Au cours de la célébration du 14 juillet, fête de l’indépendance de la France, à la résidence de France, le nouvel ambassadeur Jean-Marc Simon a fait une adresse aux invités. Nous vous en proposons l’intégralité.
Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Mesdames et Messieurs, Chers compatriotes, Chers amis,
Je voudrais d’abord vous dire combien je me réjouis de vous accueillir ce soir si nombreux à la Résidence de France pour célébrer ce 14 Juillet.
Quelques jours après mon arrivée en Côte d’Ivoire, je suis heureux de pouvoir ainsi faire la connaissance de beaucoup d’entre vous ou d’en retrouver certains.
Je remercie tout particulièrement les entreprises françaises qui ont apporté leur contribution à la réussite de cette manifestation et dont les raisons sociales apparaitront sur les écrans disposés ici et là par les soins bienveillants de Canal Horizon.
Nul doute que l’an prochain nous ferons mieux encore.
Le 14 Juillet, je le sais, n’est pas une date indifférente en Côte d’Ivoire.
Il n’est plus besoin de rappeler la symbolique, de portée universelle, qui s’attache à elle.
La Liberté, les Droits de l’Homme, la Démocratie, sont des valeurs qui se confondent avec la République.
Après une carrière qui m’a conduit à suivre depuis plus d’un quart de siècle les affaires africaines, tant à Paris que dans différentes capitales francophones ou anglophones du Continent, je mesure l’honneur de pouvoir représenter la France auprès de ce grand pays qu’est la Côte d’Ivoire.
J’ai conscience, comme je l’exprimais il y a quelques jours à Son Excellence le Président Laurent GBAGBO à qui je remettais mes lettres de créance, d’arriver à Abidjan à un moment décisif qui devrait marquer, de façon définitive, avec la tenue prochaine de l’élection présidentielle et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, la fin de la crise sans précédent qu’a connue ce pays depuis son Indépendance.
Il a su trouver par lui même, faisant ainsi sa propre Histoire, la voie qui lui permet désormais de sortir des turbulences de cette décennie.
Que ni l’Etat, ni l’économie ne se soient effondrés au cours de cette période tragique témoigne, quoiqu’on ait pu dire, de sa cohésion et de sa vitalité. C’est là une réalité prometteuse pour l’avenir.
Il lui appartient maintenant de franchir, dans les meilleures conditions, la dernière étape qu’il s’est fixée.
Ainsi la Côte d’ivoire, réconciliée avec elle-même, pourra-t-elle se consacrer à son développement économique et à la lutte contre la pauvreté, en même temps qu’elle reprendra la place qui est la sienne en Afrique de l’Ouest et sur le Continent.
La France a toujours été, en dépit des malentendus ou des incompréhensions qui ont pu apparaître à différents moments de cette période troublée, aux côtés de votre pays.
Elle a consenti pour la restauration de la paix des sacrifices que chacun s’accorde à reconnaître aujourd’hui, aussi bien au plan financier et matériel qu’au plan humain.
Elle est prête à accompagner l’effort de ses partenaires de la Communauté Internationale et de l’Union Européenne dans le soutien au bon déroulement du processus électoral.
Enfin, elle entend, sans prétendre donner de leçons à quiconque, répondre à ce qu’attendront d’elle les autorités et le peuple ivoiriens. Elle demeurera ainsi fidèle à des liens d’amitié et de proximité comme il en existe peu dans les relations internationales.
D’ores et déjà, au-delà des questions sécuritaires, l’Agence Française de Développement et le Centre Culturel Français ont réouvert leurs portes. Les entreprises françaises ont, en dépit des affrontements politiques, poursuivi leurs activités et accru leurs investissements, au service de l’économie ivoirienne.
Dans le cadre de l’Initiative PPTE, à laquelle la Côte d’Ivoire a heureusement accédé avec l’appui résolu de la France auprès des Institutions de Bretton Woods, un important contrat de Désendettement-Développement pourra, aussitôt la période électorale achevée, faire l’objet d’une instruction concertée.
