Les assises de l’Union de la jeunesse africaine se tiendront du 04 au 10 août 2009 à Bamako, au Mali. La Côte d’Ivoire est à l’honneur à ce rendez- vous des jeunes des cinq régions de l’Afrique. L’un de ses fils, Zadi Dago André Guythaud, est le candidat de la jeunesse de l’Afrique de l’ouest. Il affirme être dans l’impossibilité, à quelques jours de l’élection, de se rendre à cette rencontre, faute de moyens financiers.
NotreVoie : M. Zadi Dago André Guythaud, vous êtes le président de l’Association internationale Mouammar Kadhafi de la jeunesse africaine. Vous êtes candidat au poste de président de l’Union de la jeunesse africaine pour le compte de l’Afrique de l’ouest. Cette élection va se tenir du 04 au 10 août 2009, à Bamako, au Mali. Quel est l’enjeu d’une telle élection ?
Zadi Dago Guythaud : Avant de répondre à cette question, je souhaiterais vous faire un bref historique de ma présence au sein des associations de jeunesse africaine. Tout a commencé avec l’Association internationale Mouammar Kadhafi de la jeunesse africaine en 1987. Ma position de président de cette association m’a permis de tisser des relations dans les 53 Etats que compte le continent africain. Et cela m’a valu d’être également le chef de la délégation qui a sensibilisé la jeunesse des 5 grandes régions sur l’opportunité de la création de l’Union de la jeunesse africaine. L’enjeu, d’une telle élection est la réhabilitation de la jeunesse africaine qui veut se prendre en charge et donner une meilleure image d’elle. C’est aussi, par ricochet, la réhabilitation de toute l’Afrique qui est souvent mal perçue. Notre slogan au niveau de l’Union qui est “l’Afrique aux Africains” traduit cette détermination.
N.V. : Vous êtes candidat à la présidence de l’Union pour le compte de l’Afrique de l’Ouest. Comment le consensus s’est fait autour de votre personne ?
Z..D.G. : Conformément aux statuts et règlement intérieur de l’Union, chaque région de l’Afrique doit présenter uniquement un candidat. S’il y a plus de deux candidatures dans une région, l’organisation des primaires est recommandée. Nous étions cinq candidats pour l’Afrique de l’ouest. C’est à l’issue des primaires en février 2009, à Bamako, au Mali que j’ai été élu. J’avais pour adversaires Dramou Michel de la Guinée -Conakry, Diakité Yacouba du Mali, O. Sande du Nigeria et Mbaye Diallo du Sénégal.
N.V. : Vous représentez l’Afrique de l’ouest mais vous honorez en même temps la Côte d’Ivoire, votre pays. Quelle a été la réaction des autorités ivoiriennes ?
Z..D.G. : Les autorités ivoiriennes ont été informées par le secrétariat permanent de l’Union basé à Bamako, au Mali. Par la suite, j’ai été reçu en audiences par certaines autorités qui m’ont prodigué de sages conseils. Nous avons des préoccupations d’ordre financier. Nous sommes pour l’instant dans l’impossibilité, mon équipe de campagne (une dizaines de membres) et moi, de nous rendre à cet important rendez-vous de la jeunesse africaine à Bamako, qui se tiendra dans moins d’une semaine. Nous comptons sur des bonnes volontés pour réussir notre mission d’honorer la Côte d’Ivoire et l’Afrique de l’Ouest.
N.V. : Que gagne la Côte d’Ivoire à vous voir à la tête d’une telle union ?
Z..D.G. : De façon statutaire, la Côte d’Ivoire abritera le siège de cette union. Elle sera, de ce fait, la plaque tournante de la jeunesse africaine. Les études ont montré que le siège va employer 1000 jeunes. Il est prévu un financement de 50 milliards de FCFA par Etat dont la Côte d’Ivoire sera naturellement bénéficiaire.
Propos recueillis par Serge Armand Didi
NotreVoie : M. Zadi Dago André Guythaud, vous êtes le président de l’Association internationale Mouammar Kadhafi de la jeunesse africaine. Vous êtes candidat au poste de président de l’Union de la jeunesse africaine pour le compte de l’Afrique de l’ouest. Cette élection va se tenir du 04 au 10 août 2009, à Bamako, au Mali. Quel est l’enjeu d’une telle élection ?
Zadi Dago Guythaud : Avant de répondre à cette question, je souhaiterais vous faire un bref historique de ma présence au sein des associations de jeunesse africaine. Tout a commencé avec l’Association internationale Mouammar Kadhafi de la jeunesse africaine en 1987. Ma position de président de cette association m’a permis de tisser des relations dans les 53 Etats que compte le continent africain. Et cela m’a valu d’être également le chef de la délégation qui a sensibilisé la jeunesse des 5 grandes régions sur l’opportunité de la création de l’Union de la jeunesse africaine. L’enjeu, d’une telle élection est la réhabilitation de la jeunesse africaine qui veut se prendre en charge et donner une meilleure image d’elle. C’est aussi, par ricochet, la réhabilitation de toute l’Afrique qui est souvent mal perçue. Notre slogan au niveau de l’Union qui est “l’Afrique aux Africains” traduit cette détermination.
N.V. : Vous êtes candidat à la présidence de l’Union pour le compte de l’Afrique de l’Ouest. Comment le consensus s’est fait autour de votre personne ?
Z..D.G. : Conformément aux statuts et règlement intérieur de l’Union, chaque région de l’Afrique doit présenter uniquement un candidat. S’il y a plus de deux candidatures dans une région, l’organisation des primaires est recommandée. Nous étions cinq candidats pour l’Afrique de l’ouest. C’est à l’issue des primaires en février 2009, à Bamako, au Mali que j’ai été élu. J’avais pour adversaires Dramou Michel de la Guinée -Conakry, Diakité Yacouba du Mali, O. Sande du Nigeria et Mbaye Diallo du Sénégal.
N.V. : Vous représentez l’Afrique de l’ouest mais vous honorez en même temps la Côte d’Ivoire, votre pays. Quelle a été la réaction des autorités ivoiriennes ?
Z..D.G. : Les autorités ivoiriennes ont été informées par le secrétariat permanent de l’Union basé à Bamako, au Mali. Par la suite, j’ai été reçu en audiences par certaines autorités qui m’ont prodigué de sages conseils. Nous avons des préoccupations d’ordre financier. Nous sommes pour l’instant dans l’impossibilité, mon équipe de campagne (une dizaines de membres) et moi, de nous rendre à cet important rendez-vous de la jeunesse africaine à Bamako, qui se tiendra dans moins d’une semaine. Nous comptons sur des bonnes volontés pour réussir notre mission d’honorer la Côte d’Ivoire et l’Afrique de l’Ouest.
N.V. : Que gagne la Côte d’Ivoire à vous voir à la tête d’une telle union ?
Z..D.G. : De façon statutaire, la Côte d’Ivoire abritera le siège de cette union. Elle sera, de ce fait, la plaque tournante de la jeunesse africaine. Les études ont montré que le siège va employer 1000 jeunes. Il est prévu un financement de 50 milliards de FCFA par Etat dont la Côte d’Ivoire sera naturellement bénéficiaire.
Propos recueillis par Serge Armand Didi