Les résultats du second tour de l’élection présidentielle ont été rendus publics par la Commission électorale.
Membre du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (Paigc), Malam Bacai Sanha, président par intérim entre 1999 et 2000, a été élu président de la Guinée- Bissau.
Selon la Commission électorale bissau-guinéenne, citée par Reuters, il l’a emporté avec 224 000 voix (63% des suffrages) contre 129 000 pour son rival, Kumba Yala, vainqueur de la présidentielle de 2000 avant d’être renversé trois ans plus tard.
Le vote, dont le second tour s’est déroulé dimanche dernier, a été organisé à cause de l’assassinat en mars du président Joao Bernardo «Nino» Vieira.
Le candidat malheureux, Kumba Yala, a reconnu sa défaite au cours d’une conférence de presse tenue mercredi, estimant qu’ «il faut respecter la démocratie et la volonté du peuple qui s’est exprimée par le vote».
Malgré cette déclaration, la communauté internationale, note Reuters, s’inquiète de son tempérament. Personnage au comportement parfois imprévisible, Kumba Yala s’était autoproclamé en 2005 président et avait occupé le palais présidentiel pendant quelque temps.
Face à une armée qui n’hésite pas à s’inviter dans le processus politique de la Guinée-Bissau, des observateurs de ce pays pensent que la tâche du président élu sera difficile. A en croire l’analyste indépendant, Richard Reeve, le point «le plus évident, ce sont les relations avec l’armée. Le second, c’est de collaborer avec succès avec le Premier ministre (Carlos) Gomes Junior. Ils viennent du même parti, mais ne sont pas nécessairement sur la même longueur d’onde sur tout», souligne-t-il, par ailleurs.
Ernest Aka Simon
Membre du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (Paigc), Malam Bacai Sanha, président par intérim entre 1999 et 2000, a été élu président de la Guinée- Bissau.
Selon la Commission électorale bissau-guinéenne, citée par Reuters, il l’a emporté avec 224 000 voix (63% des suffrages) contre 129 000 pour son rival, Kumba Yala, vainqueur de la présidentielle de 2000 avant d’être renversé trois ans plus tard.
Le vote, dont le second tour s’est déroulé dimanche dernier, a été organisé à cause de l’assassinat en mars du président Joao Bernardo «Nino» Vieira.
Le candidat malheureux, Kumba Yala, a reconnu sa défaite au cours d’une conférence de presse tenue mercredi, estimant qu’ «il faut respecter la démocratie et la volonté du peuple qui s’est exprimée par le vote».
Malgré cette déclaration, la communauté internationale, note Reuters, s’inquiète de son tempérament. Personnage au comportement parfois imprévisible, Kumba Yala s’était autoproclamé en 2005 président et avait occupé le palais présidentiel pendant quelque temps.
Face à une armée qui n’hésite pas à s’inviter dans le processus politique de la Guinée-Bissau, des observateurs de ce pays pensent que la tâche du président élu sera difficile. A en croire l’analyste indépendant, Richard Reeve, le point «le plus évident, ce sont les relations avec l’armée. Le second, c’est de collaborer avec succès avec le Premier ministre (Carlos) Gomes Junior. Ils viennent du même parti, mais ne sont pas nécessairement sur la même longueur d’onde sur tout», souligne-t-il, par ailleurs.
Ernest Aka Simon
