Les mouvements sociaux se sont amplifiés mardi en Afrique du Sud, première puissance économique du continent, où des manifestations violentes ont éclaté contre les conditions de vie dans les townships et où la grève des employés municipaux s’est poursuivie. La police a dispersé avec des balles en caoutchouc plusieurs centaines de manifestants dans deux townships du pays, où des habitants protestaient contre la déficience des services publics. Dans le township de Simile, près de Sabie (300 km au nord-est de Johannesburg), un policier a été légèrement blessé par des jets de pierres, et “les manifestants ont brûlé une clinique, une bibliothèque” et deux véhicules de la municipalité, selon un responsable local de la police, Abie Khoabane.
A Thokoza, un township à une quarantaine de kilomètres au sud-est de la capitale économique sud-africaine, personne n’a été blessé et aucun bâtiment endommagé, mais les manifestants ont bloqué des routes avec des pierres et des pneus.
En fin de journée mardi, la situation était redevenue calme dans ces deux townships, selon la police. Depuis la semaine dernière, des protestations sporadiques et parfois violentes éclatent dans des townships du pays pour dénoncer notamment le manque d’eau et d’électricité et l’insalubrité des sanitaires publics. Quinze ans après la fin du régime ségrégationniste, 43% des Sud-Africains vivent toujours avec moins deux dollars par jour dans l’un des pays les plus inégalitaires au monde.Les violences de mardi dans les townships ont coïncidé avec la deuxième journée de grève des employés municipaux sud-africains, qui ont entamé la veille un mouvement à durée indéterminée pour obtenir de meilleurs salaires.
Aucun incident n’a été signalé lors des manifestations organisées mardi dans le pays par les grévistes et qui ont réuni plusieurs milliers de personnes, selon des sources concordantes, alors que les rassemblements de la veille avaient été émaillés d’incidents.
Afp
A Thokoza, un township à une quarantaine de kilomètres au sud-est de la capitale économique sud-africaine, personne n’a été blessé et aucun bâtiment endommagé, mais les manifestants ont bloqué des routes avec des pierres et des pneus.
En fin de journée mardi, la situation était redevenue calme dans ces deux townships, selon la police. Depuis la semaine dernière, des protestations sporadiques et parfois violentes éclatent dans des townships du pays pour dénoncer notamment le manque d’eau et d’électricité et l’insalubrité des sanitaires publics. Quinze ans après la fin du régime ségrégationniste, 43% des Sud-Africains vivent toujours avec moins deux dollars par jour dans l’un des pays les plus inégalitaires au monde.Les violences de mardi dans les townships ont coïncidé avec la deuxième journée de grève des employés municipaux sud-africains, qui ont entamé la veille un mouvement à durée indéterminée pour obtenir de meilleurs salaires.
Aucun incident n’a été signalé lors des manifestations organisées mardi dans le pays par les grévistes et qui ont réuni plusieurs milliers de personnes, selon des sources concordantes, alors que les rassemblements de la veille avaient été émaillés d’incidents.
Afp