La consolidation des Institutions et de l’Etat de Droit, la formation de la jeunesse, la réalisation de grands projets de développement sont des orientations et des priorités auxquelles on peut songer.
Une nouvelle coopération multiforme devrait ainsi se mettre en place et s’appuyer sur un dialogue politique renforcé, conforme à la qualité d’une relation si singulière.
Trouvons ensemble, ivoiriens et français, des chemins nouveaux pour un partenariat modernisé, fondé sur des intérêts réciproques et le respect mutuel.
Tels sont, Mesdames et Messieurs, les objectifs de la France.
Mon ambition est, soyez-en certain, de travailler avec conviction et détermination à leur réalisation au cours des années que je m’apprête à vivre à vos côtés.
Je voudrais maintenant, si vous me le permettez, Mesdames et Messieurs, m’adresser plus particulièrement à mes compatriotes.
Que vous soyez agents des services de l’Etat, chefs d’entreprise, employés ou artisans, religieux ou militaires, ne craignez pas de vous montrer fiers d’être, partout où vous servez, les acteurs irremplaçables de cette relation forte et porteuse d’avenir.
Soyez assuré que votre sécurité demeure au cœur de nos préoccupations et que la protection de la France ne vous fera jamais défaut.
Rappelez-vous aussi l’importance de vous montrer solidaires, sans esprit de chapelle, et respectueux des usages de ce pays qui vous accueille.
Enfin, s’agissant de notre pays, ayez confiance dans les réformes souvent difficiles qui sont mises en oeuvre en dépit de la crise mondiale qui nous affecte tous.
Ces changements profonds et cette politique ambitieuse de modernisation, engagés depuis deux ans par le Président Nicolas SARKOZY, permettront à notre pays de relever les innombrables défis auxquels il est confronté.
En prenant en mains son destin avec détermination, la France pourra continuer de jouer, en Europe et dans le Monde, le rôle qui doit être le sien. Ce sont là des raisons d’espérer et de se rassembler. Chers amis français, chers amis ivoiriens,
Vive l’amitié entre nos deux pays.
Vive la Côte d’Ivoire et Vive la France.
Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Mesdames et Messieurs, Chers compatriotes, Chers amis,
Je voudrais d’abord vous dire combien je me réjouis de vous accueillir ce soir si nombreux à la Résidence de France pour célébrer ce 14 Juillet.
Quelques jours après mon arrivée en Côte d’Ivoire, je suis heureux de pouvoir ainsi faire la connaissance de beaucoup d’entre vous ou d’en retrouver certains.
Je remercie tout particulièrement les entreprises françaises qui ont apporté leur contribution à la réussite de cette manifestation et dont les raisons sociales apparaitront sur les écrans disposés ici et là par les soins bienveillants de Canal Horizon.
Nul doute que l’an prochain nous ferons mieux encore.
Le 14 Juillet, je le sais, n’est pas une date indifférente en Côte d’Ivoire.
Il n’est plus besoin de rappeler la symbolique, de portée universelle, qui s’attache à elle.
La Liberté, les Droits de l’Homme, la Démocratie, sont des valeurs qui se confondent avec la République.
Après une carrière qui m’a conduit à suivre depuis plus d’un quart de siècle les affaires africaines, tant à Paris que dans différentes capitales francophones ou anglophones du Continent, je mesure l’honneur de pouvoir représenter la France auprès de ce grand pays qu’est la Côte d’Ivoire.
J’ai conscience, comme je l’exprimais il y a quelques jours à Son Excellence le Président Laurent GBAGBO à qui je remettais mes lettres de créance, d’arriver à Abidjan à un moment décisif qui devrait marquer, de façon définitive, avec la tenue prochaine de l’élection présidentielle et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, la fin de la crise sans précédent qu’a connue ce pays depuis son Indépendance.
Il a su trouver par lui même, faisant ainsi sa propre Histoire, la voie qui lui permet désormais de sortir des turbulences de cette décennie.
