“Personne ne peut m'empêcher de parler”. Le bout de phrase est de Blé Guirao, secrétaire général adjoint de l'UDPCI. Il a été prononcé avec conviction lors d'un entretien avec un confrère de la place. Nul ne peut empêcher Blé Guirao de parler. Ça c'est vrai, Gbagbo a libéré la parole et chacun peut s'exprimer librement, ce qui n'était pas possible il y a quelques années. Oui, motus et bouche cousue, les bravetchês et les faux héros d'aujourd'hui buvaient le calice jusqu'à la lie, allaient d'humiliation en humiliation sans jamais broncher. Chez moi, on dit tout simplement, à ces froussards d'hier qui jouent les braves, “Gbagbo t'a sauvé, Gbagbo t'a libéré”.
Revenons à Blé Guirao, l'ancien correspondant du quotidien La Voie à Daloa, l'ancien militant du FPI, qui a rallié l'UDPCI parce qu'il n'a pas bénéficié d'une bourse d'études au Sénégal. Maintenant à l'UDPCI où il s'est enraciné-n'est pas secrétaire général adjoint d'un parti politique qui veut-Blé Guirao a connu, en moins de deux semaines deux sorties qui ne sont pas passées inaperçues. Dans un quotidien de la place, il a affirmé, sûr de lui, et sans laisser aucune place aux dates qu'ils vont chasser le président Gbagbo du pouvoir le 29 novembre 2009. Ses enfantillages et propos anodins seraient passés inaperçus si le Directeur général de la société où Blé Guirao assume les fonctions de secrétaire général à ses heures libres, n'avait par un communiqué de presse sans ambiguité aucune, fait une démarcation nette entre les activités de la société qu'il dirige et les activités politiques du sieur Blé Guirao.
Dès que ce communiqué de presse a été publié dans les différents quotidiens de la place, le secrétaire général adjoint de l'UDPCI, surexcité comme une puce a encore déclaré à la presse : “Personne ne peut m'empêcher de parler”. Mises côte à côte, les deux déclarations de Blé Guirao donnent : “Nous chasserons Gbagbo du pouvoir le 29 novembre… personne ne peut m'empêcher de parler”. Pauvre Blé Guirao, a-t-il vraiment bien mesuré la portée et le désastre que peuvent créer de telles déclarations ? Nous pensons que non. Chasser le président Gbagbo ? Les mots ont vite fait de devenir des outrages au chef de l'Etat. Et puis, comment le chassera-t-il ? On voit poindre une menace à la sûreté de l'Etat. On ne dit pas tout et n'importe comment. La langue a beau être lourde, il faut faire l'effort de la tourner sept fois avant de parler.
On ne dit pas n'importe quoi, n'importe comment et n'importe quand. Si vous le faites, il y a toujours quelqu'un pour vous empêcher de parler. Il y a la loi et personne n'est au-dessus de celle-ci. On peut donc empêcher M. Blé Guirao de parler. En criant haut et fort que personne ne peut t'empêcher de parler cher ex-confrère, alors que tu es en train de dire que tu vas chasser le président du pouvoir, tu défies l'autorité de l'Etat, des institutions de la République. C'est la défiance à l'Etat, aux institutions de l'Etat. Quelqu'un peut t'empêcher de parler si tu dis des énormités mon cher Blé Guirao. Tu es encore un frêle “politicien” et attends d'être un peu endurci pour te risquer à de tels défis.
Par Franck Dally
Revenons à Blé Guirao, l'ancien correspondant du quotidien La Voie à Daloa, l'ancien militant du FPI, qui a rallié l'UDPCI parce qu'il n'a pas bénéficié d'une bourse d'études au Sénégal. Maintenant à l'UDPCI où il s'est enraciné-n'est pas secrétaire général adjoint d'un parti politique qui veut-Blé Guirao a connu, en moins de deux semaines deux sorties qui ne sont pas passées inaperçues. Dans un quotidien de la place, il a affirmé, sûr de lui, et sans laisser aucune place aux dates qu'ils vont chasser le président Gbagbo du pouvoir le 29 novembre 2009. Ses enfantillages et propos anodins seraient passés inaperçus si le Directeur général de la société où Blé Guirao assume les fonctions de secrétaire général à ses heures libres, n'avait par un communiqué de presse sans ambiguité aucune, fait une démarcation nette entre les activités de la société qu'il dirige et les activités politiques du sieur Blé Guirao.
Dès que ce communiqué de presse a été publié dans les différents quotidiens de la place, le secrétaire général adjoint de l'UDPCI, surexcité comme une puce a encore déclaré à la presse : “Personne ne peut m'empêcher de parler”. Mises côte à côte, les deux déclarations de Blé Guirao donnent : “Nous chasserons Gbagbo du pouvoir le 29 novembre… personne ne peut m'empêcher de parler”. Pauvre Blé Guirao, a-t-il vraiment bien mesuré la portée et le désastre que peuvent créer de telles déclarations ? Nous pensons que non. Chasser le président Gbagbo ? Les mots ont vite fait de devenir des outrages au chef de l'Etat. Et puis, comment le chassera-t-il ? On voit poindre une menace à la sûreté de l'Etat. On ne dit pas tout et n'importe comment. La langue a beau être lourde, il faut faire l'effort de la tourner sept fois avant de parler.
On ne dit pas n'importe quoi, n'importe comment et n'importe quand. Si vous le faites, il y a toujours quelqu'un pour vous empêcher de parler. Il y a la loi et personne n'est au-dessus de celle-ci. On peut donc empêcher M. Blé Guirao de parler. En criant haut et fort que personne ne peut t'empêcher de parler cher ex-confrère, alors que tu es en train de dire que tu vas chasser le président du pouvoir, tu défies l'autorité de l'Etat, des institutions de la République. C'est la défiance à l'Etat, aux institutions de l'Etat. Quelqu'un peut t'empêcher de parler si tu dis des énormités mon cher Blé Guirao. Tu es encore un frêle “politicien” et attends d'être un peu endurci pour te risquer à de tels défis.
Par Franck Dally
