La Nouvelle alliance de la Côte d'Ivoire pour la patrie (NACIP) a sillonné dimanche dernier, les quartiers de Niangon et Gesco, dans la commune de Yopougon pour inciter les habitants à se rendre massivement, le mercredi 22 juillet prochain au siège de la Commission électorale indépendante (CEI) aux Deux-Plateaux, afin de protester contre l'arrêt du processus d'enrôlement et d'identification des populations. Après avoir salué l'approche du porte-à-porte pour recueillir véritablement leurs préoccupations, M. Onsiyor Jean, fonctionnaire à la retraite et résidant à Niangon Nord a exprimé sa colère au président de la NACIP, Sam l'Africain, face au refus de la CEI de permettre aux jeunes ivoiriens de se faire enrôler alors que ceux-ci ont mis en avant leur poitrine au plus fort de la crise ivoirienne. “C'est créer des frustrations et la CEI veut nous replonger dans la situation qui a engendré la guerre. Nous tous étions à Niakara lorsque la guerre a éclaté, nous avons trop souffert de cette guerre pour qu'on nous dénie aujourd'hui le droit de vote”, s'est indigné M. Onsiyor Jean. Son voisin de quartier, M. Stéphane Nouama a renchéri pour relever le fait que M. Choi, représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire reconnaît qu'il y a problème avec l'interruption du processus d'enrôlement des Ivoiriens. Il a plaidé pour la poursuite de cette opération pour que la plupart des Ivoiriens aient surtout leur carte nationale d'identité. Avant de promettre peu après, de se rendre massivement, le mercredi 22 juillet prochain au siège de la CEI pour un sit-in de protestation à l'appel des mouvements patriotiques.
Les commerçantes du marché de Niangon Nord derrière la paroisse Sainte Rita, par la voix de Mme Kassi Thérèse ont d'abord exprimé leur inquiétude face au récurrent déguerpissement dont elles sont victimes sur les lieux par les services municipaux avant d'ajouter que nombre d'entre elles n'ont pas pu se faire enrôler lors de l'opération d'identification.
Pour Charlemagne Adingra et Nogbou André Georges, habitant le même quartier, la poursuite de l'opération d'identification engendrera inéluctablement des élections justes transparentes et apaisées. Mme Koffi Amoin Elisabeth et Djè Aimé, résidant à la Gesco sont pour leur part déterminés à se rendre mercredi prochain au siège de la CEI pour exprimer vertement aux responsables de cette institution, leur mécontentement et réclamer plus de clarté et de dynamisme dans le déroulement du processus d'enrôlement. Face à toutes ces préoccupations, Sam l'Africain a prôné la sagesse et la discipline pour que leur mouvement de protestation ne soit pas récupéré par les déstabilisateurs du pays. “Les gens se trompent lorsqu'ils affirment que le président Gbagbo ne veut pas d'élection, c'est archi-faux ! La balle se trouve dans le camp de la CEI qui doit tenir compte de toutes les préoccupations pour rectifier le tir. Sinon, lorsqu'on tire en pleine guerre, les balles ne trient pas. Car, si les gens ne votent pas avec leurs pièces, il y aura toujours des conflits. Sachons laisser un héritage de paix à nos enfants en se libérant du joug des puissances occidentales”, a déclaré le président de la NACIP qui a donné rendez-vous à tous ses interlocuteurs au siège de la CEI, mercredi.
Didier Kéï
Les commerçantes du marché de Niangon Nord derrière la paroisse Sainte Rita, par la voix de Mme Kassi Thérèse ont d'abord exprimé leur inquiétude face au récurrent déguerpissement dont elles sont victimes sur les lieux par les services municipaux avant d'ajouter que nombre d'entre elles n'ont pas pu se faire enrôler lors de l'opération d'identification.
Pour Charlemagne Adingra et Nogbou André Georges, habitant le même quartier, la poursuite de l'opération d'identification engendrera inéluctablement des élections justes transparentes et apaisées. Mme Koffi Amoin Elisabeth et Djè Aimé, résidant à la Gesco sont pour leur part déterminés à se rendre mercredi prochain au siège de la CEI pour exprimer vertement aux responsables de cette institution, leur mécontentement et réclamer plus de clarté et de dynamisme dans le déroulement du processus d'enrôlement. Face à toutes ces préoccupations, Sam l'Africain a prôné la sagesse et la discipline pour que leur mouvement de protestation ne soit pas récupéré par les déstabilisateurs du pays. “Les gens se trompent lorsqu'ils affirment que le président Gbagbo ne veut pas d'élection, c'est archi-faux ! La balle se trouve dans le camp de la CEI qui doit tenir compte de toutes les préoccupations pour rectifier le tir. Sinon, lorsqu'on tire en pleine guerre, les balles ne trient pas. Car, si les gens ne votent pas avec leurs pièces, il y aura toujours des conflits. Sachons laisser un héritage de paix à nos enfants en se libérant du joug des puissances occidentales”, a déclaré le président de la NACIP qui a donné rendez-vous à tous ses interlocuteurs au siège de la CEI, mercredi.
Didier Kéï
