Si les examens de fin d’année se déroulent dans une certaine sérénité, permettant d’entrevoir la rentrée prochaine avec optimisme, cette vision est tout autre pour les Coges des zones CNO. Et pour cause, la masse salariale engloutie pour le traitement des enseignants volontaires devient un fardeau insupportable pour le comité de gestion des établissements scolaires dans la partie centre nord et ouest du pays. Selon la coordination centrale des Coges qui a tenu une assemblée générale extraordinaire hier au lycée classique de Bouaké, ‘’ l’Etat doit procéder à l’intégration des 2665 enseignants volontaires de la zone CNO, d’ici la rentrée prochaine’’. Estimant que les Coges ne supporteront plus cette charge. Cette déclaration faite par M.Doumbia Mory en sa qualité de porte-parole est intervenue à la suite de plus de quatre heures de débat entre les vice-présidents et représentants Coges venus de différentes localités. Selon Doumbia Mory ‘’ les coges ont demandé de ne plus prendre en charge les enseignants volontaires dès la rentrée prochaine’’. Poursuivant, il a indiqué que la coordination des coges demande donc au Premier ministre et au gouvernement de Côte d’Ivoire de procéder au recrutement des enseignants volontaires dans les plus brefs delais, conformément à la promesse du Président de la République le 29 novembre 2007 à Korhogo’’. « Nous avons pendant 6 ans porté l’école, pourquoi, l’Etat ne veut-il pas prendre nos écoles comme celles d’Abidjan », s’est interrogé le porte-parole avant la lecture de la déclaration. Entouré de M.Coulibaly Sinapana, président de la coordination centrale du Coges et de M. Tigana Samou vice-président chargé des affaires humanitaires ainsi que des autres membres, M Doumbia mory a relevé d’autres disfonctionnements. Notamment le problème des budgets de fonctionnement de l’administration scolaire qui reste sans suite sur la table de l’Etat « Pour ce qui est du budget que l’Etat alloue aux administrations des lycées et collèges et aux inspecteurs, les Coges demandent qu’on joue franc jeu ; les budgets sont-ils donnés ou non ? S’est-il interrogé, avant d’aviser que ‘’dans tous les cas, les Coges ne se substitueront plus à l’Etat. Abordant la question de l’équipement des écoles M.Doumbia Mory a noté que’’ tout manque pour le fonctionnement des établissements en zone CNO. « Nous demandons à l’Etat de reprendre son rôle qui est de réhabiliter et équiper les écoles », a-t-il exigé.
Rappelons que lors des débats M. Tigana Samou, président du Coges du lycée classique a révélé qu’une mission conjointe composée d’experts de la primature et de la présidence ont estimé à 400 millions de francs le coup de la réhabilitation totale du lycée classique 1 de Bouaké.
Maiga Idrissa (Correspondant)
Rappelons que lors des débats M. Tigana Samou, président du Coges du lycée classique a révélé qu’une mission conjointe composée d’experts de la primature et de la présidence ont estimé à 400 millions de francs le coup de la réhabilitation totale du lycée classique 1 de Bouaké.
Maiga Idrissa (Correspondant)