“La Côte d`Ivoire reste crédible vis-à-vis des bailleurs de fonds. Nous n’avons rien à cacher”, ne cesse de rappeler le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi. Lui qui a foi en l’avenir de son pays qui sort progressivement de la crise qui retarde son développement. Malheureusement, malgré les efforts consentis, l’on tente de tromper la vigilance des Ivoiriens. La gestion opaque de la filière cacao telle que décriée par les bailleurs de fonds en 2006 n’existe plus, si l’on s’en tient au satisfecit des bailleurs de fonds. Car, les chiffres sur les flux physiques et financiers du secteur parvenant au FMI et à la Banque Mondiale donnent la preuve que des efforts sont entrepris même s’il en faut davantage. Dans le secteur du pétrole, Charles Diby Koffi, ministre de l’Economie et des Finances, n’a cessé de soutenir que la Côte d’Ivoire n’est pas encore un pays producteur de cette richesse du sous-sol. En ce sens que la production n’excède pas 50.000 barils par jour. Et sur cette production journalière, seulement 6000 barils reviennent au gouvernement ivoirien. La grande partie étant récupérée par les opérateurs étrangers liés par un contrat de partage avec l’Etat. Le FMI et la Banque Mondiale qui se veulent très regardants sur la question de la gestion du café-cacao et du secteur pétrole se sont, d’ailleurs, dit satisfaits de l’amélioration constatée. M. Arend Kouwenaar, à l’issue d’une mission conjointe organisée à Abidjan par le FMI et la Banque Mondiale, en novembre 2008, a reconnu les efforts des autorités ivoiriennes en termes de gouvernance, en reconnaissant les chiffres donnés par le gouvernement dans le secteur du pétrole. C’est au titre de ces efforts que la Côte d’Ivoire a négocié avec succès la conclusion d’un nouveau programme économique appuyé par la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, l’atteinte du point de décision à l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), et la tenue plus que satisfaisante des négociations avec le Club de Paris, qui représente environ 53% des arriérés de dette extérieure de la Côte d’Ivoire. Ces mêmes efforts sont reconnus par le DG du Fmi, Dominique Strauss-Khan lors de sa visite à Abidjan qui tenait à traduire de vive voix ses félicitations au ministre Diby Charles et à l’ensemble du gouvernement. Alors même que les efforts sont reconnus de toute part, il est difficile de comprendre les actions de certains détracteurs qui tentent de ternir l’image de la Côte d’Ivoire.
Honoré Kouassi
Honoré Kouassi