On a plus de chance de gagner à un jeu de hasard que de rencontrer un détective privé dans la rue. Nous avons rencontré Malan Agnini il y a quelques semaines, à Port-Bouët pendant un reportage. Il n’a pas hésité à dévoiler son titre de détective privé étant donné qu’il connaissait le nôtre. Tout de suite, nous avons voulu l’interviewer. Mais, il a décliné l’offre malgré notre insistance et a proposé d’y réfléchir. Cela faisait bientôt trois semaines que nous attendions son coup de fil. Contre toute attente, le 23 août, le téléphone sonne et au bout du fil, c’est Malan. Il donne son accord pour l’entretien. Le détective avait tenu à voir un responsable de l’armée pour être sûr qu’en tant qu’ancien militaire, il pouvait accorder une interview à la presse. Lundi 24 août, nous prenons rendez-vous à Port-Bouët dans la matinée. A 15h, Malan se présente à nous au niveau du 5ème arrondissement de Port-Bouët. La ponctualité est de mise, à grande enjambée. Il porte un tee-shirt rouge, un pantalon Jeans bleu ciel. C’est un homme costaud au visage sévère. Et pourtant, il s’est ouvert à nous.
Faits Divers Publié le vendredi 28 août 2009 | Nord-Sud