La communauté ivoirienne n’a pas voulu manquer le 49ème anniversaire de la Côte d’Ivoire, qu’elle a célébré à l’ambassade de la Côte d’Ivoire en Guinée. Après le message d’espoir donné à ses compatriotes le 7 août dernier à Conakry, nous avons pu arracher des propos à son Excellence Goho Bah Georges, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Guinée.
Quelle est la situation des Ivoiriens en Guinée aujourd’hui ?
Je vous remercie pour votre présence au sein de l’ambassade qui est un territoire de la Côte d’Ivoire en Guinée. Nous sommes heureux de vous voir avec nous fêter la fête de l’indépendance de notre pays. Comme vous le constatez aujourd’hui (Vendredi 7 août 2009), la communauté ivoirienne se porte et se comporte bien en Guinée. La Guinée est un exemple d’intégration régionale. Nos compatriotes sont très bien intégrés et bien acceptés par les Guinéens. Les Ivoiriens sont la plupart présents dans les organismes internationaux, dans le secteur privé et se débrouillent dans certains secteurs économiques guinéens. Il y a aussi des étudiants ivoiriens qui sont présents dans les facultés de médecine et de pharmacie à l’université de Conakry.
A vous entendre, tout marche si bien qu’on dirait qu’il n’y a pas de problème ici en Guinée.
Ce n’est pas vrai, si je dis que nous ne sommes pas confrontés à d’énormes difficultés en Guinée. Les difficultés sont même nombreuses. Vous étiez là quand l’électricité a été interrompue. Il nous faut l’argent pour régler toutes ces questions. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas faire face à nos créanciers, les loyers de mes collaborateurs ne sont pas payés et il n’y a pas un jour où on ne frappe à nos portes. C’est l’honneur de la Côte d’Ivoire qui prend un coup. Notre budget de 2009 est à ce jour exécuté seulement à 15% alors qu’il a été voté par l’assemblée nationale. C’est vrai qu’il y a la crise, mais il faut penser aussi à l’image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur.
Avez-vous fait connaître toutes ces difficultés à votre ministre de tutelle ?
Nous avons plusieurs fois écrit à notre ministère qui, ne l’oubliez pas, traîne encore une dette de 17 milliards de F CFA, concernant toutes les charges des ambassades de Côte d’Ivoire. A chaque fois qu’on écrit, on nous renvoie au ministère de l’Economie et des Finances qui, lui, est aujourd’hui préoccupé par le processus de sortie de crise. Mais nous disons qu’il ne faut pas aussi oublier que nous éprouvons d’énormes difficultés et qu’il faut aussi penser à nous. Il y a l’image de la Côte d’Ivoire qu’il faut voir.
Propos recueillis à Conakry par Huberson Digbeu
Quelle est la situation des Ivoiriens en Guinée aujourd’hui ?
Je vous remercie pour votre présence au sein de l’ambassade qui est un territoire de la Côte d’Ivoire en Guinée. Nous sommes heureux de vous voir avec nous fêter la fête de l’indépendance de notre pays. Comme vous le constatez aujourd’hui (Vendredi 7 août 2009), la communauté ivoirienne se porte et se comporte bien en Guinée. La Guinée est un exemple d’intégration régionale. Nos compatriotes sont très bien intégrés et bien acceptés par les Guinéens. Les Ivoiriens sont la plupart présents dans les organismes internationaux, dans le secteur privé et se débrouillent dans certains secteurs économiques guinéens. Il y a aussi des étudiants ivoiriens qui sont présents dans les facultés de médecine et de pharmacie à l’université de Conakry.
A vous entendre, tout marche si bien qu’on dirait qu’il n’y a pas de problème ici en Guinée.
Ce n’est pas vrai, si je dis que nous ne sommes pas confrontés à d’énormes difficultés en Guinée. Les difficultés sont même nombreuses. Vous étiez là quand l’électricité a été interrompue. Il nous faut l’argent pour régler toutes ces questions. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas faire face à nos créanciers, les loyers de mes collaborateurs ne sont pas payés et il n’y a pas un jour où on ne frappe à nos portes. C’est l’honneur de la Côte d’Ivoire qui prend un coup. Notre budget de 2009 est à ce jour exécuté seulement à 15% alors qu’il a été voté par l’assemblée nationale. C’est vrai qu’il y a la crise, mais il faut penser aussi à l’image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur.
Avez-vous fait connaître toutes ces difficultés à votre ministre de tutelle ?
Nous avons plusieurs fois écrit à notre ministère qui, ne l’oubliez pas, traîne encore une dette de 17 milliards de F CFA, concernant toutes les charges des ambassades de Côte d’Ivoire. A chaque fois qu’on écrit, on nous renvoie au ministère de l’Economie et des Finances qui, lui, est aujourd’hui préoccupé par le processus de sortie de crise. Mais nous disons qu’il ne faut pas aussi oublier que nous éprouvons d’énormes difficultés et qu’il faut aussi penser à nous. Il y a l’image de la Côte d’Ivoire qu’il faut voir.
Propos recueillis à Conakry par Huberson Digbeu