Que ni l’Etat, ni l’économie ne se soient effondrés au cours de cette période tragique témoigne, quoiqu’on ait pu dire, de sa cohésion et de sa vitalité. C’est là une réalité prometteuse pour l’avenir.
Il lui appartient maintenant de franchir, dans les meilleures conditions, la dernière étape qu’il s’est fixée.
Ainsi la Côte d’ivoire, réconciliée avec elle-même, pourra-t-elle se consacrer à son développement économique et à la lutte contre la pauvreté, en même temps qu’elle reprendra la place qui est la sienne en Afrique de l’Ouest et sur le Continent.
La France a toujours été, en dépit des malentendus ou des incompréhensions qui ont pu apparaître à différents moments de cette période troublée, aux côtés de votre pays.
Elle a consenti pour la restauration de la paix des sacrifices que chacun s’accorde à reconnaître aujourd’hui, aussi bien au plan financier et matériel qu’au plan humain.
Elle est prête à accompagner l’effort de ses partenaires de la Communauté Internationale et de l’Union Européenne dans le soutien au bon déroulement du processus électoral.
Enfin, elle entend, sans prétendre donner de leçons à quiconque, répondre à ce qu’attendront d’elle les autorités et le peuple ivoiriens. Elle demeurera ainsi fidèle à des liens d’amitié et de proximité comme il en existe peu dans les relations internationales.
D’ores et déjà, au-delà des questions sécuritaires, l’Agence Française de Développement et le Centre Culturel Français ont réouvert leurs portes. Les entreprises françaises ont, en dépit des affrontements politiques, poursuivi leurs activités et accru leurs investissements, au service de l’économie ivoirienne.
Dans le cadre de l’Initiative PPTE, à laquelle la Côte d’Ivoire a heureusement accédé avec l’appui résolu de la France auprès des Institutions de Bretton Woods, un important contrat de Désendettement-Développement pourra, aussitôt la période électorale achevée, faire l’objet d’une instruction concertée.
La consolidation des Institutions et de l’Etat de Droit, la formation de la jeunesse, la réalisation de grands projets de développement sont des orientations et des priorités auxquelles on peut songer.
Une nouvelle coopération multiforme devrait ainsi se mettre en place et s’appuyer sur un dialogue politique renforcé, conforme à la qualité d’une relation si singulière.
Trouvons ensemble, ivoiriens et français, des chemins nouveaux pour un partenariat modernisé, fondé sur des intérêts réciproques et le respect mutuel.
Tels sont, Mesdames et Messieurs, les objectifs de la France.
Mon ambition est, soyez-en certain, de travailler avec conviction et détermination à leur réalisation au cours des années que je m’apprête à vivre à vos côtés.
Je voudrais maintenant, si vous me le permettez, Mesdames et Messieurs, m’adresser plus particulièrement à mes compatriotes.
Que vous soyez agents des services de l’Etat, chefs d’entreprise, employés ou artisans, religieux ou militaires, ne craignez pas de vous montrer fiers d’être, partout où vous servez, les acteurs irremplaçables de cette relation forte et porteuse d’avenir.
Soyez assuré que votre sécurité demeure au cœur de nos préoccupations et que la protection de la France ne vous fera jamais défaut.
Rappelez-vous aussi l’importance de vous montrer solidaires, sans esprit de chapelle, et respectueux des usages de ce pays qui vous accueille.
Enfin, s’agissant de notre pays, ayez confiance dans les réformes souvent difficiles qui sont mises en oeuvre en dépit de la crise mondiale qui nous affecte tous.
Ces changements profonds et cette politique ambitieuse de modernisation, engagés depuis deux ans par le Président Nicolas SARKOZY, permettront à notre pays de relever les innombrables défis auxquels il est confronté.
En prenant en mains son destin avec détermination, la France pourra continuer de jouer, en Europe et dans le Monde, le rôle qui doit être le sien. Ce sont là des raisons d’espérer et de se rassembler. Chers amis français, chers amis ivoiriens,
Vive l’amitié entre nos deux pays.
Vive la Côte d’Ivoire et Vive la France.
