Blon Blaise ne figure pas sur le nouvel organigramme de votre parti. Est-ce la volonté des militants?
Les cadres de l’Udpci réunis au sein de bureau politique élargi au comité central ont tout simplement affiché leur volonté de voir notre parti, qui a pris cette décision, aller de l’avant pour appréhender sereinement l’élection présidentielle. Et, pour que notre candidat aille à cette compétition en toute quiétude, avec toutes les chances de la remporter, le bureau politique n’a pas voulu que l’Udpci s’embarrasse de crabes, de renégats et autres ténias. Le bureau politique a de ce fait renouvelé son soutien au président Mabri Toikeusse. Sur le champ, il lui a été demandé de proposer une nouvelle direction apte à mettre à exécution les espoirs des militants.. Et, c’est ce qui a été fait. Vous êtes sans ignorer qu’on ne peut pas aller à un combat avec pour armes des crabes, des ténias, des crocodiles et des renégats prêts à vous porter le coup fatal. Nous sortons donc de ce bureau politique avec une équipe
déterminée à porter le président Mabri Toikeusse au pouvoir d’Etat.
Pourquoi n’avez-vous pas eu le courage de l’exclure de vos rangs puisqu’il vous gêne tant?
Nous ne pouvions pas décider de son exclusion à ce stade. Nos textes sont formels là-dessus. Ce rôle est dévolu au conseil de discipline. Il revient au conseil de discipline de statuer sur la question et exclure au besoin les militants qui auront commis des fautes lourdes. Le bureau politique, lui, propose des sanctions par rapport à la faute commise. Ses membres, sur la base du rapport fait par le président, ont demandé à Mabri Toikeusse de convoquer le 25 août les cadres que sont: Blon Blaise, Yao N’Guessan … qui, à un moment donné, ont posé des actes qui ont mis en péril la vie du parti.
Est-ce fort de la mobilisation qu’il y eu au meeting de Man que vous avez décidé de lancer la contre-attaque contre ces militants ‘‘fautifs’’ qui ont mis, un tant soit peu, en péril la vie de l’Udpci?
Une direction est forte lorsque la base est forte. Les membres du bureau politique, au vu de la grande tournée dans le Zanzan, au vu de la tournée effectuée par le président du parti dans l’Ouest montagneux où des langues ont clamé partout que ses parents l’avaient abandonné et au vu de la mobilisation dont ont fait preuve les militants dans toutes les contrées du pays, ont demandé à Mabri Toikeusse de prendre ses responsabilités en les écartant dans un premier temps et dans un second en les convoquant le 25 août devant le conseil de discipline pour qu’ils viennent répondre de leurs actes.
Le point de non retour est-il atteint dans cette ‘‘affaire Blon’’ qui secoue sans cesse votre parti?
Nous sommes dans un combat. Nous, nous avançons. Malgré les obstacles, nous avancerons. Qu’ils soient externes ou internes, nous nous ferons fort de surmonter tous les obstacles. Pour la course au fauteuil présidentiel il n’y a pas d’état d’âme. Et nous avons décidé de ne plus avoir d’état d’âme.
Par K. Marras. D
Les cadres de l’Udpci réunis au sein de bureau politique élargi au comité central ont tout simplement affiché leur volonté de voir notre parti, qui a pris cette décision, aller de l’avant pour appréhender sereinement l’élection présidentielle. Et, pour que notre candidat aille à cette compétition en toute quiétude, avec toutes les chances de la remporter, le bureau politique n’a pas voulu que l’Udpci s’embarrasse de crabes, de renégats et autres ténias. Le bureau politique a de ce fait renouvelé son soutien au président Mabri Toikeusse. Sur le champ, il lui a été demandé de proposer une nouvelle direction apte à mettre à exécution les espoirs des militants.. Et, c’est ce qui a été fait. Vous êtes sans ignorer qu’on ne peut pas aller à un combat avec pour armes des crabes, des ténias, des crocodiles et des renégats prêts à vous porter le coup fatal. Nous sortons donc de ce bureau politique avec une équipe
déterminée à porter le président Mabri Toikeusse au pouvoir d’Etat.
Pourquoi n’avez-vous pas eu le courage de l’exclure de vos rangs puisqu’il vous gêne tant?
Nous ne pouvions pas décider de son exclusion à ce stade. Nos textes sont formels là-dessus. Ce rôle est dévolu au conseil de discipline. Il revient au conseil de discipline de statuer sur la question et exclure au besoin les militants qui auront commis des fautes lourdes. Le bureau politique, lui, propose des sanctions par rapport à la faute commise. Ses membres, sur la base du rapport fait par le président, ont demandé à Mabri Toikeusse de convoquer le 25 août les cadres que sont: Blon Blaise, Yao N’Guessan … qui, à un moment donné, ont posé des actes qui ont mis en péril la vie du parti.
Est-ce fort de la mobilisation qu’il y eu au meeting de Man que vous avez décidé de lancer la contre-attaque contre ces militants ‘‘fautifs’’ qui ont mis, un tant soit peu, en péril la vie de l’Udpci?
Une direction est forte lorsque la base est forte. Les membres du bureau politique, au vu de la grande tournée dans le Zanzan, au vu de la tournée effectuée par le président du parti dans l’Ouest montagneux où des langues ont clamé partout que ses parents l’avaient abandonné et au vu de la mobilisation dont ont fait preuve les militants dans toutes les contrées du pays, ont demandé à Mabri Toikeusse de prendre ses responsabilités en les écartant dans un premier temps et dans un second en les convoquant le 25 août devant le conseil de discipline pour qu’ils viennent répondre de leurs actes.
Le point de non retour est-il atteint dans cette ‘‘affaire Blon’’ qui secoue sans cesse votre parti?
Nous sommes dans un combat. Nous, nous avançons. Malgré les obstacles, nous avancerons. Qu’ils soient externes ou internes, nous nous ferons fort de surmonter tous les obstacles. Pour la course au fauteuil présidentiel il n’y a pas d’état d’âme. Et nous avons décidé de ne plus avoir d’état d’âme.
Par K. Marras. D
