Les agents licenciés pour fautes professionnelles menacent de mettre en péril la sécurité des installations du Groupe Sodeci-Cie. C`est l`inquiétude qu`exprimaient hier devant la presse, Mme Flore Konan Djédjé directrice générale de la CIE et Basile Eba, directeur général de la SODECI. « Le 22 juillet dernier, deux des trois syndicats du groupe regroupés au sein d`une fédération syndicale dénommé la FESENE, ont lancé un ultimatum au ministre des Mines et de l`Energie et au ministre de la Fonction publique ». Dans ce courrier, ces agents licenciés ont demandé la résolution définitive par le chef de l`Etat du conflit qui les oppose aux dirigeants de la CIE-SODECI, et « ce au plus tard le 31 juillet 2009 ». Passé ce délai, la FESENE dit « ne plus répondre de plus rien ». Face à ces menaces, les directeurs généraux ont rappelé, au cours de la conférence de presse d`hier lundi, que des agents des syndicats menaçant, regroupés au sein d`un collectif, se sont désolidarisés de cette fédération syndicale. Mieux, ce collectif s`est insurgé contre la réintégration de ceux qui « ont toujours œuvré contre les intérêts de leurs collègues ainsi que du Groupe qui les emploie». Selon eux, ces « menaces sont de nature à hypothéquer les efforts de l`Etat et des agents, et sont de nature à plonger le pays dans le chaos ». Par ailleurs, les responsables de la CIE-SODECI ont tenu à rassurer les populations que des dispositions ont été prises pour la continuité de la fourniture de l`électricité et de l`eau. En ce qui concerne les cas de fraudes, vols et autres actes de vandalisme sur le réseau électrique, la directrice de la compagnie ivoirienne d`électricité (CIE), Flore Konan Djédjé, a estimé que sa structure perd entre 20 à 30 milliards de FCFA par an, du fait justement de ces actes.
B.S
B.S