Ce, afin de les informer et les prendre en charge en matière de Sr/Ist/Vih-Sida. Pour M. Philippe Delanne, représentant résident de l’Unfpa, ce programme devra aider à renforcer le cadre institutionnel et le volet opérationnel de la promotion de la jeunesse car, «elle est un maillon essentiel du développement durable de la Côte d’Ivoire». Bakayoko Issouf, représentant du ministre de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs, a par ailleurs rassuré que tous les moyens seront mis en œuvre pour l’épanouissement et le bien-être de la jeunesse.
Grâce Ouattara
Grâce Ouattara