La liste des prétendants à la magistrature suprême vient d’enregistrer un nouveau venu. Dr Pierre Godé, ancien Directeur général du Centre pour la promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici) et enseignant d’université, a annoncé hier, sa candidature à l’élection présidentielle du 29 novembre 2009. Celui qui se réclame comme le porte-étandard des intellectuels explique les raisons de sa candidature au regard de la dégradation graduelle de la société ivoirienne dans toutes ses composantes. « C’est pour mettre fin à ce schéma apocalyptique, indigne de notre pays, que des hommes et des femmes, réunis autour de ma modeste personne, ont mis en place une structure informelle et indépendante des partis politiques dénommée la Coalition pour la République, pour une candidature indépendante, aux prochaines présidentielles », a déclaré le nouveau candidat. Aussi, poursuit-il, un pays qui veut se développer doit mettre un accent particulier sur la formation de ses cadres. « D’aucuns disent que les intellectuels africains ne prennent pas position devant les dérives qui arrivent dans leurs pays. Moi, je prends position.
Imaginez-vous que depuis 2002, la Côte d’Ivoire investit 4,6% de son budget dans l’éducation nationale. Peut-on développer un pays sans investir dans la matière qui pourra aider les populations à avoir la matière grasse ? » S’est-il interrogé. Pour lui, les trois supposés poids lourds de la scène politique ivoirienne ne pourront pas garantir une paix durable après les élections. « Si demain Ouattara gagne les élections, êtes-vous sûrs que le désordre finira ? A ma connaissance non, parce que dans la conscience collective, il est perçu comme le père de la rébellion. Le président Bédié aussi doit, normalement à son âge, se retrouver dans le club des sages. Qu’est-ce que Bédié n’a pas fait qu’il veut encore prouver aux Ivoiriens ? Quant au président Laurent Gbagbo, il a épuisé dans les faits ses deux mandats. Aussi intelligent et compétent qu’il soit, il devrait passer le témoin à quelqu’un d’autre pour terminer ce qu’il a commencé », a indiqué Pierre Godé. A la lecture de cette situation, le leader de la Coalition pour la République a invité les Ivoiriens à sortir de leurs salons et de leur torpeur pour prendre leur responsabilité afin de porter leur choix sur sa personne le 29 novembre prochain pour l’avènement d’une nouvelle Côte d’Ivoire.
Kra Bernard
Imaginez-vous que depuis 2002, la Côte d’Ivoire investit 4,6% de son budget dans l’éducation nationale. Peut-on développer un pays sans investir dans la matière qui pourra aider les populations à avoir la matière grasse ? » S’est-il interrogé. Pour lui, les trois supposés poids lourds de la scène politique ivoirienne ne pourront pas garantir une paix durable après les élections. « Si demain Ouattara gagne les élections, êtes-vous sûrs que le désordre finira ? A ma connaissance non, parce que dans la conscience collective, il est perçu comme le père de la rébellion. Le président Bédié aussi doit, normalement à son âge, se retrouver dans le club des sages. Qu’est-ce que Bédié n’a pas fait qu’il veut encore prouver aux Ivoiriens ? Quant au président Laurent Gbagbo, il a épuisé dans les faits ses deux mandats. Aussi intelligent et compétent qu’il soit, il devrait passer le témoin à quelqu’un d’autre pour terminer ce qu’il a commencé », a indiqué Pierre Godé. A la lecture de cette situation, le leader de la Coalition pour la République a invité les Ivoiriens à sortir de leurs salons et de leur torpeur pour prendre leur responsabilité afin de porter leur choix sur sa personne le 29 novembre prochain pour l’avènement d’une nouvelle Côte d’Ivoire.
Kra Bernard