Depuis que nous avons commencé à publier une série d`articles sur les pratiques peu recommandables du révérend pasteur Makosso Camille, des réactions ne cessent de nous parvenir. Suite au témoignage de l`une de ses victimes, des personnes proches de l`homme de Dieu font des révélations troublantes sur sa vie.
«Monsieur, je voudrais d`abord vous féliciter et vous dire merci pour le travail que vous avez commencé à faire. C`est la preuve que Dieu est en train de faire son oeuvre. Je suis actuellement avec plusieurs personnes qui connaissent très bien ce voyou qui se dit pasteur. Nous voulons vous rencontrer pour vous dire la vérité sur la vie de Makosso Camille». Ces propos sont d`un de nos lecteurs qui a voulu garder l`anonymat «pour des raisons de sécurité», dit-il. Il les a tenus hier jeudi 24 juillet, aux environs de 10 heures au téléphone. Peu après, nous nous déportons au lieu du rendez-vous. Sur place, six (6) nous reçoivent. Tout de suite, notre photographe s`active pour prendre des photos. «Non, pas de photos, pas de noms, pour notre sécurité. Parce que Makosso est un homme très dangereux et armé qui est capable de tout», précise d`emblée, le porte-parole du groupe, pour la circonstance.
«Makosso Camille, ce jeune homme de père congolais et de mère ivoirienne (Baoulé) qui se fait appeler aujourd`hui révérend pasteur a été découvert par l`évangéliste Kouassi à N`Douci, lors d`une mission d`évangélisation. Désormais membre de l`église, il sera adopté par la famille de Tatiana, son actuelle épouse. Il participe souvent à des missions d`évangélisation, comme celle de la jeunesse organisée à Jacqueville en 2002 où il renforce ses relations avec son actuelle femme Tatiana. Après son succès au Bac, celle-ci n`est plus jamais retournée sur les bancs de l`école. Parce qu`envoûtée par Makosso, elle n`a plus d`yeux et d`oreille que pour lui », nous situe d`entrée le porte-parole. Selon un autre intervenant, Makosso a été radié de l`église pour ses pratiques contraires à leur philosophie. « Ces pratiques consistaient à hypnotiser des fidèles à l`aide d`un foulard mystique », précise-t-il. « Après sa
radiation de l`église, il se réfugie à Avocatier avec Tatiana sans la caution des parents de la jeune fille. Là, il lui fait mener une vie de misère. Tantôt, elle est mise sous un régime drastique de jeûn, tantôt elle est battue à sang. Sous son influence, la jeune fille rompt tout contact avec ses parents. Puis, un jour, les parents de Tatiana apprennent que leur fille vit à Avocatier avec Makosso. Ils se déportent alors à l`endroit indiqué où, à leur grande surprise, ils découvrent dans leur chambre, le diplôme (Bac), l`extrait de naissance de leur fille et une prière écrite dans laquelle elle s`engage à ne jurer que par lui, entre deux bougies allumées », précise un autre membre du groupe. Selon une autre source, suite à la plainte des parents, Makosso aurait été convoqué à la brigade de gendarmerie d`Abobo où il a nié ces accusations. Embarrassé, le gendarme chargé de l`affaire, aurait signifié aux plaignants que
les lois Ivoiriennes ne reconnaissent pas l`envoûtement. Toujours selon la même source, retournée à la maison, Tatiana a continué à vivre son calvaire: « il la battait régulièrement et la viole à chaque fois qu`elle refuse d`aller avec lui, sous la menace de son pistolet. Toujours sous l`emprise de l`envoûtement, malgré les sévices corporels et les viols, Tatiana se marie à Makosso. Sachant qu`il ne pouvait pas avoir la caution des parents de Tatiana, il a attribué une autre mère à sa future épouse : dame Guinette Gomez, une ressortissante béninoise ». Poursuivant dans ses explications, notre interlocuteur révèle : « une nuit d`avril 2009, battue à sang, Tatiana, en sanglots, a appelé ses parents au secours. Elle leur a dit au téléphone que s`ils ne venaient pas immédiatement la secourir, elle mourrait. Une fois au domicile du couple, une altercation éclate entre Makosso et les parents de sa femme. Irrité, il se saisi de
son arme à feu et menace de tirer sur ses visiteurs. N`eût été la présence de l`un de ses collaborateurs, le pire se serait produit. C`est alors que ceux-ci portent plainte à la police criminelle (ex-PJ) pour menace de mort. Dans les locaux de cette structure spécialisée de la police nationale, les plaignants découvrent que l`arme de Makosso lui aurait été donnée par des éléments de PJ. Déçus, ils ont purement et simplement abandonné l`affaire ». A la suite de leurs témoignages, nos interlocuteurs nous révèlent que des pasteurs indignés seraient prêts à apporter, eux aussi, leur témoignage. Nous y reviendrons.
Par Ferdinand Bailly et
Honoré Banhi
«Monsieur, je voudrais d`abord vous féliciter et vous dire merci pour le travail que vous avez commencé à faire. C`est la preuve que Dieu est en train de faire son oeuvre. Je suis actuellement avec plusieurs personnes qui connaissent très bien ce voyou qui se dit pasteur. Nous voulons vous rencontrer pour vous dire la vérité sur la vie de Makosso Camille». Ces propos sont d`un de nos lecteurs qui a voulu garder l`anonymat «pour des raisons de sécurité», dit-il. Il les a tenus hier jeudi 24 juillet, aux environs de 10 heures au téléphone. Peu après, nous nous déportons au lieu du rendez-vous. Sur place, six (6) nous reçoivent. Tout de suite, notre photographe s`active pour prendre des photos. «Non, pas de photos, pas de noms, pour notre sécurité. Parce que Makosso est un homme très dangereux et armé qui est capable de tout», précise d`emblée, le porte-parole du groupe, pour la circonstance.
«Makosso Camille, ce jeune homme de père congolais et de mère ivoirienne (Baoulé) qui se fait appeler aujourd`hui révérend pasteur a été découvert par l`évangéliste Kouassi à N`Douci, lors d`une mission d`évangélisation. Désormais membre de l`église, il sera adopté par la famille de Tatiana, son actuelle épouse. Il participe souvent à des missions d`évangélisation, comme celle de la jeunesse organisée à Jacqueville en 2002 où il renforce ses relations avec son actuelle femme Tatiana. Après son succès au Bac, celle-ci n`est plus jamais retournée sur les bancs de l`école. Parce qu`envoûtée par Makosso, elle n`a plus d`yeux et d`oreille que pour lui », nous situe d`entrée le porte-parole. Selon un autre intervenant, Makosso a été radié de l`église pour ses pratiques contraires à leur philosophie. « Ces pratiques consistaient à hypnotiser des fidèles à l`aide d`un foulard mystique », précise-t-il. « Après sa
radiation de l`église, il se réfugie à Avocatier avec Tatiana sans la caution des parents de la jeune fille. Là, il lui fait mener une vie de misère. Tantôt, elle est mise sous un régime drastique de jeûn, tantôt elle est battue à sang. Sous son influence, la jeune fille rompt tout contact avec ses parents. Puis, un jour, les parents de Tatiana apprennent que leur fille vit à Avocatier avec Makosso. Ils se déportent alors à l`endroit indiqué où, à leur grande surprise, ils découvrent dans leur chambre, le diplôme (Bac), l`extrait de naissance de leur fille et une prière écrite dans laquelle elle s`engage à ne jurer que par lui, entre deux bougies allumées », précise un autre membre du groupe. Selon une autre source, suite à la plainte des parents, Makosso aurait été convoqué à la brigade de gendarmerie d`Abobo où il a nié ces accusations. Embarrassé, le gendarme chargé de l`affaire, aurait signifié aux plaignants que
les lois Ivoiriennes ne reconnaissent pas l`envoûtement. Toujours selon la même source, retournée à la maison, Tatiana a continué à vivre son calvaire: « il la battait régulièrement et la viole à chaque fois qu`elle refuse d`aller avec lui, sous la menace de son pistolet. Toujours sous l`emprise de l`envoûtement, malgré les sévices corporels et les viols, Tatiana se marie à Makosso. Sachant qu`il ne pouvait pas avoir la caution des parents de Tatiana, il a attribué une autre mère à sa future épouse : dame Guinette Gomez, une ressortissante béninoise ». Poursuivant dans ses explications, notre interlocuteur révèle : « une nuit d`avril 2009, battue à sang, Tatiana, en sanglots, a appelé ses parents au secours. Elle leur a dit au téléphone que s`ils ne venaient pas immédiatement la secourir, elle mourrait. Une fois au domicile du couple, une altercation éclate entre Makosso et les parents de sa femme. Irrité, il se saisi de
son arme à feu et menace de tirer sur ses visiteurs. N`eût été la présence de l`un de ses collaborateurs, le pire se serait produit. C`est alors que ceux-ci portent plainte à la police criminelle (ex-PJ) pour menace de mort. Dans les locaux de cette structure spécialisée de la police nationale, les plaignants découvrent que l`arme de Makosso lui aurait été donnée par des éléments de PJ. Déçus, ils ont purement et simplement abandonné l`affaire ». A la suite de leurs témoignages, nos interlocuteurs nous révèlent que des pasteurs indignés seraient prêts à apporter, eux aussi, leur témoignage. Nous y reviendrons.
Par Ferdinand Bailly et
Honoré Banhi