Plusieurs milliers d'enfants meurent chaque jour à travers le monde. Par de manque d'eau potable.
L’accès à l'eau potable se pose avec acuité dans le monde. Selon les sources onusiennes, un milliard de personnes parcourent chaque jour, ruelles et chantiers à la recherche de cette source de vie. L'on note aussi que chaque jour, 4500 enfants meurent avant leur cinquième anniversaire à cause de l'eau non potable, d'un mauvais assainissement et d'une mauvaise hygiène. Et ce, malgré les nombreux efforts consentis par les Etats de la planète. En vue de trouver des réponses adéquates à cette situation, les chefs d'Etat et les experts du secteur sont en conclave depuis le 16 août et ce jusqu'au 22 août prochain à Stockholm, pour réfléchir sur le thème : " En réponse aux bouleversements mondiaux, un accès à l'eau pour le bien de tous, avec une attention particulière pour les eaux transfrontalières". En effet, l'accès à l'eau potable, source de vie devient chaque année, une équation difficile. A cause de sa forte demande croissante et à une disponibilité imprévisible. Au cours de cette rencontre dite "Semaine de l'eau", l'accent sera mis sur la recherche des solutions innovantes pour les problèmes liés à l'eau et à leur impact sur la pauvreté, la santé, l'enseignement, l'égalité des sexes et l'environnement. Organisée par Stockholm International Water Institute, cette rencontre a pour but de développer les capacités, d'encourager les partenariats et d'examiner les progrès accomplis. En Côte d'Ivoire, l'Unicef organise et participe à plusieurs séminaires, ateliers et manifestations parallèles sur les thèmes : "Unissons-nous pour les enfants : l'eau, l'assainissement et l'hygiène dans les écoles", "la diarrhée: quel rapport avec l'eau " ? " Les services d'eau potable dans les situations postérieures à un conflit et à une catastrophe " ? En effet, le problème de l'eau se pose avec d'énormes difficultés. C'est le cas, par exemple, dans les ex-zones assiégées et même dans les grandes régions du pays. A Abidjan, capitale économique de la Côte d'Ivoire, il n'est pas rare de voir tous les jours, les femmes, cuvettes sur leur tête, à la recherche de l'eau dans les tréfonds des quartiers. Face à cette situation, l'Etat de Côte d'Ivoire, grâce à l'appui de la Banque mondiale et de l'expertise de la Société de distribution d'eau (Sodeci), a décidé de connecter plus de 20000 foyers tant à Abidjan, qu'à l'intérieur du pays. Afin de soulager ces populations. Pour l'Unicef, (Organisation des Nations unies, de l'éducation et de l'enfance), l'accès à l'eau potable, un assainissement adapté et une meilleure hygiène sont indispensables pour que les nourrissons et les enfants puissent bénéficier du meilleur départ possible dans la vie. Selon l'organisation internationale, des procédures simples, financièrement abordables et efficaces comme le lavage des mains avec du savon et de l'eau permettent de réduire l'incidence de la morbidité diarrhéique, le second responsable par ordre d'importance du décès des enfants de moins de cinq ans, de 47%. Il en est de même pour les jeunes filles en âge d'être scolarisées. Car, une source en eau facilement accessible proche du domicile libèrera les filles de la tâche souvent laborieuse et prenante qu'est celle d'aller chercher de l'eau, leur permettant ainsi de prendre la place qui leur revient de plein droit dans une salle de classe. Car, la survie maximale de l'enfant et les bienfaits du développement se produisent seulement quand les programmes d'approvisionnement en eau, d'assainissement et d'hygiène sont intégrés avec succès à la mise en place d'une politique nationale. Les gouvernements doivent intégrer l'eau dans leur programme de développement, reconnaissant qu'une politique de bien commun doit être sensible à l'écart entre les zones urbaines et rurales et entre les riches et les pauvres.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
L’accès à l'eau potable se pose avec acuité dans le monde. Selon les sources onusiennes, un milliard de personnes parcourent chaque jour, ruelles et chantiers à la recherche de cette source de vie. L'on note aussi que chaque jour, 4500 enfants meurent avant leur cinquième anniversaire à cause de l'eau non potable, d'un mauvais assainissement et d'une mauvaise hygiène. Et ce, malgré les nombreux efforts consentis par les Etats de la planète. En vue de trouver des réponses adéquates à cette situation, les chefs d'Etat et les experts du secteur sont en conclave depuis le 16 août et ce jusqu'au 22 août prochain à Stockholm, pour réfléchir sur le thème : " En réponse aux bouleversements mondiaux, un accès à l'eau pour le bien de tous, avec une attention particulière pour les eaux transfrontalières". En effet, l'accès à l'eau potable, source de vie devient chaque année, une équation difficile. A cause de sa forte demande croissante et à une disponibilité imprévisible. Au cours de cette rencontre dite "Semaine de l'eau", l'accent sera mis sur la recherche des solutions innovantes pour les problèmes liés à l'eau et à leur impact sur la pauvreté, la santé, l'enseignement, l'égalité des sexes et l'environnement. Organisée par Stockholm International Water Institute, cette rencontre a pour but de développer les capacités, d'encourager les partenariats et d'examiner les progrès accomplis. En Côte d'Ivoire, l'Unicef organise et participe à plusieurs séminaires, ateliers et manifestations parallèles sur les thèmes : "Unissons-nous pour les enfants : l'eau, l'assainissement et l'hygiène dans les écoles", "la diarrhée: quel rapport avec l'eau " ? " Les services d'eau potable dans les situations postérieures à un conflit et à une catastrophe " ? En effet, le problème de l'eau se pose avec d'énormes difficultés. C'est le cas, par exemple, dans les ex-zones assiégées et même dans les grandes régions du pays. A Abidjan, capitale économique de la Côte d'Ivoire, il n'est pas rare de voir tous les jours, les femmes, cuvettes sur leur tête, à la recherche de l'eau dans les tréfonds des quartiers. Face à cette situation, l'Etat de Côte d'Ivoire, grâce à l'appui de la Banque mondiale et de l'expertise de la Société de distribution d'eau (Sodeci), a décidé de connecter plus de 20000 foyers tant à Abidjan, qu'à l'intérieur du pays. Afin de soulager ces populations. Pour l'Unicef, (Organisation des Nations unies, de l'éducation et de l'enfance), l'accès à l'eau potable, un assainissement adapté et une meilleure hygiène sont indispensables pour que les nourrissons et les enfants puissent bénéficier du meilleur départ possible dans la vie. Selon l'organisation internationale, des procédures simples, financièrement abordables et efficaces comme le lavage des mains avec du savon et de l'eau permettent de réduire l'incidence de la morbidité diarrhéique, le second responsable par ordre d'importance du décès des enfants de moins de cinq ans, de 47%. Il en est de même pour les jeunes filles en âge d'être scolarisées. Car, une source en eau facilement accessible proche du domicile libèrera les filles de la tâche souvent laborieuse et prenante qu'est celle d'aller chercher de l'eau, leur permettant ainsi de prendre la place qui leur revient de plein droit dans une salle de classe. Car, la survie maximale de l'enfant et les bienfaits du développement se produisent seulement quand les programmes d'approvisionnement en eau, d'assainissement et d'hygiène sont intégrés avec succès à la mise en place d'une politique nationale. Les gouvernements doivent intégrer l'eau dans leur programme de développement, reconnaissant qu'une politique de bien commun doit être sensible à l'écart entre les zones urbaines et rurales et entre les riches et les pauvres.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr