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Sport Publié le jeudi 20 août 2009 | Nord-Sud

Judo : Angbo Isaac ne fait plus l’unanimité

Ça grogne à la Fédération ivoirienne de judo. A un an des élections, l’atmosphère est exécrable. Angbo Isaac semble en difficulté. Les grandes manœuvres auraient même déjà commencé pour sa succession après un premier mandat que beaucoup jugent négatif. Que reproche-t-on exactement à l’actuel président Angbo Isaac ? Beaucoup de choses. D’abord une mauvaise gestion à tous les niveaux. Ensuite, l’agent de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) de Cocody n’aurait pas tenu ses promesses trois ans après son élection. Enfin, et le plus grave, Angbo Isaac créerait des clubs fictifs en prévision des élections 2010. Aujourd’hui, les clubs et les athlètes seraient très amers. Ils n’ont jamais disposé de couverture médicale contrairement à ce qu’ils pensaient. Conséquence directe, la déception est de plus en plus perceptible sur les tatamis. Pis, Angbo Isaac s’adonnerait à l’embellissement des résultats obtenus pendant les compétitions internationales afin de bénéficier d’une meilleure quote-part lors de la répartition de la parafiscalité. Pour preuve, la Côte d’Ivoire avait positionné 12 athlètes lors du championnat d’Afrique 2009 en Ile Maurice mais est rentrée bredouille. Les athlètes regrettent aussi de ne plus être invités, depuis deux ans, au tournoi de St Louis au Sénégal par la faute de Angbo Isaac. Ce-dernier aurait laissé une facture non payée. Mais le plus grave, c’est le fait que la Fédération ivoirienne de judo privilégie de plus en plus les athlètes non scolarisés au sein de la sélection nationale. Joint au téléphone, le mis en cause se dit prêt à la confrontation avec ses pourfendeurs avant de cracher : «Tout le monde doit regarder l’amour du judo. Oui, je préfère les non scolarisés en sélection car ceux qui vont à l’école doivent suivre leur voie. On ne vit pas du sport en Côte d’Ivoire. Le Français Teddy Riner qui a eu son Bac cette année par exemple, n’a jamais mis les pieds dans une école. Mais, il recevait les cours de ses professeurs. Ce sont donc les professeurs qui doivent aller vers les athlètes et non le contraire. Si on veut faire des résultats, nous sommes obligés de travailler avec les athlètes qui ne vont pas à l’école… ». Avant de révéler qu’il ne se reproche rien et connaît tous ceux qui s’agitent dans l’ombre.
G.F.Y.
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