Comme à l’accoutumée, le 15 août, les chrétiens ivoiriens, à l’instar de leurs coreligionnaires du monde entier, célèbrent la Fête de l’Assomption de la Vierge Marie. C’est-à-dire la montée de la Mère du Christ dans les cieux. Le samedi dernier, les Eglises et Temples n’ont pas désempli dans le cadre de la célébration de cette solennité. A la paroisse Notre Dame de l’Assomption de Koumassi, cette fête étant la fête patronale a été marquée par une célébration eucharistique qui a été l’occasion pour le Curé, l’Abbé Kpagni, d’inviter ses fidèles à « une vie chrétienne pleine en s’inspirant de l’humilité et du don de soi de la Vierge- Marie qui entre dans la gloire de son fils.» Les textes liturgiques du jour donnent l’importance de la célébration de la mère du divin enfant. La première lecture, tirée du "Livre de l’Apocalypse de Saint Jean", rappelle la place de Choix de Marie dans le royaume céleste :" le temple qui est dans le ciel s’ouvrit et l’arche de l’alliance du Seigneur apparut. Un signe grandiose apparut dans le ciel : une femme ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds et sur la tête une couronne de 12 étoiles.
Quant à la seconde lecture (La première, la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens), elle a trait à la Résurrection. Et les Ecritures saintes rapportent que autant Jésus Christ est le premier des ressuscités, autant sa mère l’est. Tous les chants et cantiques du jour, exécutés dans la joie, la ferveur et l’allégresse. Cela, non seulement pour prier pour "l’heureuse élue du royaume de Dieu", mais, pour demander à cette dernière d’intercéder, auprès de son fils afin qu’il prenne les uns et les autres en pitié et qu’il pardonne les péchés de l’Humanité. Pour mémoire, le culte des martyrs et des confesseurs de la foi s’est très tôt greffé sur les coutumes ancestrales de la vénération des ancêtres et leur souvenir. Celui de la vierge Marie est né plus tardivement en raison de la discrétion des Evangiles à son sujet. Mais, c’est le troisième Concile œcuménique (Conclave des hautes autorités de l’Eglise- Ephèse 431) qui donna son impulsion à la dévotion mariale en décrétant que Marie est vraiment "Mère de Dieu". De nombreuses églises lui ont donc alors été dédiées, à commencer par celle de Sainte Marie Majeure édifiée à Rome par Pape Sixte (432-440). Marie, parfaite servante du Seigneur et Mère de Dieu, première des sauvées a été la première associée à la gloire de son fils.
Jean- Antoine Doudou
Quant à la seconde lecture (La première, la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens), elle a trait à la Résurrection. Et les Ecritures saintes rapportent que autant Jésus Christ est le premier des ressuscités, autant sa mère l’est. Tous les chants et cantiques du jour, exécutés dans la joie, la ferveur et l’allégresse. Cela, non seulement pour prier pour "l’heureuse élue du royaume de Dieu", mais, pour demander à cette dernière d’intercéder, auprès de son fils afin qu’il prenne les uns et les autres en pitié et qu’il pardonne les péchés de l’Humanité. Pour mémoire, le culte des martyrs et des confesseurs de la foi s’est très tôt greffé sur les coutumes ancestrales de la vénération des ancêtres et leur souvenir. Celui de la vierge Marie est né plus tardivement en raison de la discrétion des Evangiles à son sujet. Mais, c’est le troisième Concile œcuménique (Conclave des hautes autorités de l’Eglise- Ephèse 431) qui donna son impulsion à la dévotion mariale en décrétant que Marie est vraiment "Mère de Dieu". De nombreuses églises lui ont donc alors été dédiées, à commencer par celle de Sainte Marie Majeure édifiée à Rome par Pape Sixte (432-440). Marie, parfaite servante du Seigneur et Mère de Dieu, première des sauvées a été la première associée à la gloire de son fils.
Jean- Antoine Doudou