Colloque de CAP UR LG à Yamoussoukro: Réflexions pour un plébiscite de Gbagbo le 29 novembre

A l’initiative de la Conférence Unir pour la réélection du président Laurent Gbagbo (CAP UR LG), un colloque international se tient depuis hier jeudi à la Fondation Félix Houphouet-Boigny sur les fondamentaux du soutien républicain au président Laurent Gbagbo. Dans l’optique de réussir un plébiscite pour le candidat Laurent Gbagbo, des Ivoiriens de la diaspora venus des Etats-Unis, de la France s’associent à plusieurs personnalités du pays et à des sommités pour réfléchir sur les forces et faiblesses du mouvement ainsi que sur les stratégies à mettre en place pour la réélection du chef de l’Etat.

A ce colloque des hommes politiques de haut rang sont venus soutenir Gervais Coulibaly, président de CAP UR LG, Gnamien Yao et leurs camarades. Aussi a-t-on enregistré des délégations de non Ivoiriens arrivées des Etats-Unis, du Benin et un nombre impressionnant de jeunes en âge de voter, appelés désormais les nouveaux majeurs.

Parlant au nom du chef de l’Etat, qu’il représentait à ces assises, et sous le regard bienveillant du président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré a fait étalage de ce qu’il perçoit comme qualité en la personne de l’actuel président de la République. Lesquelles qualités, selon le ministre, suscitent autour du candidat un engouement populaire et une adhésion totale des Ivoiriens à son action et à sa campagne. A titre d’exemples, M. Bohoun a souligné que le président Laurent Gbagbo est constant dans sa conviction, il refuse la compromission, il est d’une générosité qui dépasse les limites, il est courageux et de nature optimiste. “Lorsque vous êtes convaincus que rien ne peut vous arriver, vous n’êtes pas ébranlés. Quand ce n’est pas le cas, vous sautez dans le premier hélicoptère ou vous sautez la clôture. Le courage et l’optimisme de Gbagbo sont contagieux”, a indiqué le ministre d’Etat. Poursuivant, il a fait remarquer que le président Gbagbo est un homme d’ouverture qui a un idéal politique traduit dans son programme de gouvernement.

En outre, il a relevé que le candidat qui fait objet du colloque, est fondamental ement et viscéralement attaché à la démocratie, à la liberté, et à la solidarité. Faisant un clin d’œil à l’opposition qui se bat pour le contrôle des Conseils généraux, Bohoun Bouabré a dit qu’il est inconcevable de ne pas reconnaître la valeur du concepteur de cette politique pendant qu’elle en tire grand profit. Et sur un ton ironique, il a conclu : “Quittez vos partis et venez pour donner la victoire et la majorité à Gbagbo pour que les Ivoiriens aient ce qu’il leur a promis.”

Dans son adresse, Gervais Coulibaly, président de CAP UR LG, a rappelé qu’au sortir d’une crise, la Côte d’Ivoire a besoin de Laurent Gbagbo comme en son temps la France a eu besoin de De Gaulle. Car a-t-il argumenté, en pareil cas, les appartenances régionales, religieuses et tribales n’ont pas droit de cité. Selon lui, c’est ce fait qui explique le ralliement des gens issus du PDCI, du RDR, du PIT et de l’UDPCI et aussi de ceux qui n’ont jamais fait la politique à la cause du candidat.
Un autre aspect réside pour M. Coulibaly, dans le fait, que de tous les candidats, seul Gbagbo est l’homme qui constitue une garantie pour la souveraineté et l’indépendance du pays. “Il ne s’agira pas de choisir un homme, mais opérer un choix pour la liberté, la souveraineté, et l’indépendance de la Côte d’Ivoire. D’un côté vous avez le candidat de la Côte d’Ivoire libre et souveraine et de l’autre côté vous avez les candidats qui prennent des ordres chez la tutelle avant de construire un pont ou un dispensaire”, a fait remarquer Gervais Coulibaly.

Rappelons que ce colloque a débuté par la lecture des déclarations des pré-colloques faits aux Etas-Unis et en France. Les réflexions qui prennent fin le samedi prochain, laissent une place de choix à des panels de plusieurs thèmes qui seront débattus par des valeurs qui font la fierté de la Côte d’Ivoire : les professeurs Biaka Zasseli, Lohouess Oble Jacqueline, Boni Serge Ehouman, l’ambassadeur Pierre Kipré, l’ancienne ministre Danielle Boni Claverie Akissi, Mme Agnès Monnet.



Benjamin Koré envoyé spécial à Yamoussoukro