La qualité du pain a été souvent, l'objet de critiques des consommateurs. Qu'en est-il exactement ?
Il n'y a nulle part l'introduction du manioc dans la fabrication de la farine que nous produisons et mettons sur le marché. Parce que, le manioc coûte plus cher que le blé que nous achetons. Nous faisons de la farine 100% blé. Nous avons une très bonne qualité. Et pour moi, le juge de pain ce sont nos clients. Jusqu'à présent, nous avons eu la confiance de ceux-ci. Et notre travail de tous les jours, c'est de mériter cette confiance.
Un autre sujet, c'est l'introduction de l'aliment qui serait aussi destiné au bétail.
Je dirais qu'il est libre à chacun de porter les jugements qu'il veut. Je veux juste vous réitérer une fois de plus que, les Grands moulins sont présents en Côte d'Ivoire depuis 1963, soit 46 ans. Je pense que la farine qu'elles ont produite depuis cette date a servi beaucoup à la consommation de l'ensemble de la population ivoirienne. Et si cela s'avère que la farine que nous produisons était destinée au bétail, on aurait eu des conséquences. Nous avons une bonne farine. Aujourd'hui, elle est considérée comme une référence dans toute la sous-région. Parce que, nous exportons de plus en plus dans plusieurs pays.
Si tel est le cas, pourquoi, les Ivoiriens grognent-ils sur la qualité du pain ?
Disons, le pain de qualité dépend de plusieurs choses. Une partie est liée aux matériels vieillissants des boulangers. L'autre partie est liée au niveau de formation des boulangers et aussi au respect des normes d'hygiène et du poids du pain. Si on prend ces trois actes, je dirai pour la formation des boulangers, nous avons une école où nous formons cent jeunes par an. A ce jour, nous avons formé 1000 jeunes. Nous avons une équipe de techniciens boulangers qui fait de la mise à niveau à la demande des acteurs pour leur permettre de faire du bon pain. Nous avons accompagné pas mal d'entre eux, dans la mise en place de nouvelles boulangeries, par exemple les “Top pain”. Parallèlement à cela, nous les finançons pour assainir leur outil et le remplacement de leurs matériels. Depuis le début de l'année, nous avons investi 350 millions de Fcfa pour aider les boulangers dans ce sens-là. Et nous continuerons sur cette lancée et même l'accélérer. C'est vrai, pour la qualité du pain, il y a un travail à faire entre acteurs qui sont ; les meuniers, les boulangers et le consommateur. Je crois que les boulangers doivent aussi s'atteler à améliorer leur environnement de travail et à respecter le poids du pain qui est de 200 grammes. Il revient aussi aux consommateurs de faire un effort pour acheter leurs pains aux guichets et exiger que le pain pèse 200 grammes et non 180 grammes comme nous voyons très souvent. Si tout le monde s'y attelle on y arrivera.
Aujourd'hui, il y a la fluctuation des cours du blé sur le marché international. Doit-on s'attendre à une réduction du prix du pain?
Les cours du blé ont connu une baisse. Mais, ce n'est pas forcément la tendance aujourd'hui. Nous sommes à la fin de la saison. Nous attendons d'avoir les informations qui concernent les récoltes de 2009 qui vont influencer sur le cours du blé début 2010, nous n'avons pas encore les textes de panification qui vont nous définir la qualité du blé. Je ne peux pas répondre à cette question. Mais, ce que je puis dire, c'est que les premières informations qui nous indiquent les prix ne vont pas être les mêmes comme en 2007. C'est-à-dire, 14000 Fcfa le sac de 50 kilogrammes. Nous sommes aujourd'hui, à 9000 Fcfa sur la farine beignet, 9500 Fcfa le sac des 50 kilogrammes sur la farine boulangère et 14500 Fcfa sur le pain sucré. C'est vous dire qu'il y a un panel de farine et de prix. Ce que je peux vous dire, c'est qu’à partir de la semaine prochaine, la farine boulangère sera à 10500 Fcfa le sac. C'est un prix raisonnable par rapport au coût de fabrication du pain. Et quand je dis qu'on n'aura pas le prix de 2007, je préfère être prudent et attendre la fin des textes de panification qu'on aura dans dix jours. Cette augmentation, tout simplement à cause des petites fluctuations constatées ces derniers temps sur les cours du blé.
J. Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Il n'y a nulle part l'introduction du manioc dans la fabrication de la farine que nous produisons et mettons sur le marché. Parce que, le manioc coûte plus cher que le blé que nous achetons. Nous faisons de la farine 100% blé. Nous avons une très bonne qualité. Et pour moi, le juge de pain ce sont nos clients. Jusqu'à présent, nous avons eu la confiance de ceux-ci. Et notre travail de tous les jours, c'est de mériter cette confiance.
Un autre sujet, c'est l'introduction de l'aliment qui serait aussi destiné au bétail.
Je dirais qu'il est libre à chacun de porter les jugements qu'il veut. Je veux juste vous réitérer une fois de plus que, les Grands moulins sont présents en Côte d'Ivoire depuis 1963, soit 46 ans. Je pense que la farine qu'elles ont produite depuis cette date a servi beaucoup à la consommation de l'ensemble de la population ivoirienne. Et si cela s'avère que la farine que nous produisons était destinée au bétail, on aurait eu des conséquences. Nous avons une bonne farine. Aujourd'hui, elle est considérée comme une référence dans toute la sous-région. Parce que, nous exportons de plus en plus dans plusieurs pays.
Si tel est le cas, pourquoi, les Ivoiriens grognent-ils sur la qualité du pain ?
Disons, le pain de qualité dépend de plusieurs choses. Une partie est liée aux matériels vieillissants des boulangers. L'autre partie est liée au niveau de formation des boulangers et aussi au respect des normes d'hygiène et du poids du pain. Si on prend ces trois actes, je dirai pour la formation des boulangers, nous avons une école où nous formons cent jeunes par an. A ce jour, nous avons formé 1000 jeunes. Nous avons une équipe de techniciens boulangers qui fait de la mise à niveau à la demande des acteurs pour leur permettre de faire du bon pain. Nous avons accompagné pas mal d'entre eux, dans la mise en place de nouvelles boulangeries, par exemple les “Top pain”. Parallèlement à cela, nous les finançons pour assainir leur outil et le remplacement de leurs matériels. Depuis le début de l'année, nous avons investi 350 millions de Fcfa pour aider les boulangers dans ce sens-là. Et nous continuerons sur cette lancée et même l'accélérer. C'est vrai, pour la qualité du pain, il y a un travail à faire entre acteurs qui sont ; les meuniers, les boulangers et le consommateur. Je crois que les boulangers doivent aussi s'atteler à améliorer leur environnement de travail et à respecter le poids du pain qui est de 200 grammes. Il revient aussi aux consommateurs de faire un effort pour acheter leurs pains aux guichets et exiger que le pain pèse 200 grammes et non 180 grammes comme nous voyons très souvent. Si tout le monde s'y attelle on y arrivera.
Aujourd'hui, il y a la fluctuation des cours du blé sur le marché international. Doit-on s'attendre à une réduction du prix du pain?
Les cours du blé ont connu une baisse. Mais, ce n'est pas forcément la tendance aujourd'hui. Nous sommes à la fin de la saison. Nous attendons d'avoir les informations qui concernent les récoltes de 2009 qui vont influencer sur le cours du blé début 2010, nous n'avons pas encore les textes de panification qui vont nous définir la qualité du blé. Je ne peux pas répondre à cette question. Mais, ce que je puis dire, c'est que les premières informations qui nous indiquent les prix ne vont pas être les mêmes comme en 2007. C'est-à-dire, 14000 Fcfa le sac de 50 kilogrammes. Nous sommes aujourd'hui, à 9000 Fcfa sur la farine beignet, 9500 Fcfa le sac des 50 kilogrammes sur la farine boulangère et 14500 Fcfa sur le pain sucré. C'est vous dire qu'il y a un panel de farine et de prix. Ce que je peux vous dire, c'est qu’à partir de la semaine prochaine, la farine boulangère sera à 10500 Fcfa le sac. C'est un prix raisonnable par rapport au coût de fabrication du pain. Et quand je dis qu'on n'aura pas le prix de 2007, je préfère être prudent et attendre la fin des textes de panification qu'on aura dans dix jours. Cette augmentation, tout simplement à cause des petites fluctuations constatées ces derniers temps sur les cours du blé.
J. Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
