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Politique Publié le mardi 18 août 2009 | Notre Voie

Nanan N’douffou Kouakou II, chef de canton des N’Zipri - “La plupart des planteurs sont pour Laurent Gbagbo”

Nanan N’Douffou Kouakou II est le chef de canton des N’zipri, populations baoulés vivant dans le département de Toumodi. Il est également membre du conseil des sages du Comité de gestion de la filière café -cacao (CGFCC) Il parle dans cette interview des actions que le président Laurent Gbagbo a posées en faveur des ivoiriens sans discrimination. Notre voie : Vous avez, les 27 décembre 2008 et 24 janvier 2009, conduit d’importantes délégations de frères baoulés à Mama à une rencontre avec le chef de l’Etat. A quoi obéissait cette démarche décriée par certains de vos frères ? Nanan N’Douffou Kouakou II : Quand un homme court bien, il faut le lui reconnaître, même si on ne l’aime pas. La crise a fait perdre des biens à nos frères baoulés qui ont fui leurs plantations dans les zones forestières. Le président de la République leur a offert 1 milliard de francs CFA. Par la suite, ceux qui ont fui au plus fort de la crise et qui voulaient retourner dans leurs zones de production dans les forêts de l’ouest ont essuyé le refus des autochtones. C’est le président qui a œuvré pour rendre leur retour effectif. Ces planteurs, qui ont découvert le vrai visage de l’homme, m’ont sollicité pour aller lui dire merci. Voilà l’explication. NV : Quels sont vos rapports avec le président Laurent Gbagbo ? NNK II : Le président Gbagbo est pour tout le monde. Et puis, en ma qualité de chef traditionnel, je suis son auxiliaire je suis donc à son service. NV : Aujourd’hui les planteurs baoulés retournent dans leurs plantations. Quel rôle jouez-vous pour un apaisement et une cohésion sur le terrain ? NNK II : Depuis le déclenchement de la crise, ce sont des voyages et des approches discrets que nous faisons à tous les niveaux, souvent avec l’appui du ministre de la Défense. Et les choses sont rentrées dans l’ordre par la récupération des plantations par ceux qui les ont créées. Des gens racontent beaucoup de choses non fondées. Notre union a aussi pour mission d’éclairer nos frères baoulés vivant en zone forestière, les rassurer. A travers l’union des planteurs, j’aide les frères baoulés à être en parfaite harmonie avec nos tuteurs des zones forestières. L’union est un cadre pour débattre de leurs problèmes en vue d’y apporter des solutions. A ce jour, nous revendiquons 46 000 membres. NV : Dans les zones où ont émigré les baoulés, les récriminations sont les mêmes. Ils ne cohabitent pas véritablement avec les autochtones, créent leurs campements et ne participent pas au développement des localités d’où ils tirent leurs richesses. En avez-vous discuté ? NNK II : Concernant la vie en retrait des allogènes baoulés, je leur recommande toujours de prendre des lots dans les localités où ils exploitent des plantations. Et cette démarche a commencé à porter ses fruits. La cohabitation va résoudre bien des problèmes d’insertion, de terres, de conflits interethniques car si des mariages mixtes se font, la cohésion sera forte. Bientôt, je vais entreprendre une vaste tournée dans les zones forestières pour m’enquérir de la situation des frères baoulés. J’en profiterai pour leur réitérer la nécessité pour eux de cohabiter avec ceux qui les ont accueillis pour développer ensemble les localités où ils vivent. Mon plus grand souhait c’est que la paix soit totale et que des élections se tiennent pour le repositionnement de notre belle Côte d’Ivoire sur l’échiquier international.Je voudrais dire au président Laurent Gbagbo


Gervais Amany
gervaisamony@yahoo.fr
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