Le maître-chien vigile frappe un étudiant
K. N'goran, 26 ans, étudiant n'aurait pas dû taper à coup de bois le chien de S. Youssouf. Le 17 juin aux environs de 20 heures 30 mn, Youssouf, posté avec son chien devant une agence de téléphonie mobile, à Abobo, à proximité du rond point de Gagnoa-Gare, n'a pas apprécié le fait que N'goran réponde à coup de bois aux aboiements de l'animal. «Le chien s'est mis à aboyer à leur passage car il était en compagnie de trois autres jeunes. Mécontent de l'attitude de l'animal, il a ramassé un morceau de bois pour taper mon chien. Je l'ai interpellé il ne m'a pas écouté. Il m'a dit qu'il s'en foutait. Cela m'a choqué et je lui ai donné un coup de poing au visage puis il est tombé», affirme le maître-chien. Mais, N'goran donne une autre version au commissariat de police du 21ème arrondissement, à Abobo. «Le chien s'est mis à aboyer lorsque je suis arrivé à sa hauteur. Par reflexe, je me suis saisi d'un bois en vue de me défendre si le chien m'attaquait. Lorsque j'ai su qu'il était attaché, j'ai laissé tomber mon bois puis j'ai continué mon chemin. Pendant que je marchais, j'ai reçu un violent coup de poing à ma joue droite et je suis tombé sur la nuque. J'étais étourdi », se lamente N'goran qui présente à l'officier une Itt (incapacité temporaire de travail) de 15 jours. Il poursuit Youssouf pour « coups et blessures volontaires». Rendez-vous au tribunal des flagrants délits du Plateau pour connaître le dénouement de cette affaire.
Maxime gruge son patron
D. Maxime qui a 25 ans est loin d'être un employé exemplaire. Il travaille pour le compte d'Henri, chef d'une unité de fabrication et de vente de savon et d'argile verte. Maxime après avoir vendu lesdits produits d'une valeur marchande de 510.000 FCFA, a refusé de remettre l'argent à son patron. Pis, l'employé s'est fondu dans la nature avec le fric. Henri mène ses recherches qui aboutissent le 26 juin. Ce jour-là, il parvient à conduire Maxime dans les locaux de la brigade de gendarmerie d'Abobo-Gare. Selon le plaignant, il ne doit aucun centime à son employé. « Si cela devrait être j'allais le faire par écrit. Aucun accord verbal n'a été conclu entre lui et moi. Il n'a droit à aucun pourcentage sur la vente des produits comme il le soutient», affirme Henri à son audition. De son côté, Maxime reconnaît avoir gardé par devers lui la somme de 510.000 FCFA qu'il devait remettre à son employeur. «Qu'il me restitue mon argent au quel cas la justice suivra son cours», soutient Henri.
Chasseurs de fric
Modibo, 38 ans, et son apprenti chauffeur, Kaba, 19 ans, sont des chasseurs de fric. Ils transportent tout à condition que vous mettiez la main à la poche. Le 27 juin, aux environs de 20 heures, Modibo et son petit déchargent des baffles de sonorisation à la Cité policière, au Plateau. A peine ont-ils rebroussé chemin pour Koumassi qu'une aubaine se présente au niveau de la préfecture de police. «Un individu m'a interpellé pour transporter ses fers à béton. Ce que j'ai accepté puisque je suis transporteur », déclare-t-il. Mais les 100 barres de fers à bétons transportés par Modibo sont en réalité du matériel de construction volé sur un chantier. « Je ne connais pas le monsieur en question encore moins le vigile du chantier. Dans le métier de transporteur on a pas besoin de connaître celui qui vous sollicite avant de faire son travail », ajoute le chauffeur lors de son audition à la maréchaussée du 1er arrondissement, au Plateau. Les acteurs du vol en réunion portant sur les 100 barres de fers à béton que sont H. Ambroise et C. Fousséni sont déférés au parquet général pour être jugés.
Le vigile emporte des cartons de carreaux
Ali, 59 ans, vigile sur le chantier de dame Ayo à la Riviéra-Bonoumin, a emporté 195 cartons de carreaux. S'il est vrai qu'il reconnaît les faits, Ali n'est pas d'accord sur le nombre de cartons disparus. «J'ai été informé de la nouvelle de la maladie de mon unique fils qui se trouve au Ghana. Pris de panique et n'ayant pas d'argent, j'ai donc vendu 90 cartons de carreaux qui étaient dans la chambre dont je détenais la clef », soutient le vigile qui ne reconnaît avoir pris que 90 cartons sans l'accord du sieur Avlessi K. K, 33 ans et chef du chantier. Après le forfait le vigile se fond dans la nature. Il fait surface le 28 juin et est repéré non loin du chantier par un ouvrier. «Interpellé sur sa disparition brusque et prolongée il nous a dit qu'il avait effectué un voyage. Donc, nous lui avons demandé d'ouvrir la chambre où sont stockés les carreaux. Grande fut notre surprise de constater que 195 cartons ont disparu», précise le responsable du chantier au commissariat de police du 30ème arrondissement, à Attoban. Selon lui, Ali a maintenu qu'il a vendu seulement 90 cartons de carreaux à 10.000 FCFA l'unité pour assurer ses frais de transport. C'est la justice qui devra éclairer l'opinion sur le nombre exact de cartons volés.
Une sélection de O.M
K. N'goran, 26 ans, étudiant n'aurait pas dû taper à coup de bois le chien de S. Youssouf. Le 17 juin aux environs de 20 heures 30 mn, Youssouf, posté avec son chien devant une agence de téléphonie mobile, à Abobo, à proximité du rond point de Gagnoa-Gare, n'a pas apprécié le fait que N'goran réponde à coup de bois aux aboiements de l'animal. «Le chien s'est mis à aboyer à leur passage car il était en compagnie de trois autres jeunes. Mécontent de l'attitude de l'animal, il a ramassé un morceau de bois pour taper mon chien. Je l'ai interpellé il ne m'a pas écouté. Il m'a dit qu'il s'en foutait. Cela m'a choqué et je lui ai donné un coup de poing au visage puis il est tombé», affirme le maître-chien. Mais, N'goran donne une autre version au commissariat de police du 21ème arrondissement, à Abobo. «Le chien s'est mis à aboyer lorsque je suis arrivé à sa hauteur. Par reflexe, je me suis saisi d'un bois en vue de me défendre si le chien m'attaquait. Lorsque j'ai su qu'il était attaché, j'ai laissé tomber mon bois puis j'ai continué mon chemin. Pendant que je marchais, j'ai reçu un violent coup de poing à ma joue droite et je suis tombé sur la nuque. J'étais étourdi », se lamente N'goran qui présente à l'officier une Itt (incapacité temporaire de travail) de 15 jours. Il poursuit Youssouf pour « coups et blessures volontaires». Rendez-vous au tribunal des flagrants délits du Plateau pour connaître le dénouement de cette affaire.
Maxime gruge son patron
D. Maxime qui a 25 ans est loin d'être un employé exemplaire. Il travaille pour le compte d'Henri, chef d'une unité de fabrication et de vente de savon et d'argile verte. Maxime après avoir vendu lesdits produits d'une valeur marchande de 510.000 FCFA, a refusé de remettre l'argent à son patron. Pis, l'employé s'est fondu dans la nature avec le fric. Henri mène ses recherches qui aboutissent le 26 juin. Ce jour-là, il parvient à conduire Maxime dans les locaux de la brigade de gendarmerie d'Abobo-Gare. Selon le plaignant, il ne doit aucun centime à son employé. « Si cela devrait être j'allais le faire par écrit. Aucun accord verbal n'a été conclu entre lui et moi. Il n'a droit à aucun pourcentage sur la vente des produits comme il le soutient», affirme Henri à son audition. De son côté, Maxime reconnaît avoir gardé par devers lui la somme de 510.000 FCFA qu'il devait remettre à son employeur. «Qu'il me restitue mon argent au quel cas la justice suivra son cours», soutient Henri.
Chasseurs de fric
Modibo, 38 ans, et son apprenti chauffeur, Kaba, 19 ans, sont des chasseurs de fric. Ils transportent tout à condition que vous mettiez la main à la poche. Le 27 juin, aux environs de 20 heures, Modibo et son petit déchargent des baffles de sonorisation à la Cité policière, au Plateau. A peine ont-ils rebroussé chemin pour Koumassi qu'une aubaine se présente au niveau de la préfecture de police. «Un individu m'a interpellé pour transporter ses fers à béton. Ce que j'ai accepté puisque je suis transporteur », déclare-t-il. Mais les 100 barres de fers à bétons transportés par Modibo sont en réalité du matériel de construction volé sur un chantier. « Je ne connais pas le monsieur en question encore moins le vigile du chantier. Dans le métier de transporteur on a pas besoin de connaître celui qui vous sollicite avant de faire son travail », ajoute le chauffeur lors de son audition à la maréchaussée du 1er arrondissement, au Plateau. Les acteurs du vol en réunion portant sur les 100 barres de fers à béton que sont H. Ambroise et C. Fousséni sont déférés au parquet général pour être jugés.
Le vigile emporte des cartons de carreaux
Ali, 59 ans, vigile sur le chantier de dame Ayo à la Riviéra-Bonoumin, a emporté 195 cartons de carreaux. S'il est vrai qu'il reconnaît les faits, Ali n'est pas d'accord sur le nombre de cartons disparus. «J'ai été informé de la nouvelle de la maladie de mon unique fils qui se trouve au Ghana. Pris de panique et n'ayant pas d'argent, j'ai donc vendu 90 cartons de carreaux qui étaient dans la chambre dont je détenais la clef », soutient le vigile qui ne reconnaît avoir pris que 90 cartons sans l'accord du sieur Avlessi K. K, 33 ans et chef du chantier. Après le forfait le vigile se fond dans la nature. Il fait surface le 28 juin et est repéré non loin du chantier par un ouvrier. «Interpellé sur sa disparition brusque et prolongée il nous a dit qu'il avait effectué un voyage. Donc, nous lui avons demandé d'ouvrir la chambre où sont stockés les carreaux. Grande fut notre surprise de constater que 195 cartons ont disparu», précise le responsable du chantier au commissariat de police du 30ème arrondissement, à Attoban. Selon lui, Ali a maintenu qu'il a vendu seulement 90 cartons de carreaux à 10.000 FCFA l'unité pour assurer ses frais de transport. C'est la justice qui devra éclairer l'opinion sur le nombre exact de cartons volés.
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