La Commission nationale de supervision de l’identification(CNSI) a eu, hier, à son siège à la Riviera 3, une séance de travail avec l’Institut national de la statistique (INS) et l’Office national de l’identification(ONI). Cette rencontre s’explique par la volonté de la CNSI, d’échanger avec tous les acteurs de l’identification afin de s’accorder sur les missions respectives et d’œuvrer de façon concertée, au respect des délais conduisant à la présidentielle du 29 novembre. «Nous entendons rester dans une dynamique qui nécessite la conjugaison de nos efforts pour une bonne gestion des contentieux après le croisement des données de l’enrôlement qui devra être suivie de l’affichage de la liste définitive et de la distribution des cartes d’électeurs. Nous sommes tenus par le délai alors nous devons nous mettre nous-mêmes la pression», a déclaré le président de la CNSI Yua Koffi à l’issue de la rencontre qui a eu lieu à huis clos. Ces opérateurs techniques nationaux qui, en collaboration avec la Commission électorale indépendante (CEI), l’opérateur français SAGEM, s’occupent des questions électorales entendent donc harmoniser leurs vues. «Nous sommes en train de mettre sur pied un dispositif pour élaborer les modules de croisement, en faire un module uniforme. Ce module est quasiment prêt. Le délai à ne pas rater, c’est le 29 novembre», a indiqué pour sa part Mathieu Méleu, directeur général de l’INS. Seri Wayoro, directeur général adjoint de l’ONI représentait cette structure.
Dan Opéli
Dan Opéli