Elle a fait les beaux jours de la défunte équipe de la Cnps de 1984 à 88 avant de s’exiler aux Etats-Unis. En compagnie des Désiré Kramo, Kpahi Jeannette, Lorougnon Sidonie, Guéi Jennifer et bien d’autres, N’Dri Catherine la Panthère noire» (pour les intimes), avait les qualités requises pour réussir une belle carrière sportive. Sa principale force, c’était sa puissance physique (1,85 m pour 80 kg). «Mes tirs faisaient très mal et causaient des dégâts. Je savais m’engager avec beaucoup de résolutions dans la zone de vérité adverse. C’est par rapport à tout cela qu’on m’avait surnommée la Panthère noire. J’ai tout arrêté quand, notre nouvel entraîneur, J-B, m’a frustrée. Pour des raisons sentimentales, il m’a mise à l’écart quand la Cnps devait partir en coupe d’Afrique des clubs, en Algérie. J-B m’a fait remplacer par sa copine dont je préfère taire le nom. Cela m’a beaucoup choquée. Au finish, l’équipe est revenue bredouille d’Alger. Ne pouvant pas avaler la pilule, j’ai décidé de partir à l’aventure », explique-t-elle. Et d’indiquer qu’au pays de l’oncle Sam, elle a tourné la page. « Je travaille et gagne bien ma vie. Je suis coupée du monde sportif. Mais, je ne suis pas prête à oublier ce que notre coach, à l’époque m’a fait. J’étais un des atouts de la Cnps. Une formation qui était bien gérée. Notre président d’alors, Kablan Duncan alors D.G de la société) savait nous mettre dans les meilleures conditions. Je le salue au passage sans oublier mes anciennes coéquipières telles que Kramo, Lorougnon, Kpahi et Guéi ».
En vacances à Abidjan, l’ancienne arrière gauche veut faire passer un message à ses sœurs ivoiriennes. Pour elle, il est grand temps que les femmes se prennent en charge, luttent comme les hommes pour se faire une place au soleil. «N’attendons pas tout des hommes et sachons nous battre. Ce n’est pas seulement dans l’administration qu’une femme peut gagner sa vie. Elle peut être chauffeur de taxi, de gbaka, receveur de bus, etc. En Europe, précisément aux Etats-Unis, les femmes se battent e avec les hommes pour gagner leur vie. Il n’y a pas de complexe à cela. J’envisage même de rencontrer le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, pas pour lui demander de l’argent mais pour faire passer un message », souligne la fille venue de Konankokokro.
Pour terminer, N’Dri Catherine tenait à remercier les Ivoiriens (prêtres, pasteurs, prophètes, imans), notamment tous ceux qui prient pour que la Côte d’Ivoire retrouve la joie de vivre, sa splendeur d’antan. « Ce pays est une mine d’or que nous devons protéger, sauvegarder. S’il tombe, on le payera cash », avertit-elle.
Il faut rappeler qu’avec la Cnps, N’Dri Catherine a été une fois championne de Côte d’Ivoire et deux fois vainqueur de la coupe nationale.
Jean-Baptiste Béhi
En vacances à Abidjan, l’ancienne arrière gauche veut faire passer un message à ses sœurs ivoiriennes. Pour elle, il est grand temps que les femmes se prennent en charge, luttent comme les hommes pour se faire une place au soleil. «N’attendons pas tout des hommes et sachons nous battre. Ce n’est pas seulement dans l’administration qu’une femme peut gagner sa vie. Elle peut être chauffeur de taxi, de gbaka, receveur de bus, etc. En Europe, précisément aux Etats-Unis, les femmes se battent e avec les hommes pour gagner leur vie. Il n’y a pas de complexe à cela. J’envisage même de rencontrer le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, pas pour lui demander de l’argent mais pour faire passer un message », souligne la fille venue de Konankokokro.
Pour terminer, N’Dri Catherine tenait à remercier les Ivoiriens (prêtres, pasteurs, prophètes, imans), notamment tous ceux qui prient pour que la Côte d’Ivoire retrouve la joie de vivre, sa splendeur d’antan. « Ce pays est une mine d’or que nous devons protéger, sauvegarder. S’il tombe, on le payera cash », avertit-elle.
Il faut rappeler qu’avec la Cnps, N’Dri Catherine a été une fois championne de Côte d’Ivoire et deux fois vainqueur de la coupe nationale.
Jean-Baptiste Béhi