Le dirigeant de la secte “Taliban” au Nigeria, Mohamed Yusuf, a été tué jeudi après avoir été capturé par l’armée au terme de cinq jours d’affrontements entre forces de l’ordre et islamistes radicaux qui ont fait au moins 600 morts.
Jeudi soir, un correspondant de l’AFP qui s’est rendu au quartier général de la police de Maiduguri, ville du nord-est où le chef islamiste avait été arrêté, a pu voir sa dépouille.
Le corps dénudé de Mohamed Yusuf, 39 ans, était criblé de balles.
“Il a supplié et demandé pardon avant d’être tué par balles”, a déclaré à l’AFP un policier à Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno et fief des “talibans”.
Peu avant l’annonce de sa mort, des sources policière et gouvernementale avaient indiqué que Mohamed Yusuf avait été capturé.
Le chef spirituel “a été capturé par l’armée qui a mené un raid contre la maison dans laquelle il se cachait”, à Maiduguri, a indiqué une source militaire ayant requis l’anonymat.
Le numéro deux de la secte, Abubakar Shekau, a lui été tué tôt jeudi matin en même temps que 200 partisans en tentant de fuir Maiduguri, où l’armée a lancé une vaste offensive pour écraser la résistance islamiste, avait indiqué une source policière.
Les combats sanglants qui ont secoué la ville ces derniers jours ont cessé jeudi en milieu de matinée, ont constaté un journaliste et un photographe de l’AFP.
En moins de 24 heures, l’armée a tué au moins 300 islamistes rien qu’à Maiduguri. Un journaliste local avait indiqué à l’AFP avoir compté quelque 90 cadavres d’insurgés joncher le sol près d’une mosquée dans le quartier de Bayan, où les heurts ont été les plus violents.
AFP
Jeudi soir, un correspondant de l’AFP qui s’est rendu au quartier général de la police de Maiduguri, ville du nord-est où le chef islamiste avait été arrêté, a pu voir sa dépouille.
Le corps dénudé de Mohamed Yusuf, 39 ans, était criblé de balles.
“Il a supplié et demandé pardon avant d’être tué par balles”, a déclaré à l’AFP un policier à Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno et fief des “talibans”.
Peu avant l’annonce de sa mort, des sources policière et gouvernementale avaient indiqué que Mohamed Yusuf avait été capturé.
Le chef spirituel “a été capturé par l’armée qui a mené un raid contre la maison dans laquelle il se cachait”, à Maiduguri, a indiqué une source militaire ayant requis l’anonymat.
Le numéro deux de la secte, Abubakar Shekau, a lui été tué tôt jeudi matin en même temps que 200 partisans en tentant de fuir Maiduguri, où l’armée a lancé une vaste offensive pour écraser la résistance islamiste, avait indiqué une source policière.
Les combats sanglants qui ont secoué la ville ces derniers jours ont cessé jeudi en milieu de matinée, ont constaté un journaliste et un photographe de l’AFP.
En moins de 24 heures, l’armée a tué au moins 300 islamistes rien qu’à Maiduguri. Un journaliste local avait indiqué à l’AFP avoir compté quelque 90 cadavres d’insurgés joncher le sol près d’une mosquée dans le quartier de Bayan, où les heurts ont été les plus violents.
AFP