compare son nom, ses prénoms, ceux du père et de la mère, sa photo, son doigt etc, avec ceux de tous ceux qui se sont fait enrôler à Abidjan. On vous compare avec tout le monde. C'est donc le " matching " au niveau alphanumérique et le " matching " au niveau biométrique.
C'est ce travail qui va nous permettre de mettre en évidence les données. En outre, nous allons faire des rapprochements qu'on appelle en terme technique, les " orphelins ". Par exemple, vous pouvez être enrôlé, mais votre formulaire peut passer quelque part. On verra donc que vous vous êtes enrôlés, mais il n'y a pas de formulaire. Pour ça, on va faire des recherches. Ou bien alors, il y a des formulaires qui ont été rendus, mais dont on ne retrouve pas les traces sur la base des données. Ça aussi, on va régler. Je voudrais vous donner ces exemples pour vous annoncer les traitements informatiques qui sont prévus ".
Des Centres de coordination
“…Sur toute l'étendue du territoire national, hors d’Abidjan, nous avons 68 centres de Coordinations. Nous avons à Abidjan, un site central et le site réservé aux traitements des données des Ivoiriens de l'étranger. Donc, dans l’ensemble, cela nous fait 70 centres, pour réaliser cette opération en vue d'avoir les listes électorales et les listes qui vont contribuer à donner les cartes nationales d'identité. A la date d'aujourd'hui, beaucoup de centres sont déjà en activité. Il y en a pour lesquels nous avons de tout petits réglages à faire, du point de vue de l'outil informatique. Parce que les bâtiments que nous avons pris en location, ont déjà un certain âge. Et le matériel installé pour faire les traitements sont tellement sensibles, qu'au cas, par cas, nous apportions, en une demi-journée, les solutions adéquates pour redresser le circuit électrique influencé par la qualité des sites électriques déjà en place.
Du point de vue génie civil, de l'aménagement macroscopique, tout est en place.
Mais c'est dans le détail du circuit électrique que pour quelques centres seulement, nous sommes obligés de faire quelques adéquations électriques, pour que l'opération soit complète.
Dans tous les cas de figure, d'ici la fin de la semaine, tous les centres seront complètement opérationnels. Ce qu'il faut noter, c'est que l'utilisation de matériels de haut de gamme pour faire ce travail impose que l'alimentation en électrique soit régulière, constante et de sorte à ne pas gêner la fluctuation. Par conséquent, nous sommes très regardants sur ces détails.
Et tout ce que nous pouvons faire pour la qualité du circuit électrique soit préservé, nous le ferons. D'ailleurs, à l'intérieur vous allez observer que bien qu'il y ait l'alimentation du circuit par la Cie nous sommes obligés de mettre en place, des groupes électrogènes. Sur les 70 centres, il y en a 39 pour lesquels, malgré l'existence de l'électricité, on est obligé de mettre des groupes électrogènes. Sur les 39, l'Onuci a bien voulu nous donner 9 groupes électrogènes de 15 KVA, le reste, le gouvernement et Sagem se sont accordés pour qu'on les installe, pour rendre régulière l'alimentation électrique de ces centres. Pour ne pas qu'on soit gêné dans la qualité du traitement informatique que nous allons faire. Voilà pour ce qui concerne les centres de coordination ".
Concernant le chronogramme de la présidentielle
“…Nous n'avons pas la science infuse. Il y a des contacts que nous avons, il y a des odeurs que nous ressentons, il y a des exigences que nous voyons. Il y a des perspectives que nous percevons, qui ne peuvent toujours pas être le quotidien de certains, même de nos meilleurs amis. Par conséquent, la meilleure façon de faire, c'est de se rapprocher de nous, pour que nous conjuguions ensemble, nos énergies. Non pas dans une perspective, ostentatoire, mais une perspective de cohésion et d'animation de la sortie de crise. Je vous ai dit que nous à la Cei, on va utiliser la société civile qui est déjà bien structurée, pour sensibiliser, après les avoir analysées et leur avoir donné des autorisations. Tout ce qu'ils peuvent nous dire est bien. Mais nous souhaitons vraiment qu'ils viennent nous dire ce qu'ils ont à nous dire. Et ensemble, on va regarder ce qui est bon pour nous. Si on parle au public, avant de venir nous parler, quelquefois, c'est un peu gênant. La proposition de M. N'gouan est bonne. Je veux simplement rappeler que nous avons pris tout en compte. Ensemble avec le Facilitateur, tous ceux qui viennent aux réunions, nous exigions les expériences les meilleures, pour une bonne sortie de crise. C'est là notre seule raison d'être… ".
Sur la position de M. Choi
“…Je vais vous donner des faits et vous demander de conclure. L'Onuci et la Cei travaillent ensemble au quotidien. Je vais vous donner quelques exemples : quand nous devons organiser les séminaires, par exemple, la préparation des documents de séminaires, la préparation l'architecture de séminaires et la préparation de tout ce qui peut contribuer à organiser les séminaires de façon raisonnables, nous exécutons toutes les tâches avec le concours de l'Onuci. Le panier de fonds, je vous en parle parce qu'il faut que vous (journalistes) soyez outillés pour éclairer les Ivoiriens. Ce sont les nations-unies, le Pnud qui le financent. Nous sommes donc en collaboration quotidienne avec l'Onuci. Quand on a commencé l'enrôlement, il y avait d'énormes problèmes de véhicules pour nos agents qui devraient déplacer le matériel et pour aller faire les opérations d'enrôlement et d'identification. C'était extrêmement difficile à résoudre. On était en plein dans l'initiative Ppte. Le ministère des Finances ne pouvait pas donner de l'argent à tout vent pour cette opération. Avec l'accord de nos amis de l'Onuci, ils ont mis à la disposition de la Cei, plus de 200 véhicules, plus carburant et chauffeurs. Quatrièmement, on avait un problème à Koun-Fao. Le site sur lequel avait eu lieu l'enrôlement, n'était pas pourvu en électricité. Il fallait qu'on trouve un groupe électrogène pour ce lieu. En ce moment-là, on n'avait pas assez d'argent. C'est M .Choi qui nous a donné un groupe électrogène, et on a pu faire l'enrôlement à Koun-Fao. Cinquièmement, dans la région de Soubré et Sassandra, à un moment donné, l'Ins avait des difficultés pour aller dans les villages. J'ai vu M. Choi et j'en ai parlé avec mon ami Seck. Et ils nous ont aidés avec des groupes électrogènes de l'Onuci. Sixièmement, pour les centres de coordinations dont nous venons de parler, il s'est avéré nécessaire que nous ayons une aide pour que ce soit le moins cher possible pour l'Etat de Côte d'Ivoire. L'Onuci nous a donné des groupes électrogènes de 15 KVA qu'ils ont installé dans les plus gros centres. Et pour finir, nous devions travailler en bonne intelligence avec l'Onuci. Ce que nous faisons. Et nous avons reçu deux grandes missions de New York, pour évaluer notre collaboration. Et chaque fois que l'évaluation était faite, nous avions tous compris que la cohésion, la solidarité était la solution qui pouvait nous aider à aller de l’avant. Ce qui pouvait aussi leur permettre de bien comprendre ce qui se passe en Côte d'Ivoire. Donc, une complémentarité exemplaire que nous devons améliorer tous les jours. Considérez qu'il peut arriver que les dents mordent la langue, mais ce n'est pas pour autant qu'ils vont s'arracher tous les deux. Non. C'est une complémentarité de fait et exigée par la sortie de crise. Aidez-nous à ce que la complémentarité aide la Côte d'Ivoire à faire de très bonnes élections. D'ailleurs, M. Choi a dit qu'ils vont certifier les élections sur la base de cinq critères. On s'entend assez bien. On s'entendra davantage, au fur et à mesure que les choses vont avancer. Parce que les exigences de sortie de crise nous l'imposent. L'Onuci a des agents permanents à la Cei. Demain, si le soleil nouveau se lève, il va briller sur nous tous. Faisons en sorte que ce soleil brille de la plus belle manière sur la Côte d'Ivoire… ".
Par Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
C'est ce travail qui va nous permettre de mettre en évidence les données. En outre, nous allons faire des rapprochements qu'on appelle en terme technique, les " orphelins ". Par exemple, vous pouvez être enrôlé, mais votre formulaire peut passer quelque part. On verra donc que vous vous êtes enrôlés, mais il n'y a pas de formulaire. Pour ça, on va faire des recherches. Ou bien alors, il y a des formulaires qui ont été rendus, mais dont on ne retrouve pas les traces sur la base des données. Ça aussi, on va régler. Je voudrais vous donner ces exemples pour vous annoncer les traitements informatiques qui sont prévus ".
Des Centres de coordination
“…Sur toute l'étendue du territoire national, hors d’Abidjan, nous avons 68 centres de Coordinations. Nous avons à Abidjan, un site central et le site réservé aux traitements des données des Ivoiriens de l'étranger. Donc, dans l’ensemble, cela nous fait 70 centres, pour réaliser cette opération en vue d'avoir les listes électorales et les listes qui vont contribuer à donner les cartes nationales d'identité. A la date d'aujourd'hui, beaucoup de centres sont déjà en activité. Il y en a pour lesquels nous avons de tout petits réglages à faire, du point de vue de l'outil informatique. Parce que les bâtiments que nous avons pris en location, ont déjà un certain âge. Et le matériel installé pour faire les traitements sont tellement sensibles, qu'au cas, par cas, nous apportions, en une demi-journée, les solutions adéquates pour redresser le circuit électrique influencé par la qualité des sites électriques déjà en place.
Du point de vue génie civil, de l'aménagement macroscopique, tout est en place.
Mais c'est dans le détail du circuit électrique que pour quelques centres seulement, nous sommes obligés de faire quelques adéquations électriques, pour que l'opération soit complète.
Dans tous les cas de figure, d'ici la fin de la semaine, tous les centres seront complètement opérationnels. Ce qu'il faut noter, c'est que l'utilisation de matériels de haut de gamme pour faire ce travail impose que l'alimentation en électrique soit régulière, constante et de sorte à ne pas gêner la fluctuation. Par conséquent, nous sommes très regardants sur ces détails.
Et tout ce que nous pouvons faire pour la qualité du circuit électrique soit préservé, nous le ferons. D'ailleurs, à l'intérieur vous allez observer que bien qu'il y ait l'alimentation du circuit par la Cie nous sommes obligés de mettre en place, des groupes électrogènes. Sur les 70 centres, il y en a 39 pour lesquels, malgré l'existence de l'électricité, on est obligé de mettre des groupes électrogènes. Sur les 39, l'Onuci a bien voulu nous donner 9 groupes électrogènes de 15 KVA, le reste, le gouvernement et Sagem se sont accordés pour qu'on les installe, pour rendre régulière l'alimentation électrique de ces centres. Pour ne pas qu'on soit gêné dans la qualité du traitement informatique que nous allons faire. Voilà pour ce qui concerne les centres de coordination ".
Concernant le chronogramme de la présidentielle
“…Nous n'avons pas la science infuse. Il y a des contacts que nous avons, il y a des odeurs que nous ressentons, il y a des exigences que nous voyons. Il y a des perspectives que nous percevons, qui ne peuvent toujours pas être le quotidien de certains, même de nos meilleurs amis. Par conséquent, la meilleure façon de faire, c'est de se rapprocher de nous, pour que nous conjuguions ensemble, nos énergies. Non pas dans une perspective, ostentatoire, mais une perspective de cohésion et d'animation de la sortie de crise. Je vous ai dit que nous à la Cei, on va utiliser la société civile qui est déjà bien structurée, pour sensibiliser, après les avoir analysées et leur avoir donné des autorisations. Tout ce qu'ils peuvent nous dire est bien. Mais nous souhaitons vraiment qu'ils viennent nous dire ce qu'ils ont à nous dire. Et ensemble, on va regarder ce qui est bon pour nous. Si on parle au public, avant de venir nous parler, quelquefois, c'est un peu gênant. La proposition de M. N'gouan est bonne. Je veux simplement rappeler que nous avons pris tout en compte. Ensemble avec le Facilitateur, tous ceux qui viennent aux réunions, nous exigions les expériences les meilleures, pour une bonne sortie de crise. C'est là notre seule raison d'être… ".
Sur la position de M. Choi
“…Je vais vous donner des faits et vous demander de conclure. L'Onuci et la Cei travaillent ensemble au quotidien. Je vais vous donner quelques exemples : quand nous devons organiser les séminaires, par exemple, la préparation des documents de séminaires, la préparation l'architecture de séminaires et la préparation de tout ce qui peut contribuer à organiser les séminaires de façon raisonnables, nous exécutons toutes les tâches avec le concours de l'Onuci. Le panier de fonds, je vous en parle parce qu'il faut que vous (journalistes) soyez outillés pour éclairer les Ivoiriens. Ce sont les nations-unies, le Pnud qui le financent. Nous sommes donc en collaboration quotidienne avec l'Onuci. Quand on a commencé l'enrôlement, il y avait d'énormes problèmes de véhicules pour nos agents qui devraient déplacer le matériel et pour aller faire les opérations d'enrôlement et d'identification. C'était extrêmement difficile à résoudre. On était en plein dans l'initiative Ppte. Le ministère des Finances ne pouvait pas donner de l'argent à tout vent pour cette opération. Avec l'accord de nos amis de l'Onuci, ils ont mis à la disposition de la Cei, plus de 200 véhicules, plus carburant et chauffeurs. Quatrièmement, on avait un problème à Koun-Fao. Le site sur lequel avait eu lieu l'enrôlement, n'était pas pourvu en électricité. Il fallait qu'on trouve un groupe électrogène pour ce lieu. En ce moment-là, on n'avait pas assez d'argent. C'est M .Choi qui nous a donné un groupe électrogène, et on a pu faire l'enrôlement à Koun-Fao. Cinquièmement, dans la région de Soubré et Sassandra, à un moment donné, l'Ins avait des difficultés pour aller dans les villages. J'ai vu M. Choi et j'en ai parlé avec mon ami Seck. Et ils nous ont aidés avec des groupes électrogènes de l'Onuci. Sixièmement, pour les centres de coordinations dont nous venons de parler, il s'est avéré nécessaire que nous ayons une aide pour que ce soit le moins cher possible pour l'Etat de Côte d'Ivoire. L'Onuci nous a donné des groupes électrogènes de 15 KVA qu'ils ont installé dans les plus gros centres. Et pour finir, nous devions travailler en bonne intelligence avec l'Onuci. Ce que nous faisons. Et nous avons reçu deux grandes missions de New York, pour évaluer notre collaboration. Et chaque fois que l'évaluation était faite, nous avions tous compris que la cohésion, la solidarité était la solution qui pouvait nous aider à aller de l’avant. Ce qui pouvait aussi leur permettre de bien comprendre ce qui se passe en Côte d'Ivoire. Donc, une complémentarité exemplaire que nous devons améliorer tous les jours. Considérez qu'il peut arriver que les dents mordent la langue, mais ce n'est pas pour autant qu'ils vont s'arracher tous les deux. Non. C'est une complémentarité de fait et exigée par la sortie de crise. Aidez-nous à ce que la complémentarité aide la Côte d'Ivoire à faire de très bonnes élections. D'ailleurs, M. Choi a dit qu'ils vont certifier les élections sur la base de cinq critères. On s'entend assez bien. On s'entendra davantage, au fur et à mesure que les choses vont avancer. Parce que les exigences de sortie de crise nous l'imposent. L'Onuci a des agents permanents à la Cei. Demain, si le soleil nouveau se lève, il va briller sur nous tous. Faisons en sorte que ce soleil brille de la plus belle manière sur la Côte d'Ivoire… ".
Par Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr