Le Cdt des Forces terrestres a échangé les 16 et 17 juillet avec ses hommes du 2e Bataillon d'Infanterie de Daloa. En dépit des difficultés, il leur a demandé de s'acquitter de leur devoir en faisant face à l'insécurité galopante.
Après sa nomination à la tête du Commandement des forces terrestres, le Col-major Déto Letto a initié une série de rencontres dans tous les bataillons du pays. C'est le 2e Bataillon d'Infanterie de Daloa qui a été choisi pour abriter les travaux de la première rencontre à l'intérieur du pays. Les travaux de cette rencontre qui se sont déroulés du 16 au 17 juillet 2009 au Mess du 2e Bataillon ont vu la participation des chefs de corps des bataillons de la zone gouvernementale, les chefs de service… En initiant cette rencontre, le Col-major Déto Letto, a bien voulu répertorier les difficultés des bataillons afin d'y apporter des solutions. " Nous sommes venus ici pour faire le point de nos activités. Mais aussi pour toucher du doigt tous les problèmes auxquels les services du 2e Bataillon sont confrontés, passer en revue les perspectives, les innovations, les rêves, la nouvelle donne… Cela, afin que nous en soyons tous imprégnés pour que nous puissions redorer chacun au niveau où il se situe, le blason de cette unité qui nous tient à cœur de par son histoire, de par son engagement et surtout de par sa situation géographique qui lui impose une implication sur le terrain des opérations ". S'adressant à ses hommes, le Commandant des Forces terrestres a indiqué que le militaire ne doit pas traîner dans le Camp. Il doit être occupé au travail, car selon lui, les moyens n'ont jamais suffi pour un travail. Au terme de son propos, le Col-major Déto Letto a fait remarquer que malgré les efforts, les infrastructures et le matériel roulant sont vieillissants dans les bataillons. " C'est à tout cela que nous allons bientôt nous atteler afin de faire face à l'insécurité galopante ", a-t-il rassuré. Parlant des tracasseries routières, le patron des Forces terrestres a dit qu'il ne peut pas justifier le racket. À l'en croire, le racket est un fléau national et même international. " Le racket existe partout. C'est pourquoi, je demande à toutes les populations de dénoncer les racketteurs qui iront s'expliquer devant la loi ", a conclu le Col-major Déto Letto. Avant lui, le Lieutenant-Col. Alphonse Gouanou, Chef de Corps du 2e Bataillon d'Infanterie a, dans son mot de bienvenue, soumis les préoccupations du 2e Bataillon à son Chef hiérarchique. " Notre armée comme dirait l'autre, n'est ni meilleure, ni faible. C'est pourquoi, quelques difficultés méritent d'être énumérées ; à savoir un personnel vieillissant et insuffisant, un service logistique qui demeure le maillon le plus faible du Corps et un Centre de Santé qui attend d'être équipé en matériel. Malgré tout, nous restons attachés à l'exécution méticuleuse de nos missions, armée que nous sommes d'imagination avec l'appui de l'expérience et du sens du devoir de nos hommes ". Après le Lieutenant Col- Alphonse Gouanou, chaque chef de service du 2e Bataillon a exposé ses problèmes et les innovations escomptées. Les deux jours de travaux ont permis aux participants de proposer des solutions aux difficultés rencontrées dans les bataillons du pays en général et singulièrement dans le 2e Bataillon d'Infanterie de Daloa. Des difficultés que le Col-major Déto Letto a promis résoudre selon leur importance.
Koné St. Aguy
Correspondant régional
Après sa nomination à la tête du Commandement des forces terrestres, le Col-major Déto Letto a initié une série de rencontres dans tous les bataillons du pays. C'est le 2e Bataillon d'Infanterie de Daloa qui a été choisi pour abriter les travaux de la première rencontre à l'intérieur du pays. Les travaux de cette rencontre qui se sont déroulés du 16 au 17 juillet 2009 au Mess du 2e Bataillon ont vu la participation des chefs de corps des bataillons de la zone gouvernementale, les chefs de service… En initiant cette rencontre, le Col-major Déto Letto, a bien voulu répertorier les difficultés des bataillons afin d'y apporter des solutions. " Nous sommes venus ici pour faire le point de nos activités. Mais aussi pour toucher du doigt tous les problèmes auxquels les services du 2e Bataillon sont confrontés, passer en revue les perspectives, les innovations, les rêves, la nouvelle donne… Cela, afin que nous en soyons tous imprégnés pour que nous puissions redorer chacun au niveau où il se situe, le blason de cette unité qui nous tient à cœur de par son histoire, de par son engagement et surtout de par sa situation géographique qui lui impose une implication sur le terrain des opérations ". S'adressant à ses hommes, le Commandant des Forces terrestres a indiqué que le militaire ne doit pas traîner dans le Camp. Il doit être occupé au travail, car selon lui, les moyens n'ont jamais suffi pour un travail. Au terme de son propos, le Col-major Déto Letto a fait remarquer que malgré les efforts, les infrastructures et le matériel roulant sont vieillissants dans les bataillons. " C'est à tout cela que nous allons bientôt nous atteler afin de faire face à l'insécurité galopante ", a-t-il rassuré. Parlant des tracasseries routières, le patron des Forces terrestres a dit qu'il ne peut pas justifier le racket. À l'en croire, le racket est un fléau national et même international. " Le racket existe partout. C'est pourquoi, je demande à toutes les populations de dénoncer les racketteurs qui iront s'expliquer devant la loi ", a conclu le Col-major Déto Letto. Avant lui, le Lieutenant-Col. Alphonse Gouanou, Chef de Corps du 2e Bataillon d'Infanterie a, dans son mot de bienvenue, soumis les préoccupations du 2e Bataillon à son Chef hiérarchique. " Notre armée comme dirait l'autre, n'est ni meilleure, ni faible. C'est pourquoi, quelques difficultés méritent d'être énumérées ; à savoir un personnel vieillissant et insuffisant, un service logistique qui demeure le maillon le plus faible du Corps et un Centre de Santé qui attend d'être équipé en matériel. Malgré tout, nous restons attachés à l'exécution méticuleuse de nos missions, armée que nous sommes d'imagination avec l'appui de l'expérience et du sens du devoir de nos hommes ". Après le Lieutenant Col- Alphonse Gouanou, chaque chef de service du 2e Bataillon a exposé ses problèmes et les innovations escomptées. Les deux jours de travaux ont permis aux participants de proposer des solutions aux difficultés rencontrées dans les bataillons du pays en général et singulièrement dans le 2e Bataillon d'Infanterie de Daloa. Des difficultés que le Col-major Déto Letto a promis résoudre selon leur importance.
Koné St. Aguy
Correspondant régional