A la conférence de presse qu'il a donnée, dans les locaux de Fraternité matin, hier soir, Jesse Jackson a clarifié les circonstances de l'incident survenu à Yopougon. « Un tout petit problème a émaillé la fin de notre célébration, le podium s'est écroulé alors que nous étions en train de danser. Ce n'est pas la faute à nos hôtes, car le podium n'était pas fait pour recevoir beaucoup de personnes à la fois. Nous avons tous laissé éclater notre joie et l'incident s'est produit. C'était traumatique mais pas sévère », a-t-il précisé. Au bilan des dommages, il a donné une nouvelle qui a fait frémir les plus sensibles : «Il se peut que ma femme ait eu une petite fracture», a-t-il annoncé avant de souhaiter que cette fausse note ne noircisse pas son séjour. «Il ne faut pas que cette histoire soit amplifiée ou exagérée», a-t-il insisté. Tout sourire, le révérend s'est satisfait : «Ma femme a quitté l'hôpital et elle m'a demandé de vous encourager ». Lui-même ne semble pas ébranlé. Il ne présentait pas des signes (hématomes, pansement…) apparents de blessure. D'ailleurs, l'homme de Dieu avait «insisté» pour prononcer cette conférence. « C'est vraiment encourageant de savoir que les jeunes veulent le changement au lieu de s'entretuer. Ils doivent utiliser leur jeunesse avec sagesse», s'est réjoui le pasteur. Il a invité les jeunes à s'inspirer des parcours de Kwamé N'Krumah, Martin Luther King… qui ont fait du chemin avant d'être reconnu leader. « Charles Blé Goudé est une personne phénoménale, a affirmé Jesse. Avant de promettre de revenir « en tant qu'observateur électoral ». D'ici là il conseille : « le 29 novembre laissez la démocratie commencer. Une élection, c'est un match de football après lequel les adversaires s'embrassent ». Alors qu'il devait regagner son pays hier soir, le révérend pasteur a annoncé sur le plateau du journal télévisé de 20 heures, qu'il prolongeait son séjour en Côte d'Ivoire.
Bidi Ignace
Bidi Ignace