ABIDJAN - Le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé mardi à Abidjan que le scrutin présidentiel prévu le 29 novembre après plusieurs reports depuis 2005 tournerait autour de la question de l'"indépendance" de cette ancienne colonie française.
"Est-ce qu'on vit comme des pays indépendants ou bien on vit en faisant semblant d'être indépendants?", a lancé M. Gbagbo.
"Le débat est là et il aura lieu bientôt parmi les candidats à la présidence", a-t-il ajouté, jugeant que "le problème des pays africains, c'est un problème d'indépendance".
Selon lui, "il faut coopérer avec tout le monde, mais être vigilant sur tout ce qui peut nuire à notre propre indépendance et être intransigeant sur le sujet".
Candidat non déclaré à sa succession, M. Gbagbo devrait être opposé à l'ancien chef de l'Etat Henri Konan Bédié et à l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, souvent accusés par ses partisans d'être soutenus par la France, voire d'être des "candidats de l'étranger".
Les relations entre Paris et Abidjan s'étaient fortement dégradées à la suite du coup d'Etat manqué de 2002, qui a plongé la Côte d'Ivoire dans une grave crise à laquelle le scrutin du 29 novembre est censé mettre un terme.
Après des propos critiques sur le processus électoral prêtés au président français Nicolas Sarkozy, le camp du président Gbagbo avait fustigé en juillet l'attitude de Paris, soulignant que la Côte d'Ivoire n'est pas "un département d'outre-mer de la France".
Le chef de l'Etat ivoirien s'exprimait devant près de 2.000 personnes réunies pour un "congrès panafricain" des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo organisé par leur leader, Charles Blé Goudé.
Parrain de cette cérémonie, le révérend noir américain Jesse Jackson, arrivé lundi pour une visite de trois jours, a précisé qu'il était venu à Abidjan "non pour appuyer un candidat mais pour appuyer un processus, celui de la démocratie".
"Quand ce processus sera achevé, respectez le vainqueur et rassemblez-vous", a-t-il exhorté, appelant à rejeter "la peur et les affrontements".
"Est-ce qu'on vit comme des pays indépendants ou bien on vit en faisant semblant d'être indépendants?", a lancé M. Gbagbo.
"Le débat est là et il aura lieu bientôt parmi les candidats à la présidence", a-t-il ajouté, jugeant que "le problème des pays africains, c'est un problème d'indépendance".
Selon lui, "il faut coopérer avec tout le monde, mais être vigilant sur tout ce qui peut nuire à notre propre indépendance et être intransigeant sur le sujet".
Candidat non déclaré à sa succession, M. Gbagbo devrait être opposé à l'ancien chef de l'Etat Henri Konan Bédié et à l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, souvent accusés par ses partisans d'être soutenus par la France, voire d'être des "candidats de l'étranger".
Les relations entre Paris et Abidjan s'étaient fortement dégradées à la suite du coup d'Etat manqué de 2002, qui a plongé la Côte d'Ivoire dans une grave crise à laquelle le scrutin du 29 novembre est censé mettre un terme.
Après des propos critiques sur le processus électoral prêtés au président français Nicolas Sarkozy, le camp du président Gbagbo avait fustigé en juillet l'attitude de Paris, soulignant que la Côte d'Ivoire n'est pas "un département d'outre-mer de la France".
Le chef de l'Etat ivoirien s'exprimait devant près de 2.000 personnes réunies pour un "congrès panafricain" des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo organisé par leur leader, Charles Blé Goudé.
Parrain de cette cérémonie, le révérend noir américain Jesse Jackson, arrivé lundi pour une visite de trois jours, a précisé qu'il était venu à Abidjan "non pour appuyer un candidat mais pour appuyer un processus, celui de la démocratie".
"Quand ce processus sera achevé, respectez le vainqueur et rassemblez-vous", a-t-il exhorté, appelant à rejeter "la peur et les affrontements".