Une fanfare et de nombreux sympathisants ont réservé vendredi un accueil chaleureux au commandant Issiaka Ouattara dit « Wattao », chef d'état-major-adjoint des Forces nouvelles revenu « en pleine forme » de ses soins aux Etats-Unis.
«Je suis venu accueillir mon ami Wattao », c'est en ces termes que le président du Congrès des jeunes et des patriotes (Cojep), Charles Blé Goudé, s'est annoncé hier, vers 9h30, au salon ministériel de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny de Port-Bouët. Autorisé à s'installer dans ledit salon, l'attente a duré une dizaine de minutes avant que le vol 2j 522 de la compagnie Air Burkina, transportant l'hôte attendu, soit annoncé. Le leader des « jeunes patriotes », accompagné de sa suite et des membres de la sécurité du commandant sont alors invités à se rendre au bas de l'échelle de coupé, sur le tarmac. Peu après 10 h, le militaire tenant d'une main une fillette dévale, tout sourire, les marches de la parcelle. Vêtu d'un costume bleu, on a pu s'apercevoir qu'il est un peu amaigri. Visiblement alerte cependant, il a ensuite donné une chaude poignée de main à son ami, Blé Goudé. Echanges de familiarité et accolades s'en suivent, rythmées d'éclats de rire des deux hommes. Après quoi, le chef de la compagnie « Anaconda » de Bouaké a reçu les honneurs militaires de ses hommes qu'il a salués individuellement. En compagnie de son Blé Goudé qu'il appelle affectueusement « Sarko », le commandant et sa suite prennent place à bord d'un mini-bus pour regagner le hall. « Je suis rentré avec ma famille pour montrer à l'opinion internationale que la paix est revenue en Côte d'Ivoire », a-t-il confié à la presse, s'expliquant sur la présence de trois de ses enfants (deux filles et un garçon). Pendant le « temps de repos », après des soins médicaux liés à un malaise au pied, l'homme s'est « occupé » de sa famille aux Etats-Unis. Rentré au bercail après trois mois d'absence, il compte « continuer sur le chemin de la paix ». Il envisage « lancer une autre bataille pour continuer à réconcilier les Ivoiriens ». A Ouagadougou où il a passé quelques jours, Wattao a suivi avec intérêt l'actualité politique du pays. «Je félicite, a-t-il commenté, le président de la République et son Premier ministre pour le travail qu'ils ont abattu sur le terrain. Je n'oublie pas mon frère Charles Blé Goudé, nos deux chefs d'états-majors (Les généraux Philippe Mangou des Forces de défense et de sécurité et Soumaïla Bakayoko des Forces armées des Forces nouvelles) et le commandant Konan Boniface (com'théâtre de la région des Lacs). Je les félicite pour leur contribution au succès de la visite d'Etat à l'Ouest. Je leur tire également mon chapeau pour la sécurisation réussie des opérations des audiences foraines et de l'enrôlement, achevées. » Répondant à une question sur la qualité de ses rapports avec le commandant Koné Zakaria, ex-patron de la zone 5 de Séguéla, Wattao a fait observer qu'il faut «dépasser ce débat ». Pour lui, il faut «laisser de côté le problème Koné Zakaria ». Ce dernier a commis « une faute militaire. Il s'assume », a-t-il coupé court. Une fois sorti du hall, le commandant et sa suite ont été accueillis par un air de fanfare et des cris d’admirateurs en joie. Wattao n'a pu se priver d'un bain de foule avant de quitter le parvis de l'aéroport à bord d'un cortège d'une dizaine de véhicules.
Bidi Ignace
«Je suis venu accueillir mon ami Wattao », c'est en ces termes que le président du Congrès des jeunes et des patriotes (Cojep), Charles Blé Goudé, s'est annoncé hier, vers 9h30, au salon ministériel de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny de Port-Bouët. Autorisé à s'installer dans ledit salon, l'attente a duré une dizaine de minutes avant que le vol 2j 522 de la compagnie Air Burkina, transportant l'hôte attendu, soit annoncé. Le leader des « jeunes patriotes », accompagné de sa suite et des membres de la sécurité du commandant sont alors invités à se rendre au bas de l'échelle de coupé, sur le tarmac. Peu après 10 h, le militaire tenant d'une main une fillette dévale, tout sourire, les marches de la parcelle. Vêtu d'un costume bleu, on a pu s'apercevoir qu'il est un peu amaigri. Visiblement alerte cependant, il a ensuite donné une chaude poignée de main à son ami, Blé Goudé. Echanges de familiarité et accolades s'en suivent, rythmées d'éclats de rire des deux hommes. Après quoi, le chef de la compagnie « Anaconda » de Bouaké a reçu les honneurs militaires de ses hommes qu'il a salués individuellement. En compagnie de son Blé Goudé qu'il appelle affectueusement « Sarko », le commandant et sa suite prennent place à bord d'un mini-bus pour regagner le hall. « Je suis rentré avec ma famille pour montrer à l'opinion internationale que la paix est revenue en Côte d'Ivoire », a-t-il confié à la presse, s'expliquant sur la présence de trois de ses enfants (deux filles et un garçon). Pendant le « temps de repos », après des soins médicaux liés à un malaise au pied, l'homme s'est « occupé » de sa famille aux Etats-Unis. Rentré au bercail après trois mois d'absence, il compte « continuer sur le chemin de la paix ». Il envisage « lancer une autre bataille pour continuer à réconcilier les Ivoiriens ». A Ouagadougou où il a passé quelques jours, Wattao a suivi avec intérêt l'actualité politique du pays. «Je félicite, a-t-il commenté, le président de la République et son Premier ministre pour le travail qu'ils ont abattu sur le terrain. Je n'oublie pas mon frère Charles Blé Goudé, nos deux chefs d'états-majors (Les généraux Philippe Mangou des Forces de défense et de sécurité et Soumaïla Bakayoko des Forces armées des Forces nouvelles) et le commandant Konan Boniface (com'théâtre de la région des Lacs). Je les félicite pour leur contribution au succès de la visite d'Etat à l'Ouest. Je leur tire également mon chapeau pour la sécurisation réussie des opérations des audiences foraines et de l'enrôlement, achevées. » Répondant à une question sur la qualité de ses rapports avec le commandant Koné Zakaria, ex-patron de la zone 5 de Séguéla, Wattao a fait observer qu'il faut «dépasser ce débat ». Pour lui, il faut «laisser de côté le problème Koné Zakaria ». Ce dernier a commis « une faute militaire. Il s'assume », a-t-il coupé court. Une fois sorti du hall, le commandant et sa suite ont été accueillis par un air de fanfare et des cris d’admirateurs en joie. Wattao n'a pu se priver d'un bain de foule avant de quitter le parvis de l'aéroport à bord d'un cortège d'une dizaine de véhicules.
Bidi Ignace
