Si l’eau n’est pas encore considérée à Abidjan comme une ressource rare malgré les pénuries récentes, le maintien de sa qualité à un niveau de potabilité satisfaisant est de plus en plus problématique et coûteux.
La pollution accrue de l’eau n’est pas imputable seulement à l’agriculture et à l’activité industrielle mais aussi au ruissellement des eaux pluviales sur des surfaces imperméables (constructions, parking, voiries).
La majorité des bâtiments prévoient d’évacuer vers le réseau de la voirie ces eaux ainsi que les eaux des nappes dans lesquelles les sous-sols ont été construits. Ce procédé favorise les inondations et l’engorgement des réseaux d’écoulement en cas de forte pluie, empêche le réapprovisionnement des nappes phréatiques et coûte chère aux collectivités ainsi qu’aux citadins coincés dans d’infernaux embouteillages en saison des pluies (11.06.09) !
Parallèlement, la consommation d’eau potable ne cesse d’augmenter (arrosage, lavage des surfaces, activités industrielles, sanitaires, etc.) Le captage, le traitement et la distribution d’eau potable, puis le transport coûtent donc de plus en plus chères, et cette hausse s’accentuera probablement avec le temps.
Pour limiter notre consommation, éviter les rejets polluants et réaliser de substantielles économies, tant sur la facture d’eau que sur les investissements nécessaires en réseau et en station d’épuration, des solutions existent, parfois très simples à mettre en œuvre.
La gestion privative de l’eau de pluie est une de ces solutions, rentable en coût global et plus respectueuse de l’environnement. La règle dans ce secteur encore émergeant est le « learning by doing » en se basant sur des programmes expérimentaux à petite ou moyenne échelle.
FAVORISER LA SEMI PERMEABILITE DES PARKINGS ET DES VOIES SECONDAIRES
Pour le revêtement du sol et des voies de cheminement, privilégier les petits modules (pavés, dalles) avec un grand linéaire de joints perméables, de même que le gravier, la pierre poreuse, le gazon ou les copeaux de bois qui autorisent l’infiltration de l’eau.
Un traitement préalable de l’eau par jardin filtrant sera nécessaire en cas de parking ou de voiries très fréquentés.
PREVOIR DES OUVRAGES D’INFILTRATION/ RETENTION ET DE CIRCULATION DE L’EAU
En fonction des facteurs géologiques et en contrebas des parcelles, les noues, fossés, bassins d’orage, puits d’infiltration et tranchées retiennent et infiltrent l’eau de pluie dans le sol ou favorisent son évaporation. Certains bassins peuvent servir de squares ou de terrains de sport le reste du temps. Réaliser des circulations d’eau en surface (cheminements minéraux ou végétaux) permet à l’eau de se charger en oxygène et d’améliorer sa qualité biologique.
La gestion par la collectivité gagnerait à être encouragée, les quelques tentatives d’embellissement de notre cadre de vie se sont soldés par des échecs, les citadins n’étant jamais impliqués dans l’amélioration de leur cadre de vie. Pourtant là aussi les solutions sont simples et peu couteuse. Une volonté civique plus respectueuse de l’environnement reste à créer pour que l’avenir des générations futures ne soit pas compromis.
TRAITER ECOLOGIQUEMENT L’EAU PAR UN ASSEMBLAGE DE PLANTES
Jardins filtrant et Rhizosphère (région du sol sous l'influence de la racine) sont des procédés naturels et sans odeur permettant de reverdir des zones urbanisées, de favoriser la biodiversité et de capter du CO2. L’entretien, de type espace vert, est simple et économique. Ce procédé est également utilisé pour traiter les effluents industriels, les boues d’épuration ou les sols pollués. Certains quartiers de notre Grand Abidjan seraient heureux d’accueillir ce type de jardin en lieu et place de gares et garages à ciel ouvert !
INTEGRER DES ESPACES VERTS, UN PLAN D’EAU
La végétation doit être adaptée au climat local, et différentiée en fonction des zones humides ou sèches. Pour l’entretien, l’utilisation de produits phytosanitaires sera très limitée. Le stockage d’eau de pluie à ciel ouvert, en plus d’un effet esthétique, procure en été de la fraicheur aux zones situées sous les vents dominants.
Mettre en valeur les rives lagunaires
Sans aller jusqu’à dépolluer d’un coup de baguette magique toute la lagune Abidjanaise, il serait toutefois possible d’envisager une épuration par zone à la façon des bassins de baignade naturels Européens. Ceux-ci sont épurés par des plantes aquatiques et par l’oxygénation de l’eau, sans ajout de produits chimiques. Ce procédé garantit une eau claire, vivante, sans odeur de chlore et de bonne qualité microbiologique. Une piscine écologique nécessite 4 fois la surface habituelle mais procure un environnement de baignade très agréable.
La pollution accrue de l’eau n’est pas imputable seulement à l’agriculture et à l’activité industrielle mais aussi au ruissellement des eaux pluviales sur des surfaces imperméables (constructions, parking, voiries).
La majorité des bâtiments prévoient d’évacuer vers le réseau de la voirie ces eaux ainsi que les eaux des nappes dans lesquelles les sous-sols ont été construits. Ce procédé favorise les inondations et l’engorgement des réseaux d’écoulement en cas de forte pluie, empêche le réapprovisionnement des nappes phréatiques et coûte chère aux collectivités ainsi qu’aux citadins coincés dans d’infernaux embouteillages en saison des pluies (11.06.09) !
Parallèlement, la consommation d’eau potable ne cesse d’augmenter (arrosage, lavage des surfaces, activités industrielles, sanitaires, etc.) Le captage, le traitement et la distribution d’eau potable, puis le transport coûtent donc de plus en plus chères, et cette hausse s’accentuera probablement avec le temps.
Pour limiter notre consommation, éviter les rejets polluants et réaliser de substantielles économies, tant sur la facture d’eau que sur les investissements nécessaires en réseau et en station d’épuration, des solutions existent, parfois très simples à mettre en œuvre.
La gestion privative de l’eau de pluie est une de ces solutions, rentable en coût global et plus respectueuse de l’environnement. La règle dans ce secteur encore émergeant est le « learning by doing » en se basant sur des programmes expérimentaux à petite ou moyenne échelle.
FAVORISER LA SEMI PERMEABILITE DES PARKINGS ET DES VOIES SECONDAIRES
Pour le revêtement du sol et des voies de cheminement, privilégier les petits modules (pavés, dalles) avec un grand linéaire de joints perméables, de même que le gravier, la pierre poreuse, le gazon ou les copeaux de bois qui autorisent l’infiltration de l’eau.
Un traitement préalable de l’eau par jardin filtrant sera nécessaire en cas de parking ou de voiries très fréquentés.
PREVOIR DES OUVRAGES D’INFILTRATION/ RETENTION ET DE CIRCULATION DE L’EAU
En fonction des facteurs géologiques et en contrebas des parcelles, les noues, fossés, bassins d’orage, puits d’infiltration et tranchées retiennent et infiltrent l’eau de pluie dans le sol ou favorisent son évaporation. Certains bassins peuvent servir de squares ou de terrains de sport le reste du temps. Réaliser des circulations d’eau en surface (cheminements minéraux ou végétaux) permet à l’eau de se charger en oxygène et d’améliorer sa qualité biologique.
La gestion par la collectivité gagnerait à être encouragée, les quelques tentatives d’embellissement de notre cadre de vie se sont soldés par des échecs, les citadins n’étant jamais impliqués dans l’amélioration de leur cadre de vie. Pourtant là aussi les solutions sont simples et peu couteuse. Une volonté civique plus respectueuse de l’environnement reste à créer pour que l’avenir des générations futures ne soit pas compromis.
TRAITER ECOLOGIQUEMENT L’EAU PAR UN ASSEMBLAGE DE PLANTES
Jardins filtrant et Rhizosphère (région du sol sous l'influence de la racine) sont des procédés naturels et sans odeur permettant de reverdir des zones urbanisées, de favoriser la biodiversité et de capter du CO2. L’entretien, de type espace vert, est simple et économique. Ce procédé est également utilisé pour traiter les effluents industriels, les boues d’épuration ou les sols pollués. Certains quartiers de notre Grand Abidjan seraient heureux d’accueillir ce type de jardin en lieu et place de gares et garages à ciel ouvert !
INTEGRER DES ESPACES VERTS, UN PLAN D’EAU
La végétation doit être adaptée au climat local, et différentiée en fonction des zones humides ou sèches. Pour l’entretien, l’utilisation de produits phytosanitaires sera très limitée. Le stockage d’eau de pluie à ciel ouvert, en plus d’un effet esthétique, procure en été de la fraicheur aux zones situées sous les vents dominants.
Mettre en valeur les rives lagunaires
Sans aller jusqu’à dépolluer d’un coup de baguette magique toute la lagune Abidjanaise, il serait toutefois possible d’envisager une épuration par zone à la façon des bassins de baignade naturels Européens. Ceux-ci sont épurés par des plantes aquatiques et par l’oxygénation de l’eau, sans ajout de produits chimiques. Ce procédé garantit une eau claire, vivante, sans odeur de chlore et de bonne qualité microbiologique. Une piscine écologique nécessite 4 fois la surface habituelle mais procure un environnement de baignade très agréable.