Deux bouteilles de gaz ont explosée hier matin, dans un restaurant à Adjamé-Liberté faisant 2 blessés.
Un restaurant de riz gras, un atelier de couture, un salon de coiffure et un magasin de marchandises situés derrière l’ex-cinéma «liberté» des 220 logements, n’existent plus. Ils ont été réduits en cendres hier, par un feu dévastateur. L’origine du drame : deux bouteilles de gaz auraient explosé dans la cuisine du restaurant vers 5 heures du matin. Les riverains ont dû se réveiller en sursaut, alertés par des pleurs en provenance de ce lieu. Fatoumata Kéita et Safia, qui s’attelaient à faire la cuisine tôt ce matin pour être prêtes avant l’arrivée des clients, en ont fait les frais. Elles ont été légèrement brûlées et conduites au Chu de Cocody. Il est 9 heures 50 quand nous arrivons sur les lieux. La désolation et la pitié se lisaient sur les visages. Traoré Mamadou, couturier, se tient tantôt débout au milieu de ses machines calcinées. Tantôt, il fait la navette, les dents serrées comme pour contenir son émotion. «J’ai perdu au moins 10 millions de Fcfa. Je suis à jour pour les patentes et l’impôt synthétique», gémit-il certainement dans l’espoir d’être secouru. Le propriétaire du magasin dans lequel bon nombre de commerçants rangaient leurs affaires était absent à notre arrivée. De même que la responsable du restaurant. Mais les vendeurs étaient pour la plupart présents. Diallo Ibrahim, vendeur de friperie est abattu. Toute sa marchandise est partie en fumée. Il essaie tant bien que mal de récupérer quelques vêtements. «J’ai été appelé depuis 5 heures. Je suis arrivé à 8 heures» dit-t-il, la gorge nouée. Diallo Ibrahim évalue ses pertes à 400.000 Fcfa. Le capitaine Karamoko, chef des opérations des sapeurs pompiers, rencontré au Groupement des sapeurs pompiers de l’Indénié, rend compte de l’évènement. «Nous avons été appelé à 5 heures 47 minutes pour un feu de maison à Adjamé 220 logements, derrière le cinéma Liberté. Séance tenante nous faisons partir les secours. Avec deux ambulances de réanimations et un médecin. Au cours de l’extinction, les pompiers ont découvert que deux personnes ont été légèrement brûlées. Elles ont été conduites au centre des grands brûlés du Chu de Cocody», explique-t-il. Au Chu de Cocody, ce sont des parents plutôt calmes que nous avons découverts devant le centre des grands brûlés. «Elles vont bien», affirme timidement Fatou parlant des victimes. L’agent de santé, lui, exige une autorisation de sa patronne avant de se prononcer. Nous n’avons pas pu rencontrer les blessées.
N.D.
Un restaurant de riz gras, un atelier de couture, un salon de coiffure et un magasin de marchandises situés derrière l’ex-cinéma «liberté» des 220 logements, n’existent plus. Ils ont été réduits en cendres hier, par un feu dévastateur. L’origine du drame : deux bouteilles de gaz auraient explosé dans la cuisine du restaurant vers 5 heures du matin. Les riverains ont dû se réveiller en sursaut, alertés par des pleurs en provenance de ce lieu. Fatoumata Kéita et Safia, qui s’attelaient à faire la cuisine tôt ce matin pour être prêtes avant l’arrivée des clients, en ont fait les frais. Elles ont été légèrement brûlées et conduites au Chu de Cocody. Il est 9 heures 50 quand nous arrivons sur les lieux. La désolation et la pitié se lisaient sur les visages. Traoré Mamadou, couturier, se tient tantôt débout au milieu de ses machines calcinées. Tantôt, il fait la navette, les dents serrées comme pour contenir son émotion. «J’ai perdu au moins 10 millions de Fcfa. Je suis à jour pour les patentes et l’impôt synthétique», gémit-il certainement dans l’espoir d’être secouru. Le propriétaire du magasin dans lequel bon nombre de commerçants rangaient leurs affaires était absent à notre arrivée. De même que la responsable du restaurant. Mais les vendeurs étaient pour la plupart présents. Diallo Ibrahim, vendeur de friperie est abattu. Toute sa marchandise est partie en fumée. Il essaie tant bien que mal de récupérer quelques vêtements. «J’ai été appelé depuis 5 heures. Je suis arrivé à 8 heures» dit-t-il, la gorge nouée. Diallo Ibrahim évalue ses pertes à 400.000 Fcfa. Le capitaine Karamoko, chef des opérations des sapeurs pompiers, rencontré au Groupement des sapeurs pompiers de l’Indénié, rend compte de l’évènement. «Nous avons été appelé à 5 heures 47 minutes pour un feu de maison à Adjamé 220 logements, derrière le cinéma Liberté. Séance tenante nous faisons partir les secours. Avec deux ambulances de réanimations et un médecin. Au cours de l’extinction, les pompiers ont découvert que deux personnes ont été légèrement brûlées. Elles ont été conduites au centre des grands brûlés du Chu de Cocody», explique-t-il. Au Chu de Cocody, ce sont des parents plutôt calmes que nous avons découverts devant le centre des grands brûlés. «Elles vont bien», affirme timidement Fatou parlant des victimes. L’agent de santé, lui, exige une autorisation de sa patronne avant de se prononcer. Nous n’avons pas pu rencontrer les blessées.
N.D.
