Le représentant permanent de la Côte d’Ivoire à l’Onu, Alcide Djédjé, avait dénoncé le 23 juillet, devant le Conseil de sécurité, les commentaires et autres prises de position contradictoires des autorités françaises sur le processus de paix ivoirien. La réponse de Paris ne s’est pas fait attendre. «Nous sommes attachés au succès de la sortie de crise en Cote d’Ivoire, qui est un pays proche, et auquel nous sommes très étroitement liés», a souligné Jean-Pierre Lacroix, représentant permanent adjoint de la France à l’Onu qui s’est dit “surpris” après la sortie de son homologue ivoirien. «Nous ne comprenons pas le sens des propos tenus par le Représentant permanent de la Cote d’Ivoire, qui peuvent être interprétés comme si la France prenait de la distance avec les objectifs du Conseil de sécurité et le soutien au processus de sortie de crise», a dit le représentant de la France. Il a insisté que la France continuait, sur le terrain, à travers des moyens financiers et militaires, à faire preuve d’un appui considérable à l’action collective internationale.
«C’est pourquoi, afin de lever toute ambiguïté», a-t-il indiqué, «nous tenons à réaffirmer toute la volonté de la France en faveur de la sortie de la crise en Cote d’Ivoire», lit-on sur le site de l’Onu.
Alcide Djédjé avait recommandé à la France, qui est un pays ami et partenaire à tous égards, de faire preuve de retenue en raison de ses responsabilités et pour ne pas nuire à la bonne marche du processus depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007. «Tous ces efforts fournis par les Autorités ivoiriennes devraient inciter à un regain d’optimisme quant à la tenue effective du premier tour de l’élection présidentielle, le 29 novembre 2009. Malheureusement, c’est dans cette phase de dénouement que surgissent certaines attaques contre le processus de paix et les Institutions ivoiriennes. Ma délégation veut faire allusion à des déclarations récentes de personnalités françaises qui ont eu des propos injustes et injustifiés à l’égard des Autorités ivoiriennes et du processus en cours.
Ma délégation ne se serait pas attardée sur ces propos s’ils n’émanaient pas d’une Puissance qui jouit d’un statut spécial dans le règlement de la crise en Côte d’Ivoire», a déclaré Alcide Djédjé. Avant d’énumérer quelques domaines d’activités pour situer l’assemblée sur le degré d’implication de Paris dans le dossier ivoirien. «L’on ne saurait, en effet, feindre d’ignorer que la France a des troupes présentes en Côte d’Ivoire en appui aux casques bleus; la France est membre permanent du Conseil de sécurité; la France a l’initiative des projets de résolution sur la Côte d’Ivoire ; la France n’est donc pas n’importe qui dans le processus de paix en Côte d’Ivoire. Cette lourde responsabilité, de même que l’influence et les conséquences que peuvent avoir en Côte d’Ivoire les attitudes et les commentaires de la France, doit l’amener à un sens de la mesure et de la responsabilité d’autant plus grand», avait-il expliqué.
Paulin N. Zobo
«C’est pourquoi, afin de lever toute ambiguïté», a-t-il indiqué, «nous tenons à réaffirmer toute la volonté de la France en faveur de la sortie de la crise en Cote d’Ivoire», lit-on sur le site de l’Onu.
Alcide Djédjé avait recommandé à la France, qui est un pays ami et partenaire à tous égards, de faire preuve de retenue en raison de ses responsabilités et pour ne pas nuire à la bonne marche du processus depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007. «Tous ces efforts fournis par les Autorités ivoiriennes devraient inciter à un regain d’optimisme quant à la tenue effective du premier tour de l’élection présidentielle, le 29 novembre 2009. Malheureusement, c’est dans cette phase de dénouement que surgissent certaines attaques contre le processus de paix et les Institutions ivoiriennes. Ma délégation veut faire allusion à des déclarations récentes de personnalités françaises qui ont eu des propos injustes et injustifiés à l’égard des Autorités ivoiriennes et du processus en cours.
Ma délégation ne se serait pas attardée sur ces propos s’ils n’émanaient pas d’une Puissance qui jouit d’un statut spécial dans le règlement de la crise en Côte d’Ivoire», a déclaré Alcide Djédjé. Avant d’énumérer quelques domaines d’activités pour situer l’assemblée sur le degré d’implication de Paris dans le dossier ivoirien. «L’on ne saurait, en effet, feindre d’ignorer que la France a des troupes présentes en Côte d’Ivoire en appui aux casques bleus; la France est membre permanent du Conseil de sécurité; la France a l’initiative des projets de résolution sur la Côte d’Ivoire ; la France n’est donc pas n’importe qui dans le processus de paix en Côte d’Ivoire. Cette lourde responsabilité, de même que l’influence et les conséquences que peuvent avoir en Côte d’Ivoire les attitudes et les commentaires de la France, doit l’amener à un sens de la mesure et de la responsabilité d’autant plus grand», avait-il expliqué.
Paulin N. Zobo