Miguel d’Escoto-Brockmann, le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, a exposé, le 23 juillet, ses doutes sur la mise en œuvre de la responsabilité de protéger, craignant que le concept destiné à protéger les populations civiles menacées d’un génocide ou de graves violations des droits de l’homme de l’inaction de la communauté internationale ne serve à des ambitions «colonialistes». L’Assemblée générale a convoqué, les 22-23 juillet, un débat sur la responsabilité de protéger, concept consacré en droit international lors du Sommet mondial de 2005, à New York, et dont le Secrétaire général a demandé la mise en œuvre pratique. Le président de l’Assemblée a estimé qu’il faudrait passer un test de quatre critères pour savoir si le système de sécurité collective était prêt à mettre en œuvre la responsabilité de protéger.
C. Fiankan-Bokonga
Correspondance particulière
C. Fiankan-Bokonga
Correspondance particulière