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Société Publié le samedi 11 juillet 2009 | Le Patriote

Edition des manuels scolaires - Les professionnels du livre dénoncent une mauvaise politique

Les manuels scolaires, de l’autonomie à la souveraineté. C’est sous ce thème que les professionnels du livre (imprimeurs, éditeurs, libraires), ont organisé une conférence de presse le mercredi 8 juillet dernier, dans un hôtel de la place, au Plateau. A travers cette conférence animée par le PDG des éditions CEDA, M. Venance Kacou, les professionnels du livre ont appelé l’Etat ivoirien « à faire preuve de nationalisme économique en sauvant l’industrie du livre et surtout des manuels scolaire en Côte d’Ivoire ». Un appel justifié selon M. Kacou par le fait que l’appel d’offre lancé par la banque mondiale ne respecte pas la clause préférentielle de 15% sur les prix pour les entreprises nationales. « Cette clause indique que dans le cadre d’un appel d’offre international, les entreprises locales proposant un prix d’achat supérieur de 15% aux prix proposés par les entreprises étrangère sont retenues. Mais nous ne savons pas pourquoi pour l’appel d’offre de cette année, cette clause a disparu. C’est un danger pour l’industrie nationale du livre. Car tandis que les entreprises nationales paient les impôts, les entreprises étrangères qui remporteront l’appel, ne paieront rien. Pis, il y’aura perte d’emplois, les entreprises sinistrées ne pourront que fermer. Car il faut dire que toute la politique du livre en Côte d’Ivoire repose sur l’édition des manuels scolaires. C’est à partir des fonds générés par cette activité que nous pouvons éditer les autres livres », a expliqué M. Kacou. tout en ajoutant que pour un pays comme la Côte d’Ivoire « prendre le risque d’abandonner ainsi sa souveraineté dans un domaine important que l’éducation, c’est le priver de toutes les ressources économiques, techniques et humaines induites par les manuels. C’est aussi favoriser des entreprises étrangères qui, elles, n’apporteront rien d’autres que la marchandise livrée une seule fois. La valeur ajoutée, il la réserve à leur pays ». Ne demandant pas à être favorisées, ni pénalisées non plus, les professionnelles du livre invitent le gouvernement à réintroduire cette clause préférentielle dans l’appel d’offre international.
Dao Maïmouna